Non, je rigole. Mais à la veille de mon anniversaire, dénicher concrètement un ingallsien pur jus, c'est une jubilation sans nom!
Baisers de la pine'up sans Ingalls, je meurs
Non, je rigole. Mais à la veille de mon anniversaire, dénicher concrètement un ingallsien pur jus, c'est une jubilation sans nom!
Baisers de la pine'up sans Ingalls, je meurs
Rédigé à 19:49 dans Chose publique | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Pas si mal d'être capricorne, nom d'un Depardieu-Elvis-Dietrich-Bowie-Molière...
Baisers de la pine'up pas touche aux monstres sacrés, aux mythes bigger than life, aux inspirants, Bardot en tête, qui ont donné encore PLUS qu'ils ont recu et qui l'ont fatalement payé. Elvis est mort d'ennui, de dégoût d'une humanité trop petite pour lui, Marilyn l'avait devancé dans le désespoir, et nos deux Français capables de rivaliser à ces sommets ont des traces durables de carbonisation. Je ne les aime que plus, nom d'un Warhol qui touchait sa bille question iconographie du XXe.
Rédigé à 19:38 dans Actualité, Chose publique, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Parce que son esprit me fait penser à Ingalls. Parce qu'Ingalls fume des Winston. Parce qu'il fut un homme politique de légende. Parce que je rêve qu'on en ait un dans ce detestable pays. Un florilège des Churchilleries en attendant de voir à quelle sauce nous serons engloutis: aigre douce? chutney? ketchup?
"Le socialisme, c’est la philosophie de l’échec, le credo des ignares et le prêche des envieux"
(celle-là, je l'adore particulièrement, je l'ai vérifiée à titre perso, nom d'un Torreton!)
Rédigé à 19:48 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Extraits de l'interview donné par les Rita à Télérama en 2007. Vous remplacez le nom de Renaud par Noah (ou Biolay) et vous vous apercevez que l'état d'esprit est le même dans l'hexagone. Ah, s’il pouvait y avoir plus de Chichin en France… Je fonde de grands espoirs sur les enfants de Fred et Catherine.
« Variéty est enfin le disque plus épuré que vous annonciez depuis
toujours.
Fred
Chichin : On
a surtout retrouvé un état d’esprit. Tout au long des années 90, on a été un
peu largués. C’était l’époque du grand métissage, et on a commencé à mélanger
un peu tout. Ça n’a rien donné. Ce n’est pas parce qu’on met un bassiste de
funk, une guitare acoustique et un batteur chinois que c’est forcément plus
intéressant. On y a juste perdu la pêche qu’on avait aux débuts des années 80.
On s’est fait piéger par le musicalement correct français.
Mais ce
métissage a commencé dès vos concerts il y a vingt ans, non ?
Fred
Chichin : Au
départ, on a pris des musiciens américains parce qu’on ne trouvait pas de
Français qui « groovaient » comme on le souhaitait. Dès qu’ils swinguaient un
peu, c’était des jazzmen, ce qu’on ne voulait pas non plus. C’est drôle, les
gars avec qui on joue aujourd’hui étaient encore ados à l’époque de C’est comme
ça. Et c’est la première fois que je m’entends bien avec des musiciens
français. Malgré le décalage de génération, on a les mêmes racines musicales…
Avec eux, j’ai retrouvé ce que j’aimais profondément : la musique occidentale,
tout bêtement. Pendant des années, je m’en suis éloigné. C’est toujours
intéressant intellectuellement d’explorer, de chercher ailleurs, mais au niveau
du résultat artistique, ça l’est assez peu. Quand je repense à tous les bidouillages,
les prises de tête pour utiliser tel son ou tel instrument parce que c’était la
mode. On se retrouvait avec un plat sur lequel on entassait la mayonnaise, le
ketchup, trois cornichons… Comme on n’est pas nuls, il y avait toujours trois
bonnes chansons, mais dans l’ensemble, c’était des assemblages d’éléments de
l’air du temps. Et je trouve que presque toute la musique actuelle n’est que ça
! J’entends très peu de choses spontanées, qui jaillissent d’une vision
personnelle.
Les
Rita Mitsouko, groupe des plus singuliers et déterminés, n’ont pas pu résister
à la pression ?
Fred
Chichin : C’est
dur d’aller contre la société dans laquelle on vit. Surtout quand on fait de la
musique. Les ambiances dans lesquelles on baigne nous imprègnent forcément. Il faut
accomplir un effort considérable pour faire un retour sur soi-même et revenir aux choses essentielles.
C’est tout l’inverse du message ambiant de l’échange, du brassage, de l’écoute
de l’autre qui, artistiquement, dilue tout. Il faut arrêter avec l’intellectualisme
et revenir au physique.
Comment
s’est faite la rencontre avec Catherine Ringer ?
Fred
Chichin : Catherine
était ce que je cherchais depuis toujours. Une chanteuse. Quand je l’ai
trouvée, je savais que c’était bon. En premier, j’avais craqué sur la fille. Il
y avait une affiche pour un spectacle avec elle en gros plan. J’ai auditionné
pour être musicien, je l’ai vue, elle chantait super bien. Après, il ne me
restait plus qu’à lui démontrer que ce qu’elle faisait était nul. Je l’ai donc
débauchée. On est partis, les autres ont pleuré mais c’est comme ça : ils
étaient mauvais… J’étais fasciné par les chanteuses de rock, j’adorais
Jefferson Airplane et Janis Joplin. Il y a toujours une dimension supplémentaire par rapport aux mecs. Mais
il y a peu de chanteuses parce que les mecs font peu d’efforts pour cerner,
s’accorder à la sensibilité des femmes.
Votre
passion pour la musique remonte à loin ?
Fred
Chichin : La
musique, c’est ma vie, depuis toujours. Elle m’a sauvé. J’habitais à
Aubervilliers, dans une tour qui donnait sur des toits et des usines. J’étais
un gamin un peu fantasque, plongé dans Jules Verne. Tout jeune, j’étais
confronté à une contradiction flagrante : mon père était un communiste fou de
westerns. Il était critique de cinéma mais, à cause de ses convictions, il
voyait les westerns en cachette. Parce qu’officiellement il fallait détester le
western américain, pur produit de l’idéologie impérialiste US. Quand on va voir
des westerns avec son père en douce, comme si c’était un crime, on a vite un
peu de mal avec le communisme. Sinon, mon père fréquentait les situationnistes,
j’ai lu Marx, Aron, etc. Autant dire que j’ai appris le nihilisme et cette
culture de se construire dans la haine de ce que l’on est. Tout ce qui n’était
pas blanc était formidable, tout ce qui était blanc était mal. J’ai été élevé
là-dedans. Il fallait admirer les Black Panthers. Toute la musique que j’aimais
était honnie, jugée décadente, impérialiste. La seule musique admise, c’était
Le Chant des partisans. Il fallait toujours que je défende mes goûts, que je me
batte pour eux.
Pour
reprendre un de vos titres emblématiques, Y a d’la haine…
Fred
Chichin : Exactement.
Notez que ça fait un moment qu’on l’a écrite, cette chanson. Chez les Anglo-Saxons, la
haine a toujours été la source du meilleur rock, des Stones aux Stooges. C’est
pour ça que le rock n’a jamais marché en France. Du moins, le vrai,
l’authentique. Le rock original est devenu le twist, le rap est devenu le rap à
l’eau, ou le rap débilo-facho primaire. Je suis un fan du rap US de la première
heure, celui qui avait autre chose à dire que « bande d’enculés, on veut plus
de sous ! ».
Pourquoi ce
titre d’album, Variéty ?
Fred
Chichin : Variéty, ça signifie diversité et non
pas soupe uniforme. C’est aussi un clin d’œil à la variété française d’avant,
celle d’un Claude François : je ne l’appréciais pas spécialement, mais, comme
tout le monde, je l’entendais à la radio. Joe Dassin, aussi. Moi, j’aimais les
Beatles ou les Rolling Stones, mais il faut reconnaître que c’était écoutable.
Ces types savaient jouer du piano ou de la guitare, chanter. Ils connaissaient
leur métier. On a perdu ça, je crois. Cloclo, il a eu du succès parce que
c’était un super danseur et il avait un très bon répertoire. Ce n’était pas
dur, il pompait le « top 10 » américain de chez Motown. Sauf que, maintenant,
j’en connais plein qui pompent tout autant les Américains, le R’n’B et
compagnie, et c’est affligeant… De toute
façon, en France, il y a qui ? Philippe Katerine, Rachid Taha, et puis Etienne
Daho. Ils font ce qu’ils disent et ce qu’ils veulent. Ils ont tout mon respect.
Mais Manu Chao, non, par exemple. Ce n’est pas un musicien. C’est un politique.
Comme Renaud. Ils prennent la musique en otage pour faire du militantisme. La
musique, c’est un paillasson sur lequel ils s’essuient les pieds. Derrière, je
n’entends qu’une bande de suiveurs qui se préoccupent de préserver leur pré
carré. La musique, c’est
un vrai travail et c’est dur. Mais en France, on ne travaille pas, on se
contente d’un tout petit niveau musical. Je trouve terrible qu’on
accorde moins de crédit à Daho qu’à des types comme Doc Gynéco ou JoeyStarr.
Vous
avez pourtant fait un duo avec Gynéco, non ?
Fred
Chichin : Ah,
oui, bien sûr, quelle créativité ! « Ah si j’étais riche, lalalalalala. » Le
discours d’un Gynéco peut se résumer ainsi : « Si j’étais riche, je
m’achèterais une Porsche et je t’emmerderais, bâtard. » Je les connais bien ces
types, j’ai travaillé avec eux. Je suis resté deux mois avec une quarantaine de
rappeurs. C’est édifiant sur le niveau et la mentalité… Le rap a fait énormément de mal à la scène
musicale française. C’est une véritable catastrophe, un gouffre culturel. La
pauvreté de l’idéologie que ça véhicule : la violence, le racisme anti-Blancs,
antioccidental, antifemmes… C’est affreux.
D’où vient cette passion
pour Léo Ferré ?
Fred
Chichin : J’ai
été subjugué vers l’âge de 14 ans. Ma base, ce sont les Beatles, Léo Ferré et
Prokofiev. J’écoutais autant Ferré en boucle que les Beatles. Brassens aussi,
mais ce sont les textes de Ferré qui m’ont marqué. Une chanson comme La
Solitude, avec cette idée : « Il faut aller laver ce qui nous reste de
conscience dans les laveries automatiques », c’est formidable. Il avait tout
compris. Si on a vraiment eu un grand artiste dans la musique populaire,
visionnaire, capable de s’exprimer aussi bien seul au piano, avec un groupe de
pop électrique ou un grand orchestre, c’est lui. Il composait, écrivait les
arrangements et était un immense poète. Léo Ferré devrait être reconnu comme un monument
culturel. Eh bien non. En France, on préférera toujours Renaud. Ferré est haï,
c’est normal, car personne ne détestait plus que lui l’establishment. Et
l’establishment le lui rend bien. Renaud, lui, il a tout bon : il est
antiaméricain, il est contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est
contre. Il suffit d’aussi peu pour toucher un maximum de gens en France.
Marcia baila ou Les Histoires d’A. interprétés à la Nouvelle star, ça vous fait quoi
?
Fred
Chichin : Rien
à cirer. On sert juste d’alibis culturels, de garants de crédibilité. Même aux
Restos du cœur, ils ont joué une chanson des Rita. C’est pareil. Ça la fout mal
si on n’y figure pas. Pour eux, ça donne une illusion d’ouverture. C’est
toujours un peu de crédibilité de gagnée. Mais je ne suis pas naïf. Je connais
toutes les combines, toutes les manipulations. »
Baisers de la pine’up qui ne se sent plus toute seule (Ingalls non plus)
Rédigé à 11:46 dans Chose publique, Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Je chantonne, sur l'air du cinéma de Minuit... la la... lalalalalala...lalalalalala...la...lalalalalalalalalalalalala
1968 1970, sauvée de la ruine par la princesse Grace et enterree en 1975 à Monaco
Baisers de la pine'up de toute façon, c'est la fin du monde... Aurai-je temps d'aller en Suisse me recueillir sur la tombe de mes adorés?
Rédigé à 20:30 dans Chose publique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le départ de Gérard Depardieu met une partie des twittos en rage et excite à un point jamais atteint les indignations du gouvernement. Même Bernard Arnault n’avait pas provoqué pareilles insultes, j’ai pu lire sur le mur d’un twitto avisé et plutôt modéré un « casse-toi, gros con » que j’ai trouvé particulièrement de mauvais goût. La lettre de Seigneur Gérard est pourtant réfléchie, polie, assez digne.
« Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés ».
Cela fait écho à la fine observation de Le Nain sur ce blog ; Le Nain excelle dans les parallèles historiques et celui-ci me semble lumineux :
Louis XIV, il est vrai en partie abusé par son entourage, chassa les protestants du royaume de France, privant le pays d'un artisanat de qualité et d'entrepreneurs acharnés, ce qui fit la fortune de Berlin. Nos socialistes, aveuglés par une idéologie d'un autre siècle, font de même, ils forcent à l'exil une partie des forces vives de ce pays, taxent à mort ceux qui restent et s'étonnent de la montée du chômage et du manque d'envie d'entreprendre.
Quos vult perdere, Jupiter dementat disaient déjà les Romains. Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre.
Vous êtes hors norme, Lord Gérard. Votre succès, non seulement vous le méritez au centuple, mais vous faites partie de ces monstres sacrés qui auraient réussi dans n’importe quel pays. Trop de présence, trop d’emphase, trop de style pour être ignoré. Vous êtes littéralement hors frontière.
D’une certaine façon, réjouissez-vous des insultes, elles sont émises par des gens qui sont un peu limités. Qui, partant du principe qu’ils ne peuvent réussir leurs rêves, vous en veulent, avec une jalousie aussi acharnée que leurs frustrations.
Vivez votre nature tourmentée loin des petitesses que notre pays semble produire en accéléré. Je vous admire infiniment plus que tous les membres du gouvernement. Je sens que le prix à payer pour être vous-même est lourd, très lourd. Mais j’espère que vous continuerez à m’éblouir.
Gardez votre… Panache. La France l’a perdu.
Baisers de la pine’up qui méprise celles et ceux qui jugent Gérard Depardieu
Rédigé à 13:25 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (32) | TrackBack (0)
Le compère
passe la frontière, la plus belle voix du cinéma français se casse donc lui aussi.
Je ne vous jette pas la pierre, Gérard, vous avez rapporté à ce pays bien plus d'oseille que les donneurs de leçons du Monde. Eclatez-vous, gâtez vos amis, VIVEZ SANS COMPLEXE, super Gégé de Châteauroux ! De toute façon, votre hôtel particulier parisien suintait la tristesse, l’agent mal dépensé en une ode au lugubre « bon gout » (faites moi penser à ne jamais faire appel à votre architecte). Comme si vous en aviez honte, de cet argent, dans cette contrée qui fait semblant de le détester. Le plat pays sera le votre et l’Etat français n’a qu’à s’en mordre les doigts. Regardez-vous plus que jamais dans la glace et évitez de trop picoler, c’est tout ce que je vous conseille. A l’autre à présent, ce pignouf qui pète dans la soie et qui se permet de vous étriller : oui mes amis, nous n’avons que les yeux pour pleurer, il nous reste dans ce beau pays super Sardou, sa mine renfrognée, ses gros trous de nez vengeurs et ses attitudes de nouvel apôtre « yeah chuis-dans-le-vent-j’ai-comme-trophée- à-mon bras- une -ex -rédac -chef -de -ELLE -c’est -vous –dire- si -je -suis –hype. » Même pas en rêve mon pauvre vieux car contrairement à Seigneur Gérard, toi, Michel, tu fais partie des blaireaux qui resteront blaireaux, Anne-Marie Perrier à ton bras ou non. Vieillir en babouin lifté jaloux de l’aura des autres, c’est ton problème. Continue à avaler des antidépresseurs par poignées entre deux pics contre Johnny ou Depardieu, pas de bol, tu n’auras jamais la lumière du premier ni l’épaisseur phénoménale du deuxième.
Baisers de la pine’up qui adore le nouveau Belge, aussi à l’aise dans la comédie que dans la tragédie
Rédigé à 17:57 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Et Quid des autres enfants de la mère porteuse
Il est beaucoup question de compassion sur les forums qui traitent des sujets de société sur internet aujourd'hui.
Il n'est qu'à taper "gestation pour autrui" sur les moteurs de recherche, pour s'en rendre compte. Les forums convoquent nos imaginations, afin de nous conduire à mesurer la réelle souffrance des parents dans l'incapacité à procréer. L'imagination conduit à une compassion légitime qui nous entraîne naturellement vers le souhait de soulager ces manques. "Où est le problème", me direz-vous, puisque des femmes généreuse sont prêtes à prêter, louer, leur utérus pour faire cadeau d'un bébé à un couple stérile ? Une souffrance, un don, un soulagement.
Quand un cas de conscience se pose, j'aime convoquer mon imagination dans toutes les directions. J'ai investi la souffrance indéniables des parents stériles dans un premier temps.
Je change de point de vue, je m'intéresse désormais à la famille de la mère porteuse, et en particulier à ses enfants. Ses enfants, puisqu'on nous dit qu'il est souhaitable qu'elle ai déjà pu être mère, dans le cas non exclu où des complications à la naissance de l'enfant porté pour autrui risquent de la rendre à son tour stérile (à la suite par exemple de dommages irréversibles sur son utérus). Les enfants de la mère porteuse, donc !
Ils voient le ventre de la mère s'arrondir, ils pensent : "On va avoir un petit frère, une petite soeur", non ? Soit maman leur dit : "il n'est pas pour nous, je vais en faire cadeau à d'autres parents qui n'en ont pas", ou "on va me donner de l'argent en échange".
Soit elle ne leur dit rien, on ne parle pas de cet enfant. Maman part à la clinique avec son gros ventre et revient les mains vides. Et à nouveau : "je l'ai offert", ou "on m'a donné de l'argent en échange". J'ignore comment ces enfants vont absorber l'information, je peux juste, convoquer par l'imagination ma propre enfance : j'ai eu un petit frère à l'âge de 9 ans.Baisers de la pine'up entièrement d'accord avec ce point de vue. On pense tellement à l'enfant qu'on ne pense plus AUX ENFANTS .
Rédigé à 20:27 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
... je ne comprends pas pourquoi tu es contre le mariage pour tous" s'est entendu dire un de mes plus chers amis, ami dont on ne peut remettre en cause l'ouverture d'esprit et l'immense culture générale. Je pense d'ailleurs que cet ami est un pédagogue très doué. Qu'il comprend mieux que quiconque les dérarrois de l'enfance. Qu'il a sur le sujet du mariage homosexuel, et donc de l'adoption et de l'éducation des enfants, une vision au scalpel qui sans doute dérange, dans sa vérité cruelle, ses compères sexuels.
Moi, je me suis beaucoup interrogée sur cette question. J'ai entendu un philosophe sur les ondes qui m'a intéressée. Il disait ceci : " Avant et pendant des siècles et des siècles, l'amour n'entrait pas en ligne de compte dans la notion de mariage; on n'épousait pas qui on souhaitait, les mariages étaient pour la plupart arrangés. Ce n'est que très récemment que la valeur de l'amour dans le couple a été proclamée. Partant de là, qui suis-je pour refuser l'union de deux êtres qui s'aiment, quelle que soit leur sexualité?"
C'est frappé du bon sens. Mais c'est JUSTEMENT parce que l'amour est devenu la principale raison d'un mariage que je suis contre le mariage homosexuel. Je crois même que les homos vont en devenir les premières victimes. Les associations pro mariage gay se rendent-elles compte des effroyables responsabilités qu'une telle révolution familiale va engendrer?
Si le Pacs est une très bonne réforme, qu'il permet une structure légale et notariale adaptée au couple dans sa différence, le mariage me semble non pas un cadeau, mais un piège.
Car qui dit mariage dit enfant dans ce cas-là. Et pour des couples non procréatifs, cela signifie non seulement nuages noirs doublés au moment de l'éventuel divorce mais aussi questions insolubles quant aux demandes identitaires de leur enfant.
Qu'on ne se méprenne pas : je ne dis pas que les homos sont incapables d'élever et d'éduquer un enfant - je pense même qu'ils sont souvent plus pédagogues et plus sensibles que les couples hétéros. Je ne dis pas qu'on devrait leur interdir l'adoption. Pas du tout. Je suis persuadée que certains sont de formidables éducateurs. J'ai un ami qui a vécu son homosexualité tardivement. Il était déjà père de deux petites filles. La séparation avec sa femme s'est faite sans trop de dégâts et je ne connais pas de fillettes mieux élevées que les siennes. Mais elles grandissent entre une mère et un père. Elles ont été relativement protégées des chamboulements de leurs parents grâce à une parole qui n'a été ni une posture ni une provocation. les choses ont mis du temps à se mettre en place, pour ne pas les déboussoler. La fameuse phrase "la sexualité de tes parents ne te regarde pas" a été bien comprise.
Avec le mariage gay, miroir aux alouettes, se profile la terrible question de la filiation, question nullement réservée aux homosexuels : "Je ne peux pas procréer mais je veux un enfant passionnément, je veux qu'il soit mignon- tiens! et si je faisais appel à une mère porteuse?"
Je ne peux pas concevoir cet eugénisme-là : comment expliquer à un enfant qu'il a été acheté à une femme qui l'a porté? L'adoption classique n'enlève dejà pas totalement les questionnements de l'enfant. Mais l'adoption sous forme de contrat utérin me parait une régression, non un progrès. Et à terme, enfants comme parents en souffriront.
Je sais ce qu'on oppose : "les études montrent que les enfants élevés par les couples gays ne vont pas mal du tout". Sauf que c'est une hypocrisie sans nom car ces études ont été commandées par des associations militantes. D'autres études, plus récentes, sont bcp moins idylliques.
Je suis d'accord avec Aldo Naouri : une famille doit être répressive. On se construit mieux sur le "non" que sur le "oui". Mille fois hélas, l'amour ne suffit pas pour élever un enfant. L'amour est très important. Mais il ne suffit pas. Bon courage à celles et ceux qui envisagent l'enfant comme un droit. C'est avant tout un devoir. Un devoir magnifique, un très lourd devoir.
Baisers de la pine'up néanmoins pleine d'amour. Et qui pense que certains couples n'auraient jamais du avoir d'enfants, hétéros ou non
Rédigé à 17:55 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
"Intelligente comme tu es, je ne comprends pas pourquoi tu es à droite" m'a lancé un jour un people raffiné. J'ai trouvé son demi-compliment complètement idiot, si idiot que j'en suis restée muette. Oh, mais j'aurais A-DO-RE être de gauche à l'époque au vu du milieu dans lequel j'évoluais et pour lequel la pensée socialiste était une obligation et non une idéologie! Et d'ailleurs je le serais sans doute si la gauche était un tant soit peu libérale et ouverte d'esprit! Nom d'un Schröder, ce n'est pas pour demain avec la nouvelle consternante d'enterrer une des meilleures mesures du gouvernement précédent, à savoir la défiscalisation des heures supplémenaires. Je persiste, on va vers de gros ennuis. Mon inquiétude est limitée : tout se répare. Mais la France aura pris bcp de retard. Pour partager la richesse, il faut d'abord en CREER. Et ne pas négliger les investissements étrangers.
Baisers de la pine'up dommage pour nos enfants
Rédigé à 12:19 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)