Sur l'pont du Nord un bal y est donné : messieurs-dames, les 12 et 13 mars, réservez un triomphe à Corinne Bellier qui sera au festival du livre de Bondues (les Lillois avec nous) tandis que je représenterai Que reste-t-il de nos divorces à Cherbourg. Je dévoilerai la totalité des dates des réjouissances un peu plus tard. En attendant les notes "à chaud" (les salons du livre pourraient faire l'objet d'un roman), une question me taraude: Comment se saper pour les futures occases?
Gardez vos sarcasmes devant la futilité de cette interrogation: la coquetterie est une anti-paresse. C'est même une forme de respect. Qu'on soit classique, bobo, baroque ou militaire, la tenue traduit en partie l'individu et affirme, par certains codes, la volonté de ne pas se laisser aller. Souvent (pas toujours, mais souvent) j'ai remarqué que les personnes qui se fichaient de leurs vêtements cachaient soit une dépression, soit un fond de flemme abyssal. Et souvent aussi, les personnes très élégantes sont de grand(e)s bosseurs(euses) cf Giroud, Veil, Dati (et niceorimmorally).
Moi, j'ai toujours un détail qui cloche (lunettes sales, sac pas assorti, blush posé n'importe comment). C'est le défaut de la couleuvre qui sommeille et pas autre chose.
Mais pour les salons du livre, attention les mirettes : je serai nickel.
Oui ! j'ai trouvé la ceinture dorée !
Oui ! j'ai trouvé la robe blanche !
Baisers de la pine'up 3 Suisses qui espère ne pas connaître le sort des enfants obstinés
Sur l'pont du Nord, un bal y est donné (x2)
Adèle demande à sa mère d'y aller (x2)
Non, non, ma fille, tu n'iras pas danser.
Monte à sa chambre et se met à pleurer
Son frère arrive dans un bateau doré
Ma soeur, ma soeur, qu'as-tu donc à pleurer ?
Maman n'veut pas que j'aille au bal danser
Mets ta robe blanche et ta ceinture dorée
Et nous irons tous deux au bal danser
La première danse, Adèle a bien dansé
La deuxième danse, le pont s'est écroulé
Les cloches de Nantes se mirent à sonner
La mère demande pour qui elles ont sonné
C'est pour Adèle et votre fils aîné
Voilà le sort des enfants obstinés
Qui vont au bal sans y être invités.
La nuit l'a tombé sur la cité et Moqtar il est arrivé sur le scooter doré
Il chope la lumière par la f'nêtre et vois qu'cest allumé
Alors y fait Zoubida Zoubida
Qu'est ce que t'as à pleurer
C'est ma mère elle veut pas qu'jaille danser
Oualou ta mère
Mets tes babouches et l'chéchia doré
Monte sur ma mobylette et j'vais t'emmène danser.
Rédigé par : Le Nain | 29 janvier 2011 à 16:18
Et si je pendouillais Le Nain...(et sa Jeannette avec)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 29 janvier 2011 à 17:32
Aux Aygalades, grand bal y est donné
Aux Aygalades, grand bal y est donné
La belle Zizou voudrait bien y aller
La belle Zizou voudrait bien y aller
Ho dis, ho Man, je veux aller guincher
Ho dis, ho Man, je veux aller guincher
Non non ma fille, t'iras pas gameller
Non non ma fille, t'iras pas gameller
Arrive Felly sur sa Honda volée
Arrive Felly sur sa Honda volée
Allez, viens Nine, nous on va s'esbigner
Allez, viens Nine, nous on va s'esbigner
Dans la Gineste y se sont estanqués
Dans la Gineste y se sont estanqués
La selle de Harley, elle est estramassée
La selle de Harley, elle est estramassée
La queue de renard est tout estransinée
La queue de renard est tout estransinée
Les cacomanies y se sont décollés
Les cacomanies y se sont décollés
Fan de putain, les cacous du quartier
Fan de putain, les cacous du quartier
Devant le vivi, y se sont estrassés
Devant le vivi, y se sont estrassés
(parlé)
Conclusion et moralité :
Felly et Zizou, y se sont plantés, mais alors bien bien
Oh putain, la Gineste dis, c'est pas une route, c'est un vire-vire
Peuchère, Felly, y s'est retrouvé, il avait une figure de poulpe
Quand même ils ont fait un brave vol plané, pour de bon
T'es allé, toi, au baletti ?
http://www.youtube.com/watch?v=OPCAPyAnQ2g
Rédigé par : Caritate | 30 janvier 2011 à 09:51
Tu préfères quelle version, Caritate ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 janvier 2011 à 11:16
J'ai toujours détesté cette chanson donneuse d'horribles leçons de morale. C'est quand même payer cher une désobéissance ! Mais les deux pastiches m'amusent, quel qu'en soit le côté de la Méditerrnanée.
Rédigé par : Caritate | 30 janvier 2011 à 22:49
Il fut une (courte) époque dans ma vie où quelqu'un me dénomma Jeannette. Je ne veux pas être pendouillée avec Le Nain, non non, s'il te plaît !
Rédigé par : Caritate | 30 janvier 2011 à 22:52
je déteste aussi ces chansons, qui marchaient cependant sur mon imaginaire de gosse : épouvante devant la désobéissance et culpabilité bien ancrée au fer ds la cervelle...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 janvier 2011 à 23:16
Pendouiller : un des verbes les plus glaçants que je connaisse
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 janvier 2011 à 23:17
De quoi enrichir les psy des années plus tard !
Rédigé par : Caritate | 31 janvier 2011 à 04:32
C'est fait (psy à la retraite dorée!). Conclusion : la culpabilité peut m'aider. ouioui
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 janvier 2011 à 10:55