blog de Valerie Pineau-Valencienne

ELLE/VPV ex fan des sixties, petite baby doll...

Les années 60 sont de sacrées veinardes. Une musique géniale 

(Beatles/Stones/Dylan/Cohen/Joplin/Young/Crosby, Stills and Nash, etc etc)

Un design acidulé Et intéressant : Paulin
Panton   Colombo   Aarnio 
  

Côté cinoche... je sèche un peu... Ah, si ! j'en vois 3 qui me tiennent à coeur (sorry, Depoil, encore des Amerloques... Mais leur long règne se tarit, après il faudra aller vers les Italiens pour les Chefs d'oeuvre)

Breakfast At Tiffany's (Blake Edwards, 1962)

Mon cher Depoil, une vieille vous parle : toute minette veut ressembler à Holly Golightly, Audrey Hepburn pour les intimes et posséder ce mélange irrésistible de candeur-classe-velouté-acidité.

C'est pas compliqué, ce film, c'est du Musset version sixties : deux jeunes s'égarent, se trompent et se retrouvent ds un New York joyeux, dingue et artificiel. Dans la cité-gigasse, ils semblent minuscules... Une grâce, une poésie émanent de ce film qui tranche avec tout ce qu'on avait vu auparavant.

Si vous voulez une soirée en amoureux réussie, ce film est pour vous. (titre français : Diamants sur canapé)

La petite boutique des horreurs (Roger Corman 1960)

Autre film culte (surtout, zappez la version 1986 de Franck Oz elle est ratée)

Rires et délires autour d'une plante carnivore, film tourné en 2 jours (avec une scène où Nicholson campe un maso qui adore les supplices de son dentiste) inventif, rapide et plein d'une Vraie Jeunesse.

Un homme dans la foule, d''Elia Kazan (bon, c'est de 57 mais je l'aime tant que je le colle ds cet article car il n'a pas d'âge)
L'histoire ? celle d'un malin, d'un Tapie avant l'heure qui est remarqué en taule par une jeune journaliste. Elle l'embauche à la radio. il va faire un malheur... jusqu'au moment... Un sacré film, je vous l'ASSURE. la politique et le show business en prennent plein la figure et le jeu d'acteur est époustouflant.

Bien entendu la VF est INTERDITE sur ces pépites.

Un bouquin pour aller avec tout ça :

Je viens d'achever la biographie d'Edie Sedgwick, ex muse de warhol, détruite une première fois par sa famille, une deuxième par son époque (morte à l'âge de 28 ans, en 1971, après une vie hachée par la came et les séjours à l'asile). Livre très intéressant, construit à base de témoignages uniquement et qui retrace la vie d'une gamine Wasp qui grandit dans un millieu à la fois huppé et totalement psychotique, et qui reproduira hélas le même shéma en se perdant dans les excès des années 60. vision cauchemardesque de la Factory, de Warhol et de sa cour, vision non moins cauchemardesque des grandes familles américaines puritaines des années 30/40 qui fouettaient leurs gosses s'ils n'étaient pas assez beaux, pas assez sportifs, pas assez intelligents. Sur les 7 frères et soeurs d'Edie, deux suicides et bon nombres de chtarbés. Les témoignages se déroulent, tels des origami, révélant secrets, splendeurs, spectacles nauséeux, LSD à profusion et donnant bien l'idée que la révolution sexuelle a commencé au début des années 60. en 68, tt était déjà joué. Et bon nombre dansaient déjà au bord du gouffre. Tristesse infinie en refermant le livre (éd Christion Bourgois) ; tristesse de contempler les images qui foisonnent dans le bouquin d'une fille ravissante, au sourire à fossettes, gaie, vive, riche, et qui a fait de sa vie un enfer.

Jacques Duruy, lui, a évité le plongeon précoce ; évitera-t-il La VIEILLESSE ? pour en savoir plus, la comédie douce-amère de noyel

ELLE/VPV : lamento comique (je suis dans l'oxymore)

 
 
 
 

C'est si compliqué !!! Les hommes gentils sont laids.

 Les hommes beaux ne sont pas gentils.
 Les hommes beaux et gentils sont gays.
 Les hommes beaux, gentils et hétérosexuels sont mariés.
 Les hommes qui ne sont pas beaux, mais sont gentils n'ont pas d'argent.
 Les hommes qui ne sont pas très beaux, mais qui sont gentils et ont de l'argent pensent que nous   sommes uniquement intéressées par LEUR ARGENT.
 Les hommes beaux qui n'ont pas d'argent sont uniquement intéressés par LE NOTRE.
 Les hommes beaux qui ne sont pas très gentils, mais (malgré tout) hétérosexuels, ne nous trouvent pas suffisamment belles.
 Les hommes (malgré tout) gentils, hétérosexuels, qui ont de l'argent et qui
 nous trouvent belles, sont des porcs.
 Les hommes (malgré tout) beaux, (malgré tout) gentils qui ont un peu d'argent
 (et grâce au ciel sont hétérosexuels) sont timides et NE FONT
 JAMAIS LE PREMIER PAS.
 Les hommes qui ne font jamais le premier pas ne s'intéressent
 plus du tout à nous dès lors que nous prenons l'initiative de faire le premier pas.
 Alors, je pose la question ....Y A T'IL QUELQU'UN SUR CETTE 
  FOUTUE TERRE QUI ARRIVE A COMPRENDRE LES HOMMES ????

 ENVOYEZ CE TEXTE A TOUTE VOS COPINES qui ont bien besoin de rire un peu.
 Les pauvres !!! et aussi à tous les mecs (mais uniquement à ceux qui pourront le supporter)
 

 

Et fuyez les chronos men  Les baby boomers, c'est une sale race

ELLE/VPV : hommage à une grande dame

Son prénom était Madeleine mais tout le monde l'appelait Delon

C'était ma grand-mère et aujourd'hui elle aurait eu 100 ans.

Elle est morte en avril dernier.

Delon... un surnom masculin et cependant elle était féminine. Féminine avec un caractère trempé dans l'acier, limite napoléonien (elle était née le jour d'Austerlitz, à Nantes, en 1909). Ma grand-mère s'est éteinte comme elle le souhaitait, chez elle, dans son sommeil, entouré par toute sa famille. En dépit d'un épuisement généralisé, nous papotions au téléphone 15 jours avant son décès et j'ai encore en mémoire sa joie de me voir bientôt publiée. Sa joie de me savoir heureuse en compagnie de mes enfants et d'un homme fantastique. Elle fut une grand-mère idéale, eut une vie non moins idyllique. Enfance nantaise, mère peu aimante mais tante qui lui procure toute sa tendresse. Jeunesse trépidante, au coeur des années 30 - elle gagnait tous les concours de charleston. petite, menue, chevelure de jais, visage mat, yeux charbon et nez busqué, elle possédait une beauté de métisse, quasi indienne.

 A défaut de ses couleurs j'ai hérité de son profil acéré. Nous, ses petits-enfants, elle nous aimait sans différence aucune, sans faire de sélection. Lorsqu'elle eut 20 ans elle rencontra mon grand-père, un médecin vendéen. Et elle quitta immédiatement sa vie mondaine pour aller vivre dans un petit village perdu au milieu de nulle part. Là, elle put faire ce qui lui plaisait : aimer son mari et lui faire quatre enfants. Mon père, l'aîné. Puis mes deux oncles et enfin ma tante, la petite dernière. Lorsque nous étions enfants elle nous aimait d'un amour distrait ; pas de minauderie - elle nous parlait comme elle le faisait avec les adultes. Plus nous grimpions en âge, plus nous l'intéressions. Nos premières amours, nos succès - ou échecs - scolaires et universitaires, elle aimait parler de tout cela. Veuve depuis une trentaine d'année elle évoquait notre grand-père avec une émotion, une sensualité étonnantes. Mémoire d'un siècle, nous l'écoutions nous parler de son enfance, des cris de joie à Nantes à la fin de la Grande Guerre, des difficultés au début à s'adapter au monde rural pour elle, l'urbaine.
C'était un socle, une intelligence émotionnelle parfaite : elle savait remettre les idées en place car elle possédait un équilibre mental stupéfiant : ni trop sensible ni trop endurcie, juste forte et pétrie de bon sens. Dans une autre vie elle eut fait une femme d'affaire redoutable. Un drame ? elle écoutait. Une dramatisation ? elle tempérait. Il y avait les choses graves et les vétilles et elle savait mieux que personne nous inviter à trouver les solutions adéquates.
Seigneur, qu'elle me donne ses gènes ; inconsolable à l'idée de ne plus pouvoir lui parler, je souris à la chance de l'avoir connue. Et d'avoir pu lui dire adieu.

Elle aurait bien rigolé à la peinture de Jacques Duruy !
Ou aux rodomontades de messieurs plus très jeunes croisés dans les salons du livre qui, à l'écoute du sujet de mon bouquin proclament : "pas de problèmes ! il faut rester jeune dans sa tête" ! Elle aurait pouffée, la Nantaise : elle savait si bien que la clé pour bien vieillir c'est justement d'accepter d'être vieux dans sa tête, vieux de toute son expérience. 

Moins poseuse qu'elle ça n'existait pas. Alors la posture (un truc très français), elle s'en balançait ! Façon Françoise Rosay.

ELLE/VPV : les fifties au cinoche (pour Hervé Depoil)

Bien. Je traverse une période de féminisme virulent mais  je vais prendre sur moi. Un homme de l'art, Hervé Depoil (voir adresse de son blog ds articles cinéma précédents) désirait un menu cinéma français années 50 (ah Misogynie, tu régnais en maîtresse comique dans un élan pré- Houellebecq !) Hervé m'a demandé du Grangier

Etudions ce sympathique metteur en scène et tt d'abord, citons-le ("Flash-back", 1977) :

 "les cinéphiles de l'an 2000 découvriront peut-être, hors des grands classiques admirés et admirables, quantités de "petits" films sans autre prétention que celle de distraire. On commence à se rendre compte que c'est dans les films de série B que l'on retrouve un reflet exact de l'époque à laquelle ils ont été tournés... Un jour on vous rendra justice, Boyer, Lacombe, Chenal, Duvivier, Christian-jaque, Berthomieu, Allégret, Decoin, Pottier, Daquin, Pierre Prévert... Vous me direz que la gloire posthume vous n'en avez rien à foutre, moi non plus".

On commence par du lourd, du très lourd : Le cave se rebiffe (Grangier 1961)
Impossible de ne pas encenser Audiard son argot sophistiqué et délirant. je m'abstiens de vous dévoiler l'histoire, le film repasse sur nos écrans dix fois par an.

Juste ce florilège audiaresque pour se faire du bien :

- Ah évidemment j'en suis pas encore aux toiles de maître, mais enfin c'est un début! - Oh... c'est un début qui promet. Mais tu vois si j'étais chez moi comme tu le disais si gentiment, bah j'mettrai ça ailleurs. - Qu'est-ce que je disais, y s'rait mieux près de la fenêtre. Tu le verrais où toi ? - À la cave. B.Blier/J.Gabin - Parce que j'aime autant vous dire que pour moi, Monsieur Eric, avec ses costumes tissés en Ecosse à Roubaix, ses boutons de manchette en simili et ses pompes à l'italienne fabriquées à Grenoble, eh ben, c'est rien qu'un demi-sel. Et là, je parle juste question présentation, parce que si je voulais me lancer dans la psychanalyse, j'ajouterais que c'est le roi des cons... Et encore, les rois, ils arrivent à l'heure...Parce que j'en ai connu, moi, mon cher Maître, des Rois... Et pis pas des p'tits... Des Hanovre... Des Hohenzollern... Rien qu'du micheton garanti croisade... Mais vous m'voyez-là, maintenant, mais moi, j'ai pas toujours tenu un clandé !... Vous avez pas connu la Rue du Chabanais... Soixante chambres !... Et y z'ont filé tout ça aux P'tites Soeurs des Pauvres !... Quand j'y pense, tiens... Alors, c'est pour vous dire que votre ami Éric, ses grands airs, y peut s'les cloquer dans l'baba !... B.Blier - L'honnêteté, ça se paye. A.Balpetre - L'éducation, ça s'apprends pas. B.Blier - Mais pourquoi j'm'énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D'ailleurs, j'peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver ! B.Blier - Dans un ménage, quand l'homme ne ramène pas un certain volume d'oseille, l'autorité devient, ni plus, ni moins, d'la tyrannie !... Et l'autoritaire, un simple emmerdeur prétentieux !... B.Blier - L'affaire redeviendrait possible si on pouvait faire contrôler nos sterling par un spécialiste... - Vous en connaissez un ? - Le meilleur !... Pis blanchi sous le harnais, hein... Trente ans d'fausse monnaie et pas un accroc... Un mec légendaire, quoi... Les gens de sa partie l'appellent le Dabe et enlèvent leurs chapeaux rien qu'en entendant son blase... Une épée, quoi... - S'il est aussi fortiche que tu l'dis, ce... ce Dabe, y doit avoir de gros appétits ! Combien y va encore nous piquer ? - Si un homme comme ça entre dans la course, ça n'a pas d'prix !... Parce qu'avec lui, y'a pas d'problème... C'est comme si on s'associait avec la Banque d'Angleterre... Nos sterling, on pourra les montrer à Pinay !... B.Blier/A.Balpetre - Pour une fois que je tiens un artiste de la Renaissance, j'ai pas envie de le paumer à cause d'une bévue ancillaire! - Une quoi ? - Une connerie de ta bonniche... J.Gabin/B.Blier - Je connaîs ton honnêteté, mais je connais aussi mes classiques. Depuis Adam se laissant enlever une côte jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance... J.Gabin - Faire confiance aux honnêtes gens est le seul vrai risque des professions aventureuses J.Gabin - Entre nous, Dabe, une supposition... Hein, je dis bien une supposition, que j'ai un graveur, du papier, et que j'imprime pour un million de biftons. En admettant, toujours une supposition, qu'on soit cinq sur l'affaire, ça rapporterait, net, combien à chacun ? - Vingt ans de placard. Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne. B.Blier/J.Gabin - J't'enverrai un gonze dans la semaine. Un beau brun avec des petites bacchantes. Grand. L'air con - Ca court les rues les grand cons. - Oui mais celui là, c'est un gabarit exceptionnel! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon! Y serait à Sèvres! J.Gabin / F.Rosay - Dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres. J.Gabin

No comment. Un banal film série noire devient au final un festival baroque.

Mais, dieu me tripote mon cher Depoil, il existe un Grangier moins connu qui en vaut la peine. Et même sacrément !

Quoi ? Luis Mariano ? Un nanar, donc ! Et bien pas du tout."Histoire de chanter" (1947) est un truc loufoque avec aussi (excusez du peu) Julien Carette (miam) et Noël Roquevert (re miam). oui, il y a des moments un peu datés dans ce film  mais le scénar est drôle :

Nice. Deux hommes (un chirurgien et un épicier) sont furieux : leurs épouses se pâment pour un chanteur de charme qui leur fait tourner la tête. Pour se venger le chirurgien (Roquevert) greffe les cordes vocales de Mariano à l'épicier (Carette). Mariano se retrouve avec la voix parigote de Carette et inversement. poilade. A noter l'humour de Mariano qui se prête à cette pantalonnade alors qu'il est au sommet de sa popularité, chapeau l'auto-dérision.

A voir pour le caractère très original de cette comédie.

Un p'tit Mocky ?

ça date de 67 mais c'est furieusement 50 avec l'équipe Francis Blanche-Serrault-Rich, c'est Mocky au sommet de sa verve (avec "Un drôle de paroissien"). Après, le bâclage prédominera, hélas ds l'oeuvre de ce metteur en scène.

Et puis tous les Jacques Becker (petit faible "Edouard et Caroline" avec Daniel Gélin, pureté parfaite de la satire de moeurs)

Et bien sûr les Guitry avec le meilleur acteur français : MICHEL SIMON

J'espère, Hervé, vous avoir fait plaisir

A demain !

 
 
 

ELLE/VPV sobre et amicale invitation (bis) : petite murge au Fouquet's ?

Si vous n'avez rien à faire et que vous voulez une dosette de people, demain soir, mardi 1er décembre,  cocktail d'écrivains et d'écrits vaints au Fouquet's, entrée libre de 18h30 à 21h30...

si vous êtes sensibles au charme austère de, mettons, Abecassis, Baverez, Beigbeder, Carolis, Decoin, V. Fédorovski, Foenkinos, ppda, ma pomme, Rouart ou Sedouy (et plus encore), Welcome.

Cocktails payants : le martini
à 20 € me semble un prix local (je ne connais pas les us et coutumes de cet endroit somptueux)

A domani


 

ELLE/VPV : La télé au féminin

I have a dream 

Sur nos chaînes publiques Ruquier a été viré ; à sa place, elles :

Naulleau et Zemmour aussi. A leur place : Sophie Mazon (une créature)
 et Hervé  

(caution masculine exigeante)

Titre de l'émission : "on ne couche jamais".

Guillaume Durand
a disparu : il a été remplacé par Marie-Anne Mesnet
une pointure en bouquins. Critiques à venir : "funérailles célestes" et le dernier Atkinson.

FOG est ds le brouillard 
Sur son trône : Bernadette Pécassou
et Sophie Fontanel

l'émission, boostée par une nouvelle hargne parisiano-béarnaise, dépote.

Calvi
a été transféré au service météo. On permute : Florence Klein,
bac+40 en économie (peu de gens le savent) le remplace avec un taux d'audience qui la met en peloton de tête.

Morandini
a rejoint ses camarades dans une clinique de désintox du botox. Une nouvelle recrue, Linda S. 
scintille sur nos écrans...

Le grand journal est présenté par Ariane Massenet

Vivement dimanche par Valérie Expert

Une nouvelle "dernière séance" est créée sur france 5, présentée par : moi
 L'actuel a été viré (audimat lamentable). D'ailleurs, c'est bizarre, dans une vie d'avant je lui avais suggéré un projet d'émission de cinoche. On m'avait ri au nez et maitenant... HA HA HA !

C'était une télé sans chronos man ;
la télé de demain ?

ELLE/VPV : cadeaux de noel sans se ruiner

Chers amis, épouvantée par les catalogues livrés avec nos hebdos (la gauche comme la droite ne conçoit pas notre budget à moins de 2000 euros), je profite d'un temps atroce dans le Loir-et-Cher pour feuilleter toutes les pubs (Auchan, Sesame, Foir'fouille, etc.)

La mère noël Valoche vous propose donc une sélection petits prix. Lisez ! je me suis donné un mal de chien(ne).

On y va par enseigne:

La redoute/aubaines

  veste saharienne : 4€ tee-sirt bijou : 8€

adorable tee-sirt : 3€ Chandelier : 7€

 Bien, passons aux 3 Suisses pour ne pas faire de jaloux :
  Blouse ethnique chic : 10€.

Vous haïssez votre mari/amant ? Ceci devrait le mettre en joie :
Oui, vous ne rêvez pas, une tondeuse poils-nez-oreilles pour 10€ ! Valable aussi pour la belle-mère.

Vous haïssez votre femme/maîtresse ? eh bien voilà !  
Un couteau à julienne pour 8€ ! la tête qu'elle fera ! En revanche votre belle-mère sera ravie.

Redevenons sérieuse : tunique 7€ et
chemisier 8€

Allez, on quitte le on line, bienvenue chez Auchan. A vos caddies ! 
  
  J'adore le globe lumineux pour un gamin érudit à 10€. je m'en servirai comme déco ds un salon.
10€ aussi pour un pyjama Gaston, cela s'impose. Un enfant qui ne connait pas André Franquin est un crétin.

15€ le traducteur 4 langues ! (et votre petit qui rêvait d'un jeu "bousillator", comme il sera heureux. mais l'ENA avant tout.)

Un bonzai à 8 €, cadeau pour celle ou celui qu'on ne connait pas très bien.

Allez, un petit cadeau masculin : des gants en cuir à 15€ pour votre homme qui se prendra pour Michel Vaillant. Ou Jacques Mesrine.

Rayon Foir'Fouille, faites vos jeux :
 
 Noël, Noël, les décorations...
Pour la famille athée, une maison lumineuse à 5 €

5€ aussi la boule à neige.

6€ le sapin d'1m20 - il resservira.

Et si vous avez un gentil mari (cela existe), voudra-t-il enfiler son beau costume à 4€ ?

On peut le détourner sexuellement, la preuve chez Fabio Lucci :  un body de mère noël à 5 € ! J'en veux.

Choisissez bien choisissez BUT :

Alors là je casse ma tirelire mais c'est un rêve de gosse.
Bon, ok on passe à 200€ mais un lit comme celui-là on le garde jusqu'à 16 ans (l'équivalent "carosse "pour les filles est nul). 
 
  bcp plus raisonnable l'élégant vase noir à 2 €
 Chez Aldi à présent :
 
  Balance de cusine rétro à 9 €. Pour un cordon bleu, qui sait ? Mais ça fait joli ds une cuisine.
 
  coffret maquillage paillettes 7`€ pour la nièce girly. Ou pour ma fille.

Enfin, grand ouest oblige, Super U :
 
   
 Un noël sans crèche est inconcevable pour moi. je dois batailler avec Charles Ingalls pour imposer celle-ci (Charles a tourné mécréant)

Allez, 17 € ! quoi ! ce n'est pas la fin du monde ! et avec 4 sujets en prime.

(A propos de crêche, lisez "une prière pour Owen" de John Irving. d'abord parce que c'est génial, ensuite parce qu'il y a le plus beau fou-rire sur une crêche vivante avec un ange Gabriel obèse et un petit jesus en érection)
 Et pendant que j'installerai les santons, Charles Ingalls se saoulera avec une vodka super u à 9€...

Egalement, je rappelle à toutes fins utiles que chronos blues
est à 18 € (prix au rabais sur chapitre.com)
 O tanenbaum, O tanenbaum, la la la la la la la

ELLE/VPV spécial écrivain vivant (une fois n'est pas coutume) : Sylvain Tesson

A Toulon, javais dimanche dernier un autre voisin :
Sylvain Tesson, auteur entre autre de "Eloge de l'énergie vagabonde" (pocket, 6 euros).

il avait raté son train, il est arrivé en retard dimanche et n'a pas retiré son blouson de cuir en dépit de la chaleur qui régnait dans la halle. Je ne le connaissais pas du tout. je devais bien être la seule. il était calme, souriant, peu causant. Mais tj courtois envers celles et ceux (assez nombreux) qui  le félicitaient; il venait d'obtenir le Goncourt 2009 de la nouvelle pour "une vie à coucher dehors".

J'ai pris son livre de poche et jai parcouru la 4e de couv' :

"J'irai de l'Aral à la Caspienne.
Je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry. De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie. A pied, à vélo, je ne le sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée. Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche folle. Profitant de cette traversée de terres à hautes valeurs pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie.
celle que nous extrayons des strates de la géologie mais aussi celle qui attend son heure au plus profond de nous. Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir. Pourquoi nos ressorts nous poussent-ils à l'agitation au lieu de nous convertir à la sagesse zen ?"

J'ai ouvert les premières pages et j'ai vite compris que cela allait me plaire.

son épopée à vélo est d'abord très bien écrite, avec parfois des accents malruciens. ses descriptions de la mort de la mer d'Aral ou d'un feu en Azerbaijan, des abeilles georgiennes, du pipeline reliant Bakou-Tbilissi-Ceyran sont étranges, tour à tour calmes, épuisantes, pédagogiques, poétiques. Tesson possède une  écriture sèche et évocatrice. Jamais pétrole n'a aussi bien signifié "or noir" que dans ce récit.

 Des femmes anatoliennes cloitrées dans leurs maisons il dit  : "l'Islam a instauré un formidable service de prestation, mieux rodé que n'importe quelle entreprise capitalistique. une moitié du genre humain a mis l'autre à son service. Que le dogme coranique vacille sous les coups de bélier de la marche du temps est probable. Que les hommes abandonnent le privilège de disposer d'un prolétariat féminin relève de l'utopie"... "le voile est l'étrange aveu d'une panique devant les manifestations de la beauté".

 les barbus apprécieront.

Sous la sobriété de Tesson, le feu gronde. Il est en osmose totale, physiquement et psychiquement avec les paysages qu'il traverse.

C'est sans doute pour cela qu'il ma fait l'effet d'un passager du vent  à Toulon, si poli, si lointain. Sa place est là-bas, on le sent à chaque page.

Ecrivain aux antipodes de mes chronos men il rejoindra sa Sibérie dès Février. Quand il évoque le lac Baïkal son visage s'éclaire...

 

ELLE/VPV : blog à suivre, celui de mossieur Resse

Chers lecteurs, un bon blog, ça se fête. Dans l'univers (finalement assez sain) du web des dingos en tt genre qui crachent leur haines, leurs conneries - ce qui parfois évite des passages à l'acte,- ou des béni oui oui qui ne nous apprennent rien, émerge un ovni : Lui. Ne vous fiez pas à ce regard lourd, pas franchement amical. Mossieur Resse râle bcp mais il n'est pas encore moins Non, il serait plutôt , un zébulon qui rebondit sur l'actu avec une vista cinglante.
 
 Je ne suis pas tj d'accord avec lui surtout sur le foot, mais le lire me réjouit.

son dernier article est un régal, miam miam, sur le politiquement incorrect  ; mais je ne suis pas

 
Resse (n'ayez pas peur, il semble au delà du dépressif alors que ses articles rugissent d'énergie salutaire)  passe les tics et tocs de nos journaleux au
Et en plus il écrit bien. Pour finir, un sourire, mossieur Resse ! un seul !!!!!!!!!! 
A demain ! blog: http://blog-hrc.typepad.com/ressepire
 

ELLE/Horoscope : vous êtes sagittaire ? Bon anniv', Rachida

Une fois n'est pas coutume, je souhaite un joyeux anniversaire en ce vendredi 27 novembre à Rachida Dati euh, non, c'est pas elle, c'est elle
 Bon reprenons : bon anniv' la grande ! comme je suis ton aînée de 10 mois, je t'annonce une année bien meilleure de la précédente : Jupiter et Saturne veillent aux premières loges. Attention à Mercure, volatil et sournois qui se manifestera lors d'un février qui risque d'être houleux. Mais en mars, Venus arrivera en majesté. En juin, changement de cap : tu vas poser une pierre angulaire à ton édifice. Je vois des voyages, beaucoup de voyages... des trains qui défilent chaque début de semaine.

Je vois... une petite capricorne qui bouffe ses barettes à noeuds-noeuds. Et qui ouvre tj ses bras lorsque tu es là. je vois qu'elle aura un caractère patient et qu'elle héritera de ta terrible mémoire.

Oh, et puis je vois une image un peu floue... Oui, c'est ça, tu es à côté d'une blonde un peu replète... vous vous marrez... Je ne vous entends pas très bien... vous parlez de "mots croisés"... de "à part ça, rien!"... d'éducation, d'amour, d'amitié, vous êtes pliées en deux... Elle t'offre un livre :
"les chronos men?" Il y en a des palanquées en politique, non ?

on est des
on est des

Bref tu es ma pote. De tes premières assises (je m'en souviens tb, moi aussi j'ai de la mémoire, on jugeait une brute qui battait sa femme) à maintenant, des soirées à refaire le monde... jusqu'à ce que tu t'envoles, jusqu'à ce que je trouve un bonheur inespéré et - oui,  craintif tant je l'ai attendu. Nerveuses, anxieuses nous resterons. Fondamentalement fiables nous sommes.