blog de Valerie Pineau-Valencienne

Joyeux noël, Aymeric

Encore un disciple de Resse Tonnerre Grondant, celui-ci... Et il y en aura d'autres, dans ma hotte de mère noël. Aymerci - c'est ainsi que je le surnomme -, alias niceorimmorally, est un twittos au raffinement sans fin.
Un éditorialiste qui fait partager ses points de vue à voix basse et rapide.

Un Nantais d'origine, greffé à un Finistère conjugal de vacances,
un Parisien au quotidien écartelé entre écriture et marmaille.

Joyeux noël, Aymeric ! Le Nantais est moqueur. Tu l'es, avec une modération presque suspecte. Le Nantais parle à toute allure. Tu me bats, c'est dire ! Le Nantais aime les belles choses et Aymerci... aussi.

Une icône pour Aymeric ? Que dirais-tu de Paul Smith ? Vous avez le même tempérament semi baroque (un langage de cinéphile pour qualifier les classiques qui ont une touche de fantaisie), le même calme ironique.



Un voyage ? Le Royaume Uni est trop pléonastique pour toi, by Jove. je suggère l'Inde, pour les english tea sous les couleurs de Bénarès.

Un livre ? J'hésite encore. Un beau. Très beau. Peut-être celui-ci

Ou celui-là, dans la veine Le major parlait trop (très dur à trouver, épuisé)
Bien sûr, je suis certaine que tu possèdes cette bible 

 A un 2011, au club des capricornes à créer, pour siffler des Loch Lomond dans de confortables fauteuils   accompagnés de toasts mayo-épinards, ou frites, pour certain(e)s.
Baisers de la pine'up qui a profité un peu malhonnêtement de ce billet pour exprimer son attachement inconditionnel à sir Paul mais je pressens que le Nantais ne m'en voudra pas.

 

Joyeux noël, Caritate and co

Là, c'est un joyeux noël tir groupé. C'est vrai, Caritate, t'as déjà eu ta note pour toi toute seule, un peu de partage : JOYEUX NOËL AUX NORDISTES (ils se reconnaitront).

Habillons la note aux couleurs de Lens Gryffondor : rouge et or (pour ceux qui n'ont pas lu Harry Potter, vous l'avez dans l'os mais Gérard comprendra, lui).

A Caritate : une silhouette mode pour les réjouissances... Profite de ta taille de guêpe pour la jouer toréador. Toréador sobre, hein, façon   (une tenue qui irait aussi tb à Linda, chacun peut piocher dans le noël des autres, bien sûr).
Sinon, même si je ne suis pas fondue du rouge et noir, la longiligne mannequin H&M assume bien le pouvoir troublant de l'androgynie 

A toutes les pétillantes nordistes, la marque suédoise sus-citée fait des effets de style notables pour le réveillon
Un petit tour au pays du design, l'atout maître du septentrion.
Oui, les froidures exacerbent les imaginations, les intérieurs baroques ou épurés, le sens des couleurs pour atténuer la déprime de la nuit hivernale. Connaissez-vous ce viking ? Verner Panton, un Danois aux faux airs d'Hemingway, qui fut un des principaux designers des années 60. Il osait le psyché et a créé un salon aux couleurs lençoises gryffondoriennes
Un objet festif, pour siroter la gueuse ? que pensez-vous de ce tabouret ?
et de ce fauteuil
Pour plus d'infos sur cet artiste - il s'appelle Christian Poux - voir son site : http://www.quietness.fr
Un voyage, amis polaires ? Dans un igloo cathédrale

pour mieux se réchauffer dans les peaux de bêtes, vos délicates carnations ne supportant pas  les tropiques.

Un livre : Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède ou, bien sûr, le somptueux Archives du Nord. 

 

Vous donnerai-je ma recette de pain d'épice ? Nan.
Mais je vous embrasse, foi de pine'up, qui raffole des lanternes danoises (voir le site Esprit Nordik) pour y coller ses bougies multicolores

Joyeux noël, Fredouat

Maintenant que ce talentueux marketeux geek
a trouvé travail à la capitale, on pourrait envisager un moyen de se rencontrer (c'est pas avec cette neige qu'on va y arriver mais trêve de vœux pieux, la chose se fera). Fredouat, rencontré, comme Lôtre, sur le blog de mossieur Resse, est un ami virtuel avec passage programmé au réel.

Qui est Fred ? un jeune homme intelligent, c'est certain. Érudit, nuancé, une crème.  Un géant, bâti comme les rugbymen de sa contrée natale. Plus grand que De Gaulle ! vous imaginez ? C'est pas la neige qui va le flanquer par terre, c't homme-là !

Mais si Fred a la vigueur des chênes, il  a la sensibilité, la flexibilité du roseau.

Joyeux noël, Fred !

Un plat (tu vas me tuer) : des... girolles, bien sûr

Un voyage : Le Japon, pour ta curiosité marquée pour ce pays, que tu exprimes à intervalles réguliers.

un objet : une œuvre de Yoshimoto Nara

Un livre : le clan des Otori. Une épopée dont on ne se lasse pas.

Un manga : le sommet des dieux.

Un magasin : Monop' (je t'offre une nuit entière pour y acheter toutes tes provisions, tu as raison, le nouveau packaging est très soigné)

Un canapé pour te reposer après le labeur : une vautraille absolue.

Pour tes multiples connections, l'Ipad, peut-être...

Un vase ? un IKEA, hin hin

Baisers de la pin'up sailor moon (dieu qu'elle est moche)   et vive les poussins blogueurs.

Ingalls : "t'écris à qui, là ?

- A des amis, voyons...

- Fred, Lôtre, c'est qui ces gens là ?

- DES AMIS ! Il t'aiment beaucoup, d'ailleurs"

C'est bon, Ingalls est calmé

 

 

 

Joyeux noël, Linda

 Salut, Gabono-périgourdine ! Salut, truffe noire !

Linda S est une des plus belles rencontres de FB, saluons-la comme il se doit. Vous en connaissez beaucoup, vous, des culottées qui aiment un livre
tant et si bien qu'elles arrivent à insérer une publicité du bouquin dans le journal de leur ville?  alors que ce n'est pas du tout leur boulot? Quelle attachée de presse tu ferais...

D'abord, rien que pour toi et pour ton fils, un VOYAGE. Brésil..., parce que tu as le plus beau derrière du monde pour danser la samba (et le nom qui va avec).

Pour assoir ledit postérieur, le tabouret "bishop" d'India Mahdavi

Ensuite, du blé, plein de blé pour ton assoc 

http://www.facebook.com/posted.php?id=157933664244695

Puis, emplettes de coquette sur la toile, et là, merci qui ? Merci une revue trimestrielle au titre impossible, à la mise en page consternante, mais qui se révèle une mine de bons conseils modeux. j'ai nommé... Public Look.
Au rédac'chef : vos journalistes méritent une augmentation (pour une fois que je fais des compliments aux journalistes). Ce magazine occupe le créneau "fouinons sur les sites de vente par correspondance pour traquer la perle", un jeu qui m'excite.

Pour toi, princesse Samba, j'ai trouvé quelques pistes :

Pour jouer à la méchante, un sombre rouge à lèvres MAC

Pour te faire une chouette coiffure : http://www.modareysalon.com/

A glaner chez   http://www.3suisses.fr/ un perfecto pour ton côté rebelle...

Dans ce site vintage  http://www.shopspanishmoss.com/

cette veste t'irait à ravir...
Autre pépite :

http://www.wholesale-dress.net/

un site CHINOIS, énorme, avec des fringues à 7 dollars comme celle-ci Tremble, La Redoute (mode très moyenne, en baisse), l'Empire du Milieu va nous couler.

C'est pas dans ELLE qu'on déniche de telles affaires, parole de chineuse.

Et enfin, en hommage à notre balade aux Halles, un petit http://www.newlook.com qui mettra en valeur ta silhouette callipyge.

Une robe pour aller danser... Ah, les riches heures de Saint-Laurent auraient été faites pour toi...

Grosses bises de la pine'up vpvip, un smack à Sam, et au prince charmant que 2011 te réserve (j'en ai pô trouvé dans Public Look).

Joyeux noël, fiston

Faut-il appartenir au club des sagittaires ou à celui des capricornes ? A celui des anniversaires AVANT Jésus, ou APRÈS ? Question cadeaux, les centaures sont gagnants. Quelle chance, cher Max, d'être né le 6 décembre, époque où l'on se dit "perdu pour perdu autant claquer du blé, on fera gaffe en janvier". C'est une native de nivôse qui vous parle, et je sais ce que je dis : décembre est un mois de choix pour recevoir double ration de jingle bells et autres tanenbaums.

19 ans déjà que cette crevette est sortie de mon ventre. Joyeux anniv et bon noël, forte tête, qui revient au bercail ce soir pour fêter son avènement (je doute le voir à la messe de minuit, alors profitons-en). Les fils grandets, c'est assez agréable. Surtout quand ils ont quitté les lieux, et qu'ils débarquent, verts et assommés de boulot, vous claquer une bise entre deux partiels.

Attendrissement... comme tu as été un gamin drôle... Insupportable, mais drôle... Et bavard! Et gourmand! (les chiennes ne font pas des chats). Quand tu vivais encore parmi nous, je cuisinais pour 7 (nous étions 4).  Tes idoles ? Mc Queen, Ventura, Audiard, Eastwood, Gabin, le hard rock sous toutes ses formes,  tu es une graine de macho MAIS TU AS UN BON FOND. Tu méprises les réseaux sociaux et tu ne liras jamais ma prose: "lire un de tes livres ? euh, j'veux pas dire mais ça m'gêne". Aux histoires de Batman que j'ai inventées pour toi, jusqu'à ne plus avoir de salive, aux claques méritées que tu as pu recevoir, au mot "pardon", qu'il t'est très difficile de prononcer, à ta sensibilité à vif et à ta mauvaise foi tellement gigantesque qu'elle en devient risible, à ton humour vache, cher fils, merci d'exister.

A défaut de t'offrir un manuel de comment se comporter avec une jeune fille charmante - suis naturellement préventive -, je pense que parmi ces panoplies, l'une d'elle fera l'affaire...

Baisers d'une pine'up qui sait... qu'on ne sait jamais. Allez, préparons le gratin dauphinois pour 10 et la tarte au chocolat. QUOI ? TU VOULAIS UNE VESTE EN CUIR ANNÉES 80 ? Comme dans "faites entrer l'accusé " ? Nom d'un Hondelatte, mais c'est über sexuel, ça, non ?

 

Joyeux noël, Lotre

Dans la fascinante et dangereuse aventure du net, on clique sur des gens. Certains vous plaisent, et Lotre me plait. Pourquoi ? Difficile à dire. Un ton. Une façon de twitter (donc de se mettre en scène) sans affèterie ; sans franchise brutale, non plus. Oui, je follow Lotre, qui change de tête et de carnation de peau comme dans Mission Impossible et qui ne s'étend pas sur ses baisses de moral, juste un peu, suffisamment parfois pour m'inquiéter. Et puis il repart, follower impénitent, bavarder avec ses amis. C'est avec ce personnage que j'inaugure la série des "Joyeux noël !".

Chaque note, avant ces fichues fêtes, sera dédiée à un(e) lecteur(trice). Rien que pour elle ou lui, il y aura ma liste de cadeaux virtuels.

Alors, Lotre ? Comment te gâter ?

- Tu es gourmand
Un siège confortable, une série à portée de zapette et une boîte de chardons pastels devraient t'aider à passer sans secousses la torpeur de l'hiver

Tu n'aimes pas la neige ? Un voyage en Californie pour transplaner vers des climats cléments...

Un livre ? qu'il soit drôle

Un plat ? du roboratif, mais parfumé aux bonnes choses du terroir
Un animal ? le plus touchant possible

 Un lieu pour tes vacances d'été : cet endroit oublié des bobos, en Vendée, qui s'appelle la plage du Veillon.

Regarde bien ces photos, et surtout la forêt de chênes verts, qui enserre le lagon : un trésor y est caché (c'est vrai).  L'énigme est la suivante :

Au pied d'un chêne fourchu

Au vol d'un chapon gras

Le trésor tu trouveras

(paroles des moines de l'abbaye du Veillon, Moyen-Age)

Baisers de la pine'up en mode mère noël

 

Je ne suis pas digne d'être Bobo

Hier, il m'est arrivé un truc étrange... J'errais dans le sublime quartier du Marais, en me demandant, comme d'habitude, pourquoi cet endroit me déprimait. La place des Vosges m'a toujours provoqué des malaises, la sensation d'être en prison. "Mauvaises vibrations, pô grave", me serinais-je en remontant la rue du Temple pour arriver à Rambuteau. Suis alors entrée dans la célèbre librairie de Mme Colette. Je cherchais deux livres, Une femme drôle, de Maryline Desbiolles, qui explore la personnalité de Zouc
et Le manifeste Chap de Gustav Temble et Dick Darkwood.
Très gentiment (je bafouille toujours de timidité dans cette librairie), le vendeur m'a expliqué qu'il n'avait plus ces deux livres, mais il m'a parlé de l'ouvrage d'Hervé Guibert, Zouc par Zouc qui venait d'être réédité. Un quidam au regard intense s'est mêlé à la conversation : "quoi ? vous n'avez jamais lu cet ouvrage ? c'est mon livre de chevet ! ". Il avait l'air gentil et allumé. J'ai pris le petit livre des interviews de Zouc par Guibert, puis je suis sortie pour aller déjeuner. Connaisant mal le quartier, me suis engouffrée dans le premier restau venu. Un truc végétarien. Décidément, ça n'allait pas fort. Dans la salle, deux couples  grignotaient du boulgour arrosé de jus de cranberries. J'ai balbutié : "le plat du jour, s'il vous plait," et j'ai commencé à lire... Au mot "neige", Zouc dit : "j'avais un excellent contact avec la neige : je me promenais dans les rues à la nuit tombée, j'entendais mes pas. Il y avait ma solitude et moi". La mienne est devenue terrible quand, soudain, un plat malodorant fut posé sur la table, une fondue de poireaux à la quinoa. Je n'ai rien dit, j'ai bouffé ce plat diététique et lourd en jetant des regards affolés à la salle, morne et lasse, toute de noire habillée. Était-ce le livre, qui agissait comme un venin de colère? Je suis devenue complètement barrée dans ma tête. J'ai eu envie de jeter la quinoa sur mes voisins, me rouler par terre, crier ma détestation de ce quartier... "Vite, filons !" a  chuchoté ma voix équilibrée. Je me suis précipitée dans un taxi et j'ai demandé, d'une petite voix : "la grand-place de Boulogne-Billancourt, s'il vous plait". Pendant que le taxi roulait, j'ai pensé à mes goûts de petite fille. Enfant, j'aimais les cinglés. Je n'aimais d'ailleurs QUE les cinglés. Zouc me faisait tordre de rire, ce qui est peut-être bizarre pour une gamine. A présent, sa voix me fait peur : je sens que mon côté spongieux n'est pas loin du plus noir désespoir, et que l'équilibre durement gagné peut vite se déchirer. Alors, j'ai fait ma bourgeoise boulonnaise (un concept que Dominique va aimer), j'ai été ressusciter devant le Pathé de Boulogne, j'ai pris un sandwich bien gras chez Lina's et j'ai observé les familles qui couraient dans le froid. Il n'y avait plus moi et ma solitude, il y avait moi, les gens et ma solitude. Personne n'aurait pu déceler mon désarroi, je suis championne du sourire radieux. Ma ville est devenue un baume. Ses franchises (Gap and co) m'ont rassurée. Ses vieilles boutiques ("Au bas prix") aussi. Je suis retournée lentement à la maison, apaisée. Je me suis arrêtée pour claquer la bise au vendeur de la boutique Orange. Ouf, le spleen était derrière moi.

Baisers de la pine'up beurregeoise qui a besoin d'un cadre strict pour pénétrer dans l'univers hurleur de Zouc sans risquer sa peau

Bling et Blang

Noël arrive, avec ses décorations scintillantes et, sur certaines maisons, des particuliers customisent leurs façades à grands coups de pères noël lumineux, de guirlandes et d'échelles multicolores qui clignotent comme des phares de porsche. A côté de cela, ma chère (et riche) ville de Boulogne a ressorti ses maigres spermatozoïdes¨ qui ornent, discrets et pitoyables, les platanes moribonds du boulevard Jean-Jaurès.

D'où ma réflexion du jour : le bling bling est-il forcément à jeter aux orties ? Vous vous moquez des proprios de pavillons paumés dans la cambrousse qui jouent le jeu à fond ? Pas moi. Au sortir d'une départementale, dans ce chouette pays, on peut tomber durant une méchante nuit d'hiver sur une maison de Babel qui ruisselle de joie électrique. Ingalls ricane, moi, je fonds. il existe même des concours récompensant celui qui aura customisé son habitat de la manière la plus festive. Je crois que le champion est un Nordiste, mais je n'en suis pas sûre.

Bling bling, ou aimer le voyant ? Et pourquoi pas ? 

Grincements de dents du pays en crise, qui préfère la discrétion blang...

Le français est snob. Oui. Et sans discernement, aussi. En gros, mieux vaut passer de superbes et discrètes vacances présidentielles aux frais du contribuable dans les palaces égyptiens ou marocains de bon goût  (voir prédécesseurs) plutôt qu'exhiber un torse bronzé dans la maison de vacances d'une riche épouse qui nous coûtera que dalle si ce n'est une éruption de boutons de jalousie. 

Et puis, le bling est-il plus cher que le blang ? pas certain...

On se pince le nez devant des robes en lamé (ça fait cher)

mais on ne dit rien sur le cachemire triple fil signé...

Ne croyez pas que la sacro-sainte simplicité soit abordable : la plupart du temps, elle nécessite un budget astronomique.

Dans mon enfance bercée par le Général, à l'école, on portait l'uniforme. Est-ce que cela nivelait les différences sociales ? Absolument pas. La bcbg en avait un mieux coupé, ses cheveux au carré barrettés et son absence d'oreilles percées, ses Clarks ou babies à brides la siglaient "fille de".

Attention aux soi-disant signes extérieurs de richesse : j'ai connu des familles blindées qui s'habillaient comme des clochardes pour aller à l'église. Elles étaient assises sur des tas d'or !

Baisers d'une pine'up bling blang qui pense que la discrétion peut être parfois le symbole du plus grand orgueil qui soit... Et si je n'achète pas de vêtements hors de prix, ce n'est pas par radinerie ou par "chuis au dessus de cela", c'est parce que j'ai une nature peu soigneuse. J'ai toujours pensé que les très beaux habits se méritaient. Qu'il fallait les entretenir. Et si je chéris certains êtres humains, je suis une bordélique négligente avec les objets inanimés (qui ont une âme).

pps : j'aime les Ray ban, quand même... Quel dommage que le modèle "aviator" ne m'aille pas, je l'adore !