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11 novembre 2013

Commentaires

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Le Nain

Mon grand-père, né en 1896 et mobilisé en 1915 en parlait peu. J'avais un grand-oncle qui m'impressionnait avec sa jambe en moins et j'ai appris en triant des papiers de famille qu'il avait eu la légion d'honneur à titre militaire à une époque où le troufion de base ne la recevait que rarement.

La grande illusion, bien sûr, pour sa première partie qui relate la fin d'un monde. J'aime moins la deuxième.

On commence à voir de bons bouquins sur la période. Le Naour notamment. Sur les mémoires, il y a une foultitude qui sortent en ce moment qui ne sont pas toutes intéressantes. Je préfère Genevoix, sans oublier Barbusse et Dorgelès. Jünger évidemment, sans oublier Remarque côté allemand.

Mais nul doute qu'il va y avoir de très bons livres dès l'an prochain.

Valérie Pineau-Valencienne

J'aime La Grande Illusion dans son intégralité, idéalisme compris. Je crois en cette idée de classe supra-nationale, représentée par les deux aristocrates Boëldieu et Von Rauffenstein. Maréchal - sublime Gabin - et Boeldieu, même s'ils se respectent et sont dans le même camp, ne sont jamais à l'aise ensemble. Mais le principal est là: au delà de sa profonde horreur, la Grande Guerre est la dernière guerre chevaleresque.

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