J'ai besoin de vous : pourriez-vous m'aider à trouver un titre de chanson à la fois barré, drôle, insolent et connu ? Toutes les suggestions sont bonnes à prendre, des Frères Jacques à MC Solaar.
Bises de la pine'up
J'ai besoin de vous : pourriez-vous m'aider à trouver un titre de chanson à la fois barré, drôle, insolent et connu ? Toutes les suggestions sont bonnes à prendre, des Frères Jacques à MC Solaar.
Bises de la pine'up
Rédigé à 23:09 | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Il est des jours où tenir un blog avec l'optimisme vrillé au corps peut devenir aussi pesant qu'illusoire; où les nouvelles qui s'affichent en ENORME sur l'ordi, relayées par le journal de 20h vous laminent . Où le drame du suicide d'une enfant, de la disparition d'un autre, de la longue agonie de la troisième, dans une mise en scène d'une barbarie au delà de l'imaginable, vous fout par terre.
Il est des jours où l'humain vous dégoûte.
Je crois que c'est dans les nouvelles des violences infligées aux jeunes que je perds la foi.
Comment cela se passait-il AVANT ? AVANT qu'on sache ? AVANT que l'icône "à la une" de l'ordi ne révèle son lot effroyable de faits-divers ?
Je ne sais plus. J'ai oublié l'époque des ignorances pour contempler, impuissante, la liste des récits de calvaires quotidiens.
Plus encore que les tractations politiques ou les révolutions, ce sont ces victimes qui passent bien malgré elles de l'anonymat à un funèbre quart d'heure de célébrité qui m'étranglent les tripes.
ON NE TOUCHE PAS A UN ENFANT
Baisers de la pine'up que cette campagne sur les dangers du web a fait pleurer de terreur
http://www.youtube.com/watch?v=i7CK4Uh6y3U
Rédigé à 19:46 dans Chose publique | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Baisers de la pine'up Hollywood 54, une époque qui semble sortie de nulle part...
Amatrices de régimes, regardez la Hayworth enceinte de 6 mois et méditez avant l'ascèse... Amateurs de regards, soutenez celui de Bacall... Et quand Hedy Lamarr, surnommée "la plus belle femme du monde" avait des idées: elle a déposé le brevet d'un système de codage des transmissions proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la 2e guerre mondiale bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387). La technique réapparut dans le domaine militaire dans les sixties. De nos jours elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites, les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wifi.
Rédigé à 01:05 dans Chose publique, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Parfois, vous mettez le pied dans une région ou un pays et vous vous exclamez : "Bienvenue chez moi."
Ca m'est arrivé en Irlande, mais d'abord en Égypte. Tout a commencé avec la lecture des contes et mythologies de l'Égypte ancienne qui a décidé, lorsque j'étais gamine, de mon orientation post bac: je serai égyptologue !
La classe. Sauf que j'ai rapidement déchanté; les études d'archéologie sont arides et nécessitent une connaissance plus scientifique qu'historique. J'ai rendu ma copie après la maîtrise: je n'avais aucune des qualités requises pour devenir archéologue, trop peu de rigueur et un sens de l'esthétique manquant d'humilité. Alors que les glorieux professeurs s'extasiaient sur un misérable tesson paléochrétien trouvé sur les bords de la nationale 7, je rêvais de drapés élégants, de statues d'albâtre et de temples engloutis. Cancre courageuse, j'ai tout de même suivi des cours d'épigraphie hiéroglyphique, suffisamment pour vous dire que le complément d'objet direct dans cette langue imagée se nomme le Sedjemnef, et que le mot pour signifier l'amour s'écrit sous la forme d'une alouette. Suffisamment aussi pour certifier que l'Égyptien est blagueur (hiéroglyphes truffés de calembours sur les temples, tags avant l'heure.)
J'ai foulé pour la première fois le sol égyptien il y a 26 ans. Jeunette et bourrée d'idéaux, j'avais envie de crier de bonheur. J'ai tout aimé (sauf la bouffe). Avec la naïveté des 20 ans, j'ai arpenté le pays, inconsciente des dangers et riant aux drôleries des hommes.
J' y suis retournée une dizaine de fois, dont deux sur des chantiers de fouilles. J' y ai attrapé des amibes qui ont fait de mon estomac une réserve d'anticorps digne de l'appareil digestif d'une autruche. J'y ai vécu une histoire d'amour aussi brève que jolie.
Je suis incapable de porter un jugement sur la situation égyptienne actuelle, encore moins sur celle de son évolution à moyen terme.
Mais je m'associe à la première de classe de notre promo 1988 : Il n'y a pas de situations statiques en ce bas monde, comme disait mon cher Professeur Philippe Bruneau de Paris IV-Sorbonne. Que Dieu ait son âme.
Baisers d'une pine'up qui est tombée amoureuse de Sésostris III
et d'Hatchepsout,
d'Alexandrie et d'Assouan
avant de trouver une part d'elle-même dans les déserts roses d'un pays étonnant.
Ps : Au sixième jour d'une écrivain que j'admire, Andrée Chédid et qui vient de mourir. A la peine de ses amis égyptiens, que j'ai eu la chance de rencontrer.
Rédigé à 12:53 dans Chose intime | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Roth, Coe et Irving attendent sagement au pied de mon lit. J'ai beau les lorgner avec convoitise, je n'arrive pas en ce moment à entrer dans un roman. Ça reviendra, dit-on pour se rassurer, mais Corinne, ma co-auteur, partage avec moi ce curieux strabisme qui s'empare de toute personne ayant effectué un récent boulot de corrections : à force d'avoir travaillé son propre texte, on ne lit alors que la ponctuation d'un romancier, son ossature et non sa chair - bref, on ne parvient plus à lire vraiment. Cet état très désagréable dure en général quelques semaines, puis je retourne à la lecture de mes rivaux maîtres avec ma gourmandise habituelle, récupérant la puissance évocatrice des mots et l'enchantement des intrigues.
Cependant, comme je suis incapable de passer une journée sans lire, j'ai trouvé un subterfuge: une orgie de bandes dessinées. Connaissez-vous celle-ci ? (merci canal BD)
Si ce n'est pas le cas je vous la conseille. L'idée de base est géniale: raconter l'histoire d'une rue du Bronx de 1870 à nos jours. Excellent.
Baisers d'une pine'up qui été pérégriner ce matin au parc Georges-Brassens et qui a rapporté des livres de son enfance (sous l'oeil mi-attendri mi-narquois d'Ingalls)
Ah ! Etre sapée comme la princesse Narda...
AJOUT IMPORTANT : subterfuge n'est pas pis-aller, la BD fait partie intégrante de ma vie
Rédigé à 19:19 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le premier col a été franchi, ça y est, tenir son bébé dans ses mains... Et oublier les heures de grattage de front, de paquets de clopes engloutis, de phrases à retravailler, de discussions sans fin, d'attente (le moment le pire) pour savoir si oui, il est pris... Puis l'heure de la signature, pleurer de joie une première fois se péter la tronche pour fêter ça, se casser la tête pour l'argumentaire... La visite aux acheteurs (très importante, la visite : on se retrouve devant une vingtaine de personnes qui vont vendre le livre aux libraires ; il faut être très court, 1 mn, pas beaucoup plus)
Visionner les étapes, les projets de couverture, la quatrième de couv'...
Et les corrections : une vraie échographie, au stade où on ne peut réécrire les choses et où, parfois, on ne sait plus qu'en penser.
Et tout d'un coup salut ! Il est là ! On est fière... A Corinne, sans laquelle rien n'aurait été possible. En tout cas, pas sur un tel sujet.
Baisers d'une pine'up abasourdie, qui ne quitte pas des yeux sa nouvelle aventure
Non, Milou Corinne, ce n'est pas un mirage ! Ah, de l'eau, de l'eau...
Au 17, chère Corinne, pour roder en loucedé dans les librairies "juste pour voir" (même les Goncourt le font, parole de pine'up)
Rédigé à 20:35 dans Chose publique, Livres | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Cette nuit, j'ai fait des cauchemars: personne ne voulait de
- Eh, quand on a écrit des cochonneries, évidemment... a persiflé le mari.
- DES COCHONNERIES ? bon, il y a bien cette histoire de cunnilingus raté mais... des cochonneries, faut pas pousser !
- Allez, rendors-toi, il est bon ton livre...
- Vrai ?
- Ouais.
J'ai pris un Spirou pour tromper l'attente, et je suis tombée en arrêt devant une planche de QRN sur Bretzelburg: Marcel Gotlib prétend qu'à cette page, il y a une case qui... je cite: "cette case, c'est une... Oh! j'peux pas expliquer, donner une raison précise. C'est une impression que j'ai ressentie quand j'ai vu cette case... c'est toujours celle-là qui me revient en tête."
Voici la demi-planche incriminée, à vous de trouver la case magique (Ingalls a trouvé du premier coup)
Baisers de la pine'up à j-15 de la publication, sous spasfon et stilnox
L'inspiration...
Se remettre au boulot sans attendre, oui, mais pour pondre QUOI...
Rédigé à 11:25 dans Chose publique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Quand j'étais gosse, en regardant un match de tennis à la télé ou une descente de ski ou un match des Verts, je fermais les yeux et pensais: "Si mon favori gagne, j'aurai une bonne note à ma compo".
Comme il était interdit d'implorer le Seigneur pour les pauvres succès perso, j'invoquais les Dieux du stade.
Hier soir, je me suis surprise à penser au moment du 30/30: "Si les Experts gagnent, Que reste-t-il de nos divorces marchera." C'est mal ? C'est infantile ? Et alors...
Il y a aussi les attitudes suivantes, réflexes qu'on garde en dépit des années: "Si je les regarde, ils vont perdre" ou, variante : "Si je les regarde, ils vont gagner"...
Avec tous ces si et ces mais, ces conditionnels qu'on conjugue au futur: ils ont gagné. Liesse! Oublions un instant la France qui déprime, la France malheureuse, la France qui souffre, la France championne du monde des anxiolytiques pour réhabiliter les... QUALITÉS FRANÇAISES.
Le Français est astucieux, son cerveau n'est pas si obtus... Il a un bel imaginaire, bridé par une certaine sécheresse. Dans les séminaires et autres assemblées internationales, les discours français ont souvent le même défaut : une intro trop longue, bourrée de préliminaires qui ne s'imposent pas, mais la conclusion est rapide et bien troussée (contrairement à l'Américain qui commence fort et ne sait pas conclure, se paraphrasant à l'infini).
Le Français est perfectionniste (d'où les anxiolytiques): il a horreur du bâclage et aime le travail bien fait, qu'il soit couvreur, instit, maçon, documentaliste, patron de boîte, plombier, hacker informaticien, cuisinier, styliste ou HANDBALLEUR. Nous sommes un pays de têtes et de mains, de compagnonnage et d'écoles brillantes qu'il faut cesser d'opposer au risque de se démantibuler.
Le Français est traqueur. Il tremble à l'idée du jugement de ses pairs - et il a de quoi! Notre sens critique est impitoyable. Est-ce forcément un mal? Il faut bien en avoir un, de sens critique. Mais comme l'heure est aux compliments, le Français a des mains en or. Des menottes habiles au geste précis, au sens du toucher parfait.
Peut-être que l'homo festivus a du bon... hein mon coupaing (spé Fredouat)
Baisers de la pine'up "merde ! j'ai plus de prozac"
ps : pour briller en société ces jours-ci, connaître le nom de l'entraineur de l'équipe de france peut aider le capitaine de l'équipe se nomme...
et le goal...
Enfin la star incontestée
Ils ont eu du mal contre un Danois terrible : Hansen. Tandis que le drakkar brule dans le port de Copenhague, au café bleu de Boulogne ce matin, c'était Marignan. Ou Austerlitz. En attendant Pavie, le handball est un sport qui se joue à 7 et ce sont toujours les Français qui gagnent...
Rédigé à 12:45 dans Chose publique, Sports | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Sur l'pont du Nord un bal y est donné : messieurs-dames, les 12 et 13 mars, réservez un triomphe à Corinne Bellier qui sera au festival du livre de Bondues (les Lillois avec nous) tandis que je représenterai Que reste-t-il de nos divorces à Cherbourg. Je dévoilerai la totalité des dates des réjouissances un peu plus tard. En attendant les notes "à chaud" (les salons du livre pourraient faire l'objet d'un roman), une question me taraude: Comment se saper pour les futures occases?
Gardez vos sarcasmes devant la futilité de cette interrogation: la coquetterie est une anti-paresse. C'est même une forme de respect. Qu'on soit classique, bobo, baroque ou militaire, la tenue traduit en partie l'individu et affirme, par certains codes, la volonté de ne pas se laisser aller. Souvent (pas toujours, mais souvent) j'ai remarqué que les personnes qui se fichaient de leurs vêtements cachaient soit une dépression, soit un fond de flemme abyssal. Et souvent aussi, les personnes très élégantes sont de grand(e)s bosseurs(euses) cf Giroud, Veil, Dati (et niceorimmorally).
Moi, j'ai toujours un détail qui cloche (lunettes sales, sac pas assorti, blush posé n'importe comment). C'est le défaut de la couleuvre qui sommeille et pas autre chose.
Mais pour les salons du livre, attention les mirettes : je serai nickel.
Oui ! j'ai trouvé la ceinture dorée !
Oui ! j'ai trouvé la robe blanche !
Baisers de la pine'up 3 Suisses qui espère ne pas connaître le sort des enfants obstinés
Sur l'pont du Nord, un bal y est donné (x2)
Adèle demande à sa mère d'y aller (x2)
Non, non, ma fille, tu n'iras pas danser.
Monte à sa chambre et se met à pleurer
Son frère arrive dans un bateau doré
Ma soeur, ma soeur, qu'as-tu donc à pleurer ?
Maman n'veut pas que j'aille au bal danser
Mets ta robe blanche et ta ceinture dorée
Et nous irons tous deux au bal danser
La première danse, Adèle a bien dansé
La deuxième danse, le pont s'est écroulé
Les cloches de Nantes se mirent à sonner
La mère demande pour qui elles ont sonné
C'est pour Adèle et votre fils aîné
Voilà le sort des enfants obstinés
Qui vont au bal sans y être invités.
Rédigé à 13:24 dans Chose publique, Mode | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Dans la série parcourons la toile à la recherche de blogs intéressants, il y en a un que je trouve enchanteur : les aventures du Paf au Taf. http://lepafautaf.blogspot.com/
Monsieur LePaf, un Père Au Foyer, narre son quotidien entre ChèreEpouse, MonAîné, MonTerrible et MaPrincesse.
LePaf a créé un univers bien à lui, très évocateur avec ses plans, ses cadrages, sa mélodie et sa pudeur. Il est une fois un père de famille à la recherche de l'équilibre à apporter aux siens. Un homme de nuance, qui répond calmement aux injonctions psy contradictoires, aux "il faut faire ceci et non cela", messages dont nous, parents, sommes bombardés de toutes parts. C'est un père littéraire: il a mis en scène son quotidien pour nous entraîner au pays d'il était 100 fois, où s'expriment, servies par une belle écriture, les interrogations de parents de jeunes enfants. Où sont aussi retranscrites la spontanéité et la délicieuse créativité de l'enfance.
LePaf devrait avoir son édito dans un hebdo. Il devrait être publié en livre pour la jeunesse, tant la solidité du Paf est rassurante dans ce monde de pressions dès la tétine. A l'attention de Gallimard Jeunesse, l'École des Loisirs ou Milan, allez regarder de près ce blog : une histoire aux doux accents d'amour familial s'y noue, moments de pure grâce.
L'humour est mezzo, bien dosé, la poésie est reine, le blog est plus fin que fort, mais justement, quel bonheur d'écouter un éducateur qui n'impose pas sa morale et ses "il faut aimer comme ci et comme ça !" Au royaume de la délicatesse les parents sont rois. Au royaume de la pondération les enfants sont princes.
Baisers de la pine'up "mais qu'est-ce que je fous ? suis censée commencer la promo du prochain bouquin ?"
ps : la squaw LuneGrondante FemmeIdéale va préparer le dîner de ses enfants GrandCoyotte et OrchidéeSauvage. Son mari, BiteEpaisse GuerrierCourageux va bientôt rentrer, fatigué et heureux. Lisez le Paf au taf ; FemmeIdéale a parlé.
Rédigé à 19:51 dans Bons blogs, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)