Les fidèles du blog savent que, pour pimenter nos soirées, Ingalls et mezigue regardons sur toutes les chaînes du câble (réduites au minimum et à mon véto anti chaînes de cul) l'ineffable émission "Question maison". C'est un plaisir d'entendre Ingalls hurler contre ses confrères ("espace de vie ! jt'en foutrais d'l'espace de vie !). Récemment encore, une malheureuse très contente d'elle-même nous laissait découvrir ses aménagements dans l'ouest parisien (pavillon années 30 et bambouseraie ds le jardin car elle aime l'île Maurice). Stéphane Thébaut, qui est aussi grand qu'Ingalls, a failli s'éborgner dans un bambou. Après quoi il a dû se farcir un cours sur la flore mauricienne, largement présente dans la pièce à vivre salon. Madame était particulièrement bouffie d'orgueil et de contentement (là, c'est la chambre de Foulque ; là, celle de Marie-Dauphine).
Des documentaires émaillent l'émission et donnent à Ingalls de nouvelles occasions d'exprimer la puissance de son mécontentement et de son alacrité.
Sauf... lorsqu'il est tombé sur CECI ! une immense maison construite par une architecte du nom de Stefania Stera. Respect et chapeau bas. Construite pour un couple italien (qui ne doivent certainement pas payer leurs impôts ici), en avant les mirettes !
Volutes et angles droits, finition impec. "Très beau calepinage, opine Ingalls.
- Très beau quoi ? Cause français s'il te plait !
- Calepinage, tsss, ignare : c'est le plan selon lesquel tu mets les carreaux."
"tu vois ma chérie (Ingalls commence à me parler comme si j'étais gueugueu), ce sol, cela s'appelle un terrazzo".
Je vous épargne la piscine au sous sol, à ce stade, je mangeais la moquette.
Le plus drôle a été le retour chez madame parfaite et sa bambouseraie mauricienne. Elle avait l'air d'avoir avalé une patate douce. Vexée ! il faut dire que son intérieur chérot ne pouvait pas lutter face à ce palais moderne (et je ne vous montre pas le jardin !). Mais, comme d'habitude, l'affabilité de Stéphane Thébaut lui a fait oublier ses cache-misère.
Bonne nuit, et pour paraphraser GG : aujourd'hui, Zelda Zonk aurait eu 84 ans...
Sublime ! La maison de mes rêves ! Je me console en me disant que j'ai la lampe Pipistrello... c'est un bon début !
Rédigé par : Armelle | 02 juin 2010 à 09:46
Question Maison ?
Réponse à la con !...
Rédigé par : Dominique | 02 juin 2010 à 12:45
M'enfin, Dom ! Je t'avais dit qu'il n'y avait pas de chaînes de c... chez les Ingalls !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 02 juin 2010 à 13:22
Ah, j'oubliais que vous étiez plus "Petite maison dans la prairie" que tenon et mortaise ...
Rédigé par : Dominique | 02 juin 2010 à 14:27
Autant de noms, autant de personnalités. Bi, tri, quadri, multi-polaire ? Je comprends très bien ça !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 02 juin 2010 à 14:36
Franchement, cette maison ne me plait point. J'aime bien le genre cottage anglais ou maison creusois avec un grand terrain autour, pour les toutous, avec pleins d'arbres.
Par contre Hecules Poirot aurait aimé beaucoup.
Bonne soirée
Rédigé par : Helene | 02 juin 2010 à 20:53
Je dois avoir un p'tit côté Hercule (la rigidité capricornienne, sans doute). Moi non plus, je ne vivrai pas dans cet endroit trop intimidant pour moi. Mais je le trouve très beau
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 juin 2010 à 00:39
Nom d'un chien, Hercule, j'peux pas le piffer !...
Rédigé par : Dominique | 03 juin 2010 à 09:31
je parie que tu avais la dent de Rahan, Dom. Ou les lunettes de Docteur Justice ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 juin 2010 à 12:50
Non, je préférais Placid & Muzo et les petits hommes bleus et rouges toujours en guerre, mais je me rappelle plus de leur nom ...
Rédigé par : Dominique | 03 juin 2010 à 13:09
Valérie: je vois mal des labradors gambadés la-dedans, moi-même je trouve tout trop rigide et clinique, froid et inquiétant. C'est le sentiment que cette maison me donne. Heureusement que le propriétaire et l'architecte ne peuvent pas m'entendre.
Rédigé par : Helene | 03 juin 2010 à 19:25
Hélène : je comprends, les photos donnent un aspect glacial au lieu. Mais en doc, c'était assez extraordinaire. Plein d'idées, de placards escamotés, de trouvailles innovantes, de meubles amovibles. Un jardin incroyable, de grandes baies vitrées plongeant sur la verdure ; c'est aussi pour cela que la déco est minimale : quand tu vois le panorama luxuriant qui s'étale sous les yeux... Et l'extérieur, tout en maîtrise des proportions. Souvent, les maisons récentes construites avec beaucoup de moyens sont affreuses, grandiloquentes. Celle-là est pour moi une exception.(et en plus, l'architecte qui commentait son travail le faisait avec une humilité inédite - quand tu compares avec un Starck !)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 04 juin 2010 à 00:21