L'an passé, alors que nous dînions à la fraîche au restau du village du Loir-et Cher où Ingalls et myself avons posé nos valises à tiers temps, une femme et sa charmante jeune fille nous ont demandé du feu. On est devenus amis en deux secondes, mélangeant nos volutes de fumée et nos confidences de vie. Depuis, dès qu'on pointe le museau par là-bas, nous allons voir Annick, Georges, Jeanne (la traîtresse se barre dans le sud-ouest) and co.
Leur histoire est jolie : il était une fois une bande de jeunes Lillois qui faisaient la foire dans une maison de famille du côté de Talcy. Un jour, Georges et Annick ont quitté les brumes du Nord pour s'installer, jeunes mariés, dans la région Centre. Cinq enfants plus tard et la douleur d'en avoir perdu un, Annick, insolente grand-mère qui ne connait ni le mot "à la ramasse" ni celui d'"égoïsme", vient de recevoir l'Ordre du Mérite pour ses actions aussi discrètes que percutantes. Visiteuse dans les maisons de retraite du pays, constructrice d'orphelinats au Vietnam/Laos/Cambodge, Annick, fusée humaine aussi dépourvue d'a priori que de méchanceté, porte fort bien la nouvelle breloque, une qui compte car on ne la demande pas. Quand c'est le triomphe d'une amie, la pine'up y assiste. Le we dernier, cap sur Blois...
Le conseil régional est rempli de Ch'tis ! ils sont tous venus fêter leur amie ! Y en a partout. Bises à Georges, le mari au palpitant sensible et drôle qui arriverait presque à me faire aimer la chasse ; j'ai dit presque, suis une traumatisée de Bambi et j'aime pas le gibier. Pour l'occase, j'ai mis des bottes fourrées de majorette qui font rire tout le monde : on dirait une géante de Dunkerque ou Arras ! Ingalls m'a demandé si j'avais tué des ours. Blague à part, Georges et Annick, c'est 1/ Un couple en platine. 2/ Des fédérateurs qui arrivent à mixer des univers décalés. 3/ Des parents d'adultes radieux (Marie, fais-moi signe quand le bébé sortira).
Un jour, avec Ingalls, on leur ressemblera. En attendant, on se calque sur leur rythme, en essayant de ne pas trop picoler (vu mon sevrage, c'est interdit). Mais les gens du Nord... voilà que je fais mon Enrico à présent ! Verdict : les gens du Nord s'exportent très bien, hein, Caritate ? Ambiance chanson de Souchon (pote d'Annick et Georges)... Annick a peut-être dix ans, mais dix ans TB remplis.
La foule sentimentale des potes se réjouit pour une grande dame, et une belle.
Baisers d'une pine'up endives b(r)aisées.
bravo pour cette Belle rencontre avec des gens formidables. ça me rend encore plus Optimiste pour l'avenir !!
Rédigé par : Linda.S | 28 septembre 2010 à 17:23
Y en a une qui va débarquer près de chez toi ! Une jeune œnologue, un ange
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 septembre 2010 à 17:26
Des endives, des endives... des chicons plutôt, dit la Ch'ti !
Rédigé par : Caritate | 28 septembre 2010 à 17:56
Caritate, c'est pas avec mon quart du Nord que je peux choper ton vocabulaire...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 septembre 2010 à 17:59
Ah ces ch'tis, on en voit partout! je crois bien qu'il n'y a que dans ma bonne ville natale de Malo-les-bains que je n'ai jamais rencontré "d'expats du Nord".
Rédigé par : lôtre | 28 septembre 2010 à 18:58
"Ode au tropisme septentrional !"
Une belle rencontre avec de belles personnes tournées vers les autres ! Ton "quart du Nord" a fait le reste.
Ché cha l'Nord
J'suis sûr que les Ingalls ressembleront à ce couple c'est tout le mal qu'on peut vous souhaiter !
Rédigé par : Gérard | 28 septembre 2010 à 19:27
les jeunes oeunologues, (anges qui de plus est) ne pourraient pas plutôt se précipiter à la cité des gones ou elles seraient bien accueillies :o))
Rédigé par : Hervé | 28 septembre 2010 à 20:58
Suis ds une san-antoniennerie qui te plairait, Hervé : Deuil express. Tout est sur les bords du Rhône. et ds celui d'avant, "Bas les pattes", une expression m'a fait bien rigoler : "parfumé comme un slip de marié !"
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 septembre 2010 à 21:50
Dans le Noooooord ! il a beaucoup "d'Annick"
Les ch'tis sont des gens très chaleureux !
et ce n'est pas toujours "la bière" qui les fait danser !
Je suis expatriée, j'ai un peu voyagé et vécu dans d'autres régions! rien vaut les Ch'tis et je ne suis pas du tout chauvine!
Encore bravo à Annick !
Rédigé par : Héléanne | 29 septembre 2010 à 08:25
Valérie, dans le Nord, les endives s'appellent des chicons.
Lôtre, vous me donnez envie de parodier un titre de film : "Elle voit des Ch'ti nains partout !" Malo, c'est le nord du Nord !
Rédigé par : Caritate | 29 septembre 2010 à 11:16