Florilège des grands moments facebookiens sur l’affaire Leonarda :
Une page gauche libérale :
« Hollande n'a rien appris du jugement de Salomon : il aurait pu proposer de couper Léonarda en deux et ne pas être accusé de ne pas trancher. »
- Harlem Désir plus radical que Hollande en ménagement de chèvre et de chou : il propose de faire revenir tous les enfants sans les parents.
- J'attends celui qui suggèrera de ne faire revenir que les parents pour que la boucle soit bouclée
- Boutin et Barjot pourraient doubler Hollande et Désir sur leur gauche et exiger un papa et une maman pour Leonarda
- Taubira pourrait proposer qu'elle soit adoptée par un couple gay.
« Le secrétaire général des Nations Unies devrait annoncer la position de l'organisation sur Léonarda dans la soirée. »
- Et les gars, sérieusement, je n'ai pas encore entendu le moindre éclat de Cohn-Bendit sur cette affaire! Voilà qui m'inquiète. Il est malade? Il s'est perdu en montagne ?
- Pas encore de réaction du pape François et de Nabilla et zahia
- Oui, mais quid de Michelangela, Donnatella et Raffaella ?
Une page droite libérale:
« Hollande accepte qu'elle revienne seule. Y'a quoi plus bas qu'impopulaire ? »
- Sous impopulaire il y a impeachment. Mince, ça n'existe pas en France. Ah mais c'est vrai, nous sommes en dictature poujado-populiste.
Je n’ose imaginer les réflexions d’Ingalls à ce sujet. Pour les amis : nous étions un couple tendance droite libérale, ce qui n’empêchait pas les amitiés senestres.
Alors je dis « merci », oui, merci à l’affaire Leonarda qui réconcilie gauche et droite (je ne parle pas des infréquentables extrême-gauche/secte verte) dans un élan d’unité : j’ai vécu un déjeuner dominical de potes dont la partie gauche déplorait son vote Hollande, la tête entre les mains. Je suis heureuse qu’en ces temps troublés, les Français, si critiques envers leur pays, refusent d’un commun désaccord le retour sur le sol français d’une famille de comprachicos dont le père ne songe qu’à se goinfrer d’allocs et les enfants à sécher les cours.
Ouh ouh, ça fait le jeu du FN ce que tu dis !, entends-je de la part de quelques bonnes natures. Ingalls et mézigue trouvions l’argument facile. A chaque fois que la nation doit se montrer ferme, allez hop, guignol ! Que Marine Le Pen et Mélenchon soient de bon clients télé et d’excellents orateurs ne nous font pas oublier leur programme économique désastreux, leur passé totalitaire, leurs amitiés louchonnes - point barre et finie la polémique.
Comme tu me manques, spirituel Ingalls dont je notais les drôleries sur des bouts de papier…
Les seuls qui doivent légitimement avoir envie de tuer Leonarda and co sont les immigrés qui font d’immenses efforts pour s’intégrer dans notre cartésien pays. A ceux-là, je souhaite humblement que Leonarda ne leur fasse pas trop de tort.
ils doivent être bien nombreux à déplorer le vote "Hollande" ... ce type est un désastre absolu !
Rédigé par : Linda.S | 21 octobre 2013 à 16:34
Et pendant ce temps là, les entreprises coulent, les taxes augmentent, le chômage explose, et il n'est question que de cette donzelle. C'est ridicule.
Bon, on a remis le droit d'asile pour les écoles. Rappelons que celui des églises avait été supprimé par François Ier, il y a bientôt 500 ans (1539).
Rédigé par : Le Nain | 21 octobre 2013 à 18:14
On nage dans le n'importe quoi social, dans le n'importe quoi gouvernemental. Et comme le souligne Le Nain, pendant ce temps le pays s'appauvrit.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 21 octobre 2013 à 18:22
pb commentaires qui passent pas ? pas grave. salutations.
Rédigé par : shimrod | 21 octobre 2013 à 19:06
ah ? ca passe ! alors je retente :
on aura rarement vu aussi peu de sens de l'état à la tête de l'état.
Rédigé par : shimrod | 21 octobre 2013 à 19:07
Désolée, Shimrod, il y a à présent des codes pour éviter l'invasion spamique.
L'article le plus cinglant a été celui du blogueur Hashtable ( h16free.com ) que je cite ci-joint :
"Mais surtout, cette affaire, en occupant à tel point la presse et les politiciens, aura fait passer un message absolument catastrophique à l’ensemble des Français : oui, le Président prend plus facilement de son temps pour ce genre de cas franchement douteux que pour s’occuper des vrais problèmes de fond. Oui, le président est prêt à utiliser son temps et le vôtre pour vous exposer une non-solution calamiteuse, mais il n’a absolument rien en rayon pour répondre à vos attentes en matière de hausse des prix, de problèmes de logement, de chômage, de désindustrialisation, de hausses d’impôts ou de baisse générale du niveau de vie et du niveau scolaire."
voilààà voilààà (sans parler de l'international qui se fout une fois de plus à juste titre de notre chef de l'Etat)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 21 octobre 2013 à 20:40
Tellement en accord avec tes trois dernières phrases Valérie...écoeurante cette affaire, et le comportement des journalistes à la porte du Kosovo, collés à léonarda et son père qui se moquent du MONDE...j'veux pu les voir comme disent les petits...
Pensées automnales
Nad
Rédigé par : nad | 22 octobre 2013 à 07:19
Merci Nad, d'autant que je me sens un peu fatiguée en ce moment - nuits difficiles. Je suis atterrée.Par dessus le marché, quelle hypocrisie de vouloir interdire les expulsions dans le cadre scolaire. C'est mieux à 4 h du mat' dans son foyer d'accueil? c'est plus "humain?" Hélas, on ne peut pas accueillir tout le monde. Surtout avec cette fichue crise. Pour autant : je suis écœurée par les commentaires ici ou là sur le physique de l'adolescente. Et je défends un monde multiculturel tout en aimant mon pays. Rien ne me causerait plus de tristesse qu'un FN au pouvoir, économiquement (la ruine) et aussi moralement: cela voudrait dire le règne des beaufs et d'une France astérix. Je ne peux pas supporter l'élitisme aristo fin de race presque plus de gauche que de droite (on a la culture et on pense mieux que vous), mais je ne supporte pas non plus le tout blaireau. J'ai fait des recherches gigantesques, pays par pays, pour l'univers de la décoration. le champion numéro un est... Les Etats-Unis. Tout s'y mélange sans renier une identité forte. J'en veux d'ailleurs à la gauche et aux médias d'avoir pilonné le débat sur l'identité nationale car on ne pourra pas y échapper et je trouve cela très intéressant. En quoi suis-je française? est-ce que je connais bien mon pays? quels sont à mon sens ses atouts? quelles sont les choses que je n'aime pas dans sa vie quotidienne? qu'ai-je envie de faire pour lui?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 22 octobre 2013 à 21:57
Réponses: je suis Française car née en France, je ne connais de lui que quelques petites choses, il a surement des atouts je n'en connait que quelques uns. Qu'ai-je envie de faire pour lui? mais rien, je le remercie de m'avoir éduqué, soigné (heureusement qu'un peu), j'aide mes compatriotes avec les chèques que j'envoie au Trésor Public, les personnes que nous employons...alors que mes deux arrières grands péres sont morts pour la France,je pense à eux mais nous pensons aussi à partir...de toute façon il y a fort longtemps qu'à l'étranger je me présente en disant en premier lieu "je suis du sud de l'europe, je suis française"! seuls nos parents agés nous retiennent. Je reviens de deux jours dans le pays basque pour mon travail, il y avait des touristes partout...mais qui prend des vacances le 22 et 23 octobre? à part les retraités et les enseignants? allez j'arrete de me lamenter j'ai pu déguster des huitres au bord de l'océan et en plein soleil!!
Rédigé par : isa | 24 octobre 2013 à 18:16
Je suis Française, née en France. Famille de l'ouest avec une vague suspicion de sang indien. Je n'ai pas une idée très nette de la filiation. J'aime mes parents, je suis aimée. mais j'ai du mal avec la notion de tribu, de racine. En revanche je me "sens" française. j'aime ma langue, sa drolerie, son sens du jeu de mots -( je crois, mais Le Nain sera plus à même de le confirmer ou l'infirmer - que le français est une des langues les plus inventives en terme de contrepèterie, d'argot. Ingalls maniait génialement bien l'argot, à la San Antonio. Rine à voir avec les répliques d'Audiard, il allait plus loin. J'aime l'inventivité française, méticuleuse, angoissée et joyeuse. ca me crève le coeur de voir la gaieté partir, à l'image désuète mais si délicieuse d'un Descrières-Lupin. je suis cocardière sans être sans-culottes. j'aime l'idée de faire quelque chose pour mon pays. J'aime l'idée qu'il se régénère, qu'il outrepasse ses codes. je respecte les religions tant qu'elles n'empiètent pas sur la vie citoyenne. J'aime les gens qui travaillent. J'aime l'espoir. J'aime la très soutenable légèreté de l'être. j'aime les chateaux de la Loire, l'incroyable beauté de mon pays; j'aime le regard admiratif des étrangers lorsqu'ils viennent chez nous.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 25 octobre 2013 à 15:30