La femme a mieux que son psy : son coiffeur. Une coupe de cheveux réussie, ce sont des bouffées de joie ininterrompues jusqu'à la prochaine repousse, démarche tête haute et regard eye liner - une confiance retrouvée, en somme. Un coiffeur EN UN SEUL COUP DE CISEAUX arrive au même résultat que 5 ans d'analyse : vous redonner un moral d'acier !
C'est une femme qui compte ses ratages qui vous parle, car l'inverse est hélas vrai : un kilo de plomb est toujours plus lourd qu'un kilo de plume,OUI.
Pour le passage à la nouvelle année, cette culbute hystérique tireli tirela (Ingalls et mézigue sommes invités à un dîner échangiste dans un manoir avec bains bouillonnants entre Boulognnais), une sale grippe me donnant un visage congestionné-cheveu-longuet et pauvre, je suis allée contaminer ma coiffeuse.
Seigneur que j'étais moche devant la glace, elle a eu pitié: " Vous y tenez vraiment, à votre châtain? Parce que le blond, c'était plus lumineux...
- Je n'ai plus l'âge du blond, ai-je crachoté en lui montrant une photo de Winona Ryder, mais un truc comme ça me plairait bien.
- Très bonne idée! Allons-y ! s'enflamma-t-elle.
Je n'étais pas totalement rassurée, mais le risque fait partie du plaisir capillaire. Combien de fois ai-je demandé ceci pour obtenir cela...
Combien de fois ai-je discuté "bergers de la Renaissance" avec des hommes qui ne m'auraient violée que sous la torture, des hommes cultivés et à la vista sûre, mais qui restaient perplexe devant mes envies d'ondulation "façon pâtre de Caravage ou de Botticelli". "Vous voulez des frisettes à la Farrah Fawcett ?"
-NON, JUSTEMENT!" Mais allez expliquer la différence entre Raphael
et Sex and the City à Sacha...
En l'occurrence, mon coiffeur était une coiffeuse et elle s'activait drôlement... J'ai vu le moment où la coupe allait être géniale : chaque femme me comprendra, il y a toujours un instant où on a envie de hurler "stop"! au coiffeur et on le devrait, car on ne retrouvera pas ce moment de grâce - dans toute coupe, il y a le cisaillement de trop.
Est-ce l'âge, lorsque j'ai ouvert les yeux, après le brushing, mon cas s'était éloigné de pour devenir Et dès que j'ai mis mes lunettes, je suis carrément passée à "fais le cheval"
Le coiffeur ? Un piège à cons, mon p'tit Perrache.
Baisers de la pine'up qui va choisir une tête d'oursonne pour les heures fatidiques et dérisoires qui nous attendent (fais le cheval, Ingalls, ou du karaté,
hein mister president ?)
Baisers de la pine'up et un spécial Sandiet, un twittos payé pour trier et conserver les liens les plus improbables du royaume virtuel ; cet homme parle le Yves Robert : si je dis "je crois que ma mèche de cheveux est coincée dans votre braguette", va-t-il se manifester?
hahaha !!! Je me suis bien marrée je dois dire, comme souvent je dois dire aussi ! Le coup de ciseaux fatidique, je le connais pour l'avoir vécu presque à chaque fois. Je connais aussi, mais plus rarement, l'assurance qui nous envahit subitement à la sortie du coiffeur lorsque l'on se met à croire que tout le monde nous regarde parce que "trop belle"...Ou au contraire, les fois où l'on rase les murs pour rentrer, où l'on repasse la tête sous la douche pour finalement se trouver encore plus moche qu'avant (quand c'est encore possible).
Et je ne parle pas de la déprime provoquée par les lumières du salon de coiffure, où l'on a la mine de papier maché à côté des coiffeuses superbement maquillées.
Le rdv chez le coiffeur ?? Une corvée, un suplice. Je déteste.
Et ta photo ??
Bon réveillon Boulognais
Rédigé par : Patricia | 30 décembre 2010 à 12:18
J'en suis à l'épisode "sous la douche" puis hésitation et changements de raie pour avoir l'air la moins cruche possible... te raconterai, entre les larmes
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 décembre 2010 à 12:20
Moi, je suis sûre que tu es belle !
Rédigé par : Caritate | 30 décembre 2010 à 13:49
Nan ! (sanglots) suis allée noyer ma rage sur le site 3 suisses...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 décembre 2010 à 14:22
Les 3 suisses: l'alémanique, le romand et le "rital" !...
Rédigé par : Dominique | 30 décembre 2010 à 18:01
Bravo Dominique ! Trois Suisses, trois styles !
Rédigé par : Caritate | 30 décembre 2010 à 19:13
Le rital est tj un séduisant play boy, surtout quand il s'appelle Leonard ou Raphael
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 30 décembre 2010 à 19:42
Ou Eros Ramazzotti ?
Rédigé par : Dominique | 31 décembre 2010 à 00:33
@ Caritate: le suisse "ritalophone" doit avoir toute ta sympathie pusque venant du Tessin !...
Rédigé par : Dominique | 31 décembre 2010 à 00:36
@ Valérie: la plus belle pour aller danser, mais sans Bobby Farrel dorénavant !...
Rédigé par : Dominique | 31 décembre 2010 à 00:39
@dominique : paix à Bobby, le seul métis qui dansait comme un pied. Pour Eros Ramazzoti, eh bien... si tu voyais France 2 spéciale Bretagne en cette fin de soirée et ces groupes de rock celtiques limite secte de festival EN Avignon (gros lards inaudibles en bigoudis se roulant par terre), brusquement, tu trouverais Eros charmant, frais, harmonieux. Et même Romina Power et Albano merveilleux... Comme quoi, la misère est plus belle au soleil
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 décembre 2010 à 00:51
@ Valérie: il est bien vrai que certains chanteurs ou groupes qui me paraissaient craignos dans nos jeunes années, me semblent désormais le summum artistique ou presque à l'aune de certines conneries qu'on nous inflige à la téloche !...
Rédigé par : Dominique | 31 décembre 2010 à 16:16