Ajout après commentaire : le titre de ce post ne fait pas du tout allusion à GG mais à la connerie des régimes.
Il y en a un qui me suit en loucedé. Qui n'avait jamais posté de commentaire ici. Qui vient de sortir de sa tanière pour manifester son intérêt. Lui
Sa question : sur le régime Dukan ; il veut des chiffres, kg perdus, voire mensurations.
Beaucoup de femmes sur ce blog. Pas tellement de messieurs, Ingalls étant un rempart de POIDS.
Mais quand ils s'intéressent à leur silhouette - et éventuellement à la mienne-, on doit répondre, non ?
Alors, cher Grincheux Grave, c'est une femme délestée de 10 kg qui vous cause. Sur moi, ce régime a marché. Il n'est cependant pas le seul responsable de cette fonte des neiges. Depuis plus de vingt ans, je prends des antiépileptiques qui sont des ouvreurs d'appétit. Ce qui donnait, la nuit (suis une grande insomniaque), des fringales irrépressibles, doublées d'un regard aussi désespéré que celui-ci.
Je ne souffrais pas de boulimie, n'avalant dans ces cas-là que de bonnes choses bien grasses. La nuit, l'estomac était sans répit. J'avais une faim effrayante, torturante, envie de rillettes, de fromage, de pain, de beurre salé. La salive affluait, l'ordre s'affichait dans la cervelle en lettres de feu : MANGE ! J'obéissais. Question de survie. Puis je revenais dans la suite parentale chambre l'estomac lourd, vaguement nauséeuse, pour tomber dans un sommeil d'abrutie.
Un soir de mai, ayant testé un nouveau médicament sans effets secondaires marquants, j'ai failli être empoisonnée. J'ai dû arrêter ce traitement dans l'heure. Alors j'ai décidé que la faim n'allait pas gagner, que si je devais prendre A VIE un traitement d'ogresse, il fallait se battre. Je n'avais jamais fait de régime. Il y a 8 ans, et parce je vivais une situation difficile (mon ami de l'époque maigrissait, sa chimio ne marchait pas, il allait mourir), mon solide coup de fourchette s'était intensifié. J'étais allée voir une diététicienne qui m'avait dit en substance : "si vous avez faim, mangez des pommes". Or quand on a faim, ON A ENVIE DE TOUT SAUF DE POMMES.
Ce qui m'a plu avec ce régime-là : la sensation de satiété. Je suis une carnivore, et j'adore les œufs. Carpaccios et œufs durs à volonté. La viande des grisons m'a bien aidée, aussi. Le plus dur : renoncer au pain. Efficace. Pas de pain pas de vin, ça marche (et encore mieux sur les messieurs).
J'ai tenu. Pour le sucré, ça n'a jamais été mon truc. Mais j'ai testé les barres chocolatées de régime et la seule valable, en goût comme en coupe faim est Gerlinea deux chocolats. Elle m'a rendu de grands services.
A présent, je stagne au poids de croisière. Je n'ai plus la dalle la nuit : est-ce grâce à Dukan ou à une nouvelle molécule qui marche sans me coller des appels du ventre ? Je ne sais pas trop.
Mes mensurations, GG ? même pas en rêve. Mais les doudounes ont morflé (Ingalls est mélancolique).
Baisers d'une pine'up dégonflée
ps : aux amateurs FB, pour la recette de la tourte bourguignonne aux girolles et magrets de canards, je ne peux pas la donner, ma prof de cuisine me l'a interdit...
pps : rien à voir mais je le case ; je sors des locaux d'Inter. Entendu dans les couloirs, un politique (de gauche) qui a tonné :" dans cette radio, on se croirait en Allemagne de l'Est !" j'ai failli hurler de rire, mais cela aurait été malvenu, non ?