J'ai trouvé ce post intéressant dans la mesure où il pointe du doigt une dépression généralisée qui tente d'engluer celles et ceux qui ne sont pas déprimés. Et vous ?
Bises de la pine'up qui continue son tour de France, pour son plaisir (note sur le salon du livre de Montaigu à venir) Et comme toujours, une pensée spéciale à la co-auteur, ma complice, ma chère Corinne.
C'est surtout que les arguments développés témoignent d'une pauvreté de réflexion à décourager tous les tenanciers de cafés du coin.
Rédigé par : Mossieur-Resse | 12 avril 2011 à 12:03
Ce n'est pas la réflexion qui m'intéresse mais un constat : une lente déliquescence est encore plus dure à supporter qu'une situation réellement atroce. Il n' y a pas de dépression dans les pays qui sont dans l'urgence. Il y a, à l'inverse, une sorte de culpabilisation ici qu'on vous colle dessus de manière de plus en plus insistante. Vous allez bien ? malheureux, taisez-vous et souffrez comme les autres. Une amie anglaise, qui apprend le français à Londres, a décidé d'arrêter. Sa prof française lui filait le bourdon. Parfois, je trouve que le "never complain never explain" a du bon. Et Churchill, en dépit d'un père qui le méprisait et le traitait de nul, a été... Winston
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 12 avril 2011 à 12:10
La France, on l'aime ou on la quitte... C'est valable pour tout le monde !
Rédigé par : Caritate | 12 avril 2011 à 18:02
Une précision s'impose, Caritate : je n'émets aucun jugement sur ce post. Il m'a intéressée par sa provocation. j'ai effectivement l'impression que la France est de moins en moins aimée, y compris (surtout?) par ses habitants
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 12 avril 2011 à 18:38
Moi non plus, j'ai repris cette phrase célèbre en tant que boutade ! On entend de plus en plus de Français qui critiquent, se plaignent de tout (il y a bien sûr des raisons, tout ne va pas pour le mieux, force est de constater que la situation se dégrade). Si je déplore tout cela, je n'ai pas pour autant envie d'aller vivre dans un autre pays.
Rédigé par : Caritate | 12 avril 2011 à 19:09
Moi non plus, je n'ai pas du tout envie de partir. Mais je suis mal à l'aise sur deux points : comme le souligne ce post, et c'est devenu un cliché, j'ai l'impression qu'on a une espèce d'aversion pour la notion de réussite. ET SON COROLAIRE : la France considère l'échec comme une malédiction, non comme une chose naturelle, inévitable dans une vie et parfois enrichissante. Échouer est aussi impardonnable que réussir dans ce pays. C'est ce qui m'attriste le plus.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 12 avril 2011 à 19:22