Suite à la question de mon cher G27 dans les commentaires de la note précédente, j'ai réfléchi et je suis arrivée à une conclusion existentielle: les régimes sont faits pour moi. Mais pas n'importe comment, et pas n'importe lesquels. Explication : tout dépend de votre caractère, et le mien combine deux notions a priori paradoxales. Je suis à la fois une individualiste qui a horreur de la notion de communauté, de caste, de fraternité tireli tirela on pense-pareil-et-c'est-tant-mieux ET DANS LE MÊME TEMPS, je suis une personne très obéissante (mon attaché de presse peut en témoigner). J'ai été une excellente élève au niveau scolaire (pas une colle dans mon carnet de lycéenne et des bulletins à ravir des parents attentifs) et une déplorable étudiante à Paris IV, paumée et peu autonome. Besoin donc d'être cadrée. Or c'est quoi, un régime ? C'est un CADRE. Grâce aux nouvelles technologies, je peux suivre mon évolution au jour le jour sur l'ordi. Parfait. Acheter un livre de recettes light ne me sert à rien; je ne les suivrai pas. En revanche, voir sur l'écran la bonne bouille du nutritionniste me dire: "Bravo, pine'up, vous n'avez pas craqué aujourd'hui", ou la variante : "Attention, pine'up, peut mieux faire..." est un verdict auquel je me soumettrai avec une discipline de première de classe.
Revenons à l'année dernière : j'avais commencé le premier régime de mon existence pour cause de 10 très bons kilos en trop. Cela a marché au delà de mes espérances, mais j'ai repris 5 kg lors d'un hiver particulièrement stressant. Ou plutôt, lors de la période désastreuse pour moi qu'est non pas les fêtes de fin d'année, mais le début du printemps. Il suffit que les jours rallongent pour que je développe de joyeuses fringales - mars m'est fatal. Et comme le visage de monsieur Dukan ne s'affichait plus pour me lorgner de son œil mécontent, j'avais repris les bonnes vieilles habitudes de sandwichs au tarama à pas d'heure.
Autre trait de mon caractère : hormis en amitié ou en amour, je ne suis pas une fidèle, individualisme oblige. Ergo, je vais passer de Dukan à Cohen (rencontré hier, un homme très persuasif) pour signer un nouveau pacte faustien : moins 3 kilos en quelques mois. Nom d'une pré-ménopause, ce n'est pas une impossible gageure, mais cela demande un effort qui m'excite.
Oui, qui m'excite : je ne relève les défis que lorsque je reçois des encouragements nourris. Une question à monsieur Cohen : la réussite du Dukan (vous allez vous évanouir de rage, ce régime a assez bien marché) a tenu à la présence constante de l'ectoplasme dukanien dans mes mails. Allez-vous être aussi virtuellement ponctuel que votre ennemi? je l'espère...
Baisers d'une pine'up pleine d'espoir puisque comme chacun sait, l'espoir fait vivre... mieux que la nostalgie, c'est certain.
Et un ..et deux..et trois....c'est parti pour la Cohennisation
Rédigé par : G27 | 29 juin 2011 à 17:35
Ingalls,Pierre et maintenant Jean Michel ? Tous il te les faut.
Rédigé par : Elibéran | 29 juin 2011 à 17:41
Gourmande !
Rédigé par : Caritate | 29 juin 2011 à 19:20
C'est mon côté Barbara Gourde...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 29 juin 2011 à 19:26
Ô rage , ô désespoir, mon mari s'est mis au régime ,lui le "bouffeur de minois" (M D R)
Rédigé par : Une inconnue | 30 juin 2011 à 00:33
Minous
Rédigé par : Une inconnue | 30 juin 2011 à 03:40
Pff, et dire qu'autrefois, la femme maigre passait pour être de petite santé et avait du mal à se marier.
Rédigé par : Le Nain | 30 juin 2011 à 05:26
Le Nain : ne vous inquiétez pas, pas question de maigreur ni même de minceur. Ayant été une petite fille maigre et malade, j'ai une vision du corps humain digne des croyances de nos ancêtres. On parlera donc de "réajustement harmonieux" (échapper au goitre), pas de silhouette décharnée. Je laisse la phrase "Never too thin never too rich" à la très antipathique duchesse de Windsor, que j'ai toujours trouvée affreuse physiquement.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 juin 2011 à 11:21