Les yeux baladeurs des femmes ne sont pas en reste à l'heure d'été. Si Ingalls est aimanté par les tailles serrées et jupes moulantes, à mon tour d'explorer le charme viril. Vous avez dit viril? Avanti les athlètes. Hélas, le mot "athlète" a évolué vers une version plus proche de Têtu-siècle de Périclès que des rugbymen époque Rives. Biscoteaux huilés et torses épilés ont remplacé les élans infiniment gracieux des forces de la nature qui peuplaient la petite lucarne de mon enfance. Vous avez reconnu celui-là ? Allez les petits! Toutefois, les hommes désuets n'ont pas disparu - Ingalls en est une preuve magnifique.
Comment saper un Ingalls printanier ? Tel le sublime monsieur de la photo, Ingalls a de longues gambettes et une carrure XXL. Ergo, les polos de rugby lui vont très bien. Mais Ingalls est une graine de macho qui refuse le rose du stade français (pire que la marinière qui affuble désormais les footeux franchouilles). Non ! Ingalls est bien le mâle sensuel des 3e mi-temps ressuscité pour moi. Il appartient à la famille des hommes qui arrivaient à perdre trois dents dans la mêlée puis enchaînaient après le combat sur une ripaille débraillée. J'ai trouvé un mix idéal repos du guerrier/douceur indispensable, et je ne suis pas prête à le lâcher.
Mais Ingalls, personnage aussi solide que poreux, peut se fondre dans les mondanités avec une aisance tout à fait stupéfiante. Cravaté, il garde un électrosexogramme irrésistible.
LA CRAVATE. Ma théorie sur la cravate est la suivante : si vous en mettez une, s'il vous plait, ne la portez pas négligemment façon Taddei. Soit vous assumez et elle vous étrangle la glotte, soit vous vous en passez en ne fermant pas le col de votre chemise et vous dites adieu à l'horrible association typiquement 80 du tee-shirt sous le costard, un truc à vous ringardiser Gary Cooper.
J'aime les cravates anglaises (grosses rayures). Ou unies.
Pour le revival cravates en laine façon Lino Ventura... je sais qu'elles ont leurs adeptes, mais je n'en fais pas partie.
Laissons parler ma co-auteur au sujet de ce bel accessoire : "Lorsque Christian ronflait encore dans mon lit (mais je savais déjà tout), j’ai été taraudée plus d’une nuit par une idée fixe : me pendre au balcon avec une de ses cravates. Je choisissais sa préférée - tant qu’à faire - l’attachais autour de mon cou et accrochais le tout au balcon d’où je me jetais dans le vide. J’imaginais la tête de Christian, le lendemain matin, quand un coup de sonnette lui annoncerait que la voisine du rez-de-chaussée avait trouvé mon cadavre et sa cravate dans son jardin privatif. Epouse et cravate inutilisables…toutes mes condoléances."
Corinne est vivante, même si elle ne l'a pas fait exprès (et elle sera au salon du livre de Limoges ce week-end).
Quant à moi, faisons une seconde abstraction d'Ingalls... si Ingalls n'existait pas, j'aurais inondé Paul Smith de lettres d'amour. Un charisme pareil... J'ai fait amie-amie avec Loïc, le patron de sa boutique parisienne qui est chargé de m'envoyer un texto dès que le grand homme déboule dans la capitale.
- Hullo, sir Paul, my name is Valerie and I adore you. You're so hot...
- T'écris quoi, là, sur ton blog de mes deux ?
- Rien mon Ingalls; t'es le plus beau
Baisers de la pine'up que la verdure des arbres rend chafouine
PS : serai ce we au salon du livre de Chateauroux. Et à chaque Castelroussin qui me murmurera à l'oreille le nom du rugbyman de la photo ci-dessus j'offrirai un exemplaire de
Je te hais...
La photo manque suffisamment de netteté pour que seuls ceux qui le connaissent vraiment bien le reconnaissent.
Là j'ai du mal à discerner les traits, et sa carrure seule n'arrive pas à m'aider.
Bref, torture mentale, il est bientôt 1H du mat', je vais me coucher et ça va bien m'empêcher de dormir pendant au moins une heure. è_é
Rédigé par : Fredouat | 01 avril 2011 à 00:54
Gnaf gnaf (oeil sadique). Demain, petit indiccccccccce
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 01:04
Photo ancienne ?
Rédigé par : Caritate | 01 avril 2011 à 13:04
Ouaip (indice)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 14:40
Photo ancienne, je m'en doutais vu les pubs, je dirais années 70.
Mais je n'arrive toujours pas à distinguer ce visage, donc j'ai pleins de noms qui me viennent à l'esprit sans coller à ce physique.
Maso? Bertranne? Paparemborde?
Il ressemble pas à Dourthe (mon ancien dentiste!).
Peut-être Aguirre?
DIS MOI! DIS MOI!
(chronophage au boulot de chercher :D)
Rédigé par : Fredouat | 01 avril 2011 à 15:09
(Voix onctueuse) bon anniversaire, Fred ! Pour info, génération Rives (après tu te démerdes)
Aux autres : Fred blogue là : http://fredouat.typepad.com/piaillements/2011/04/aujourdhui-je-nouvrirai-pas-la-porte-aux-gens.html
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 15:34
Merci Valérie/Pygma!
Donc c'est non seulement années 70 mais aussi début 80's... Je poursuis mes recherches!
Aux autres: n'y allez pas c'est une merde!
(Laurent Baffie inside)
Rédigé par : Fredouat | 01 avril 2011 à 15:46
Si tu trouves, donne juste l'initiale du prénom, je fais un jeu pour le WE. Sinon, un rugbyman a un nom qui m'a tj fait rêver : Philippe Saint-André... je trouve que ça a un petit côté gaullien/sexy. Mais quand j'ai su que son surnom était "le goret"... Bon, c'est pas lui sur la photo (2e indice)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 16:17
Eoooooh, la taulière, tu as vu que ton bellâtre assis en costard porte un T shirt sous sa chemise... je croyais que c'était ringard, faut savoir !!! :o)))
(pour montrer que je suis)
Rédigé par : Hervé | 01 avril 2011 à 22:22
Ouais mais ça compte pas, Pil'poil, puisqu'il a eu le bon goût de passer une chemise PAR DESSUS. Sinon, toi, l'héritier du rugby français, t'as trouvé qui était le monsieur ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 avril 2011 à 22:25
Les mêmes initiales qu'un parti politique peut-être ?
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2011 à 05:26
Nan. Allez, je file à Châteauroux,solution dimanche !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 02 avril 2011 à 07:34
Ah bon, on ne peut pas réutiliser la cravate après pendaison ? Ca porte pourtant bonheur la corde de pendu, surtout celle dependue, paraît t'il.
Rédigé par : Le Nain | 02 avril 2011 à 11:50
Des initiales en rapport avec les tiennes ?
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2011 à 12:49
Tu nous avais promis la solution dimanche, fais vite, il est 23 h 30 !
Rédigé par : Caritate | 03 avril 2011 à 23:30
Je viens de rentrer de Châteauroux. Allez Caritate, c'est pour toi : Alain Caussade
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 avril 2011 à 23:44
Merci, princesse ! J'étais passée à côté, ce n'est pas faute d'avoir cherché pourtant.
Rédigé par : Caritate | 04 avril 2011 à 07:19
ah oué..., ah oué... c'était quand même la question à 1 million de Foucault, ça... Même mon papa, il avait pô trouvé...
Rédigé par : Hervé | 04 avril 2011 à 19:14
Dis-donc ! ton père a dû pleurer de joie pour la première victoire contre la Nouvelle-Zélande CHEZ EUX en 1979... Et Gallion + Aguirre + Caussade ont fait un bien beau match (un essai de Gallion est orchestré par Caussade, qui est absolument canon à cet époque-là). French flair, quand tu nous tiens
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 04 avril 2011 à 19:22