C'est terrible : à présent on nous fait le coup de LA NOSTALGIE DES ANNEES 90. Quand j'entends un Zemmour bramer ses refrains "c'était mieux avant", se languir de sa jeunesse (l'a-t-il jamais été, jeune ???) je me dis que toutes les chaînes de France et de Navarre lui emboîtent le pas. Donc, chers amis, NOUS AVONS VEILLI : les années 90, c'est loin (et dire que c'était le temps de mon premier moutard). Donc, c'est bankable. Vous vous souvenez ? Un monde paaaarfffffait... et si je vous disais qu'en 1989 j'ai fricoté avec un membre des Innocents (2 mois, pas de dégâts), vous me croyez ? O tempora, O mores.
A présent, solidement attachée à mon Ingalls de platine, je savoure chaque minute, une sueur glacée ds le cou me gagnant lors de ces commémorations tv qui me plongent dans des souvenirs pas terribles (tiens ! Daho me rappelle tel rateau).
je l'annonce, fringante et ridicule : jamais je n'ai été aussi heureuse que depuis mes 40 piges (cad il y a 4 ans).
Nul besoin de sonotone ni d'hygiaphone : TOUT VA BIEN.
Mais je mesure le gouffre, l'abîme qui me sépare d'Ingalls : 5 ans ! Nous avons eu une quasi scène vendredi lorsqu'il m'a confié avoir aimé Telephone.
Non. pas toi mon amour. Homme de goût, homme comestible, fiancé éternel, pas toi !!!! Pas Aubert ! "tu es dure, au début, c'était bien " a-t-il tenté de plaider. "c'était quand, au début ?" "Ben, les années 78, quoi". Merde. j'avais 13 ans, lui, 18. Aucun souvenir des débuts de Telephone.
En revanche, soulagement d'avoir survécu à la scie "j'ai demandé à la luuuuuuneeeeuh" et autres cauchemars d'un autre monde.
Oui mais moi, j'avoue, j'aimais bien les Innocents. D'abord, ce sont mes 18 ans à moi. Ingalls, glacé : "aucun souvenir de ce groupe". "Mais si, voyons, tu sais, dans quel autre finistère tatitatitatitata ". "AH oui, peut-être... " Trop tard. ingalls avait 23 ans et il avait arrêté de se trémousser sur la variétoche française tandis que j'abordais ma période "trotteuse" (ça, c'est pour Cath qui peut comprendre ce terme midfordien).
Donc, nous devisions devant Taratata tandis que Biolay et Keren Ann massacraient allégrement une assez jolie balade de Johnny (l'idole des jeune, version exhangue) quand soudain JP Nataf arriva. Barbu, le charme troublant d'une laideur consanguine associé à une voix pas franchement audible (mais à côté d'Aubert c'est Caruso), il a encore un certain panache.
Avec son camarade d'époque ils ont entamé le monde parfait
et là, oui mes amis, j'ai eu un pic de nostalgie. non pas en pensant au jeune batteur enfoncé ds les limbes de l'oubli mais je me rappelle obscurément avoir aimé cette chanson.
Depuis je l'ai dans le tête. Jusqu'à ce soir. Sacrée soirée, ces victoires de la musique. Biolay (qui ressemble de plus en plus à Alain de Greef)
a tt raflé. J'aime pas. Mais il paraît que c'est très bon et je ne suis pas une personne digne de confiance question musique.
La pine'up vous embrasse sur Creedence revival
(étais-je née en ce temps-là ???? pas sûr mais Ingalls, oui !) et si vous n'avez jamais entendu la version "Good golly Miss Molly "de Jerry Lee Lewis et Fogerty en duo, alors...
NOSTALGIE ! (j'ai battu Zemmour)
Creedence. Le bon choix. Mais tu vas voir comme la nostalgie est cruelle, je suis allé voir john fogerty avec des vieux potes, il y a deux ou trois ans... Et c'était tellement mécanique et prévisible que c'en était désolant...
Les innocents, c'était bien, et c'est un de mes bons souvenirs d'interviews, des types classes et polis, à mille miles de l'arrogance des petits trouducs qui se prenaient pour des stars. Mais j'ai pas fricoté avec, je le jure...
Rédigé par : Mossieur-Resse | 07 mars 2010 à 13:30
Hervé, tu me déprimes. J'aime bcp la voix de Fogerty ; dommage... les rounds de trop, cela fait tj mal.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 07 mars 2010 à 15:52