le blond s'occupait des animaux terrestres, le roux du ciel et des oiseaux. Colégram, le troisième et le plus jeune, décida un jour d'aider les hommes...
J'ai appris à lire grâce à la merveilleuse collection du père Castor.
Avez-vous jamais lu :
ou
aussi capricieuse que ma chère grand-mère.
et enfin, "la plus mignonne des petites souris" dont je constate qu'elle sévit encore dans les bonnes maisons du bas Berry.
Ces livres pleins de poésie vous faisaient entrer dans le monde des mots, des histoires, avec l'imaginaire de l'enfance, simple, subtil et insouciant.
Bien sûr vous n'avez peut-être pas échappé à la répugnante Martine et sa saucisse sur pattes prénommée Patapouf, cette horrible gamine qui, en s'éveillant à la danse classique devient en qq mois petit rat de l'opéra ; qui a droit à UN FEU D'ARTIFICE DANS SON JARDIN pour ses 7 ans ; qui visite l'Amérique à 5 ans ! quelle vulgarité.
C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai repéré qq parodies martiniennes :
Martine prend sa carte du PS et
Martine torture ses voisins.
Trêves de plaisanteries : à présent les enfants ont quitté très tôt la poésie - à la place, on les initie dès la fin de la tétine aux problèmes REELS, ACTUELS
Je vous le dis : la fin de l'enfance est programmée à 6 ans et c'est bien dommage.
J'ai appelé mon fiston en hommage à :
(une bible)
Alors, bête sauvage, bonne chance pour ton exam de demain !
courage, Max et baiser d'une mère à l'amour pudique mais o combien intense.
Je ne peux que t'inviter à découvrir "ma" série de MArtine!
http://blog-hrc.typepad.com/photos/mes_martine_a_moi/
Rédigé par : Mossieur-Resse | 05 mai 2010 à 16:02
Je découvre ton TRÉSOR DE GUERRE. Mes préférées : Martine triple son CP, Martine énurésique, Martine crache sur les feignasses, Martine se fait mater par un bonobo et Martine et la salmonellose. Comme c'est bon de glousser, Hervé Resselafesse
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 mai 2010 à 16:27
Et j'oubliais ! MARTINE NOIE SON CHIEN (ce serait d'actualité dans certaines familles )
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 mai 2010 à 16:29
Perlette goutte d'eau : comme j'ai aimé, je l'ai lu, relu... C'était joli ! De ce livre émanait le sens du toucher, une odeur, le bruit de l'eau, tout un monde empreint de délicatesse. C'est le souvenir que j'en ai, en tout cas. Qu'est-ce qu'on doit paraître cucul-la-praline en faisant un tel aveu !
Rédigé par : Pépites & Lambeaux | 05 mai 2010 à 16:36
Perlette goutte d'eau est une merveille et je trucide quiconque n'est pas d'accord avec moi. Cucul-gnangnan la Pépite ? On rêve !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 mai 2010 à 16:45
Le plus répugnant avec Martine, c'est qu'elle fait sans doute fantasmer tous les pédophiles de France. Pas un album ou sa jupette ne s'envole malhencontreusement, dévoilant sa blanche culotte de micro-Lolita.
Rédigé par : Cphil | 05 mai 2010 à 17:11
"Perlette goutte d'eau est une merveille et je trucide quiconque n'est pas d'accord avec moi."
D'accord, mais seulement si tu admets que Collargol, l'ours qui chante en Fa, en Sol, en Do dièse en Si bémol a bien mérité que le roi des oiseaux lui ait offert un beau sifflet pour faire cui-cui.
Rédigé par : Cphil | 05 mai 2010 à 20:35
Ah, les yeux bleus en feutrine de Collargol !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 mai 2010 à 23:37
Bonjour,
pouvez-vous, si vous le voulez bien, m'en dire plus sur ce que vous avez retenu, ou aimé, ou pas aimé, ou toute autre chose, de "la vache orange".
Je cherche en effet des témoignages pour nourrir le site
www.lavacheorange.com
et dans la mesure où elle a les honneurs de votre blogue...
L'illustration de couverture que vous publiez est celle de la version "retouchée" de ce livret. Pour comparer la version initiale et la version retouchée, le site en référence donne les deux textes - à défaut de donner les deux ensembles images+textes, pour respecter le copyright sur la version actuelle.
Bien cordialement.
JPD
Rédigé par : Jean-Pierre Desthuilliers | 06 mai 2010 à 10:17
J'ai appris à lire avec "Calinours va faire les courses", que j'ai encore chez moi, ne tenant encore en vie que grâce à une grosse dose d'adhésif marron sur la reliure.
http://static.letsbuyit.com/filer/images/fr/products/original/86/36/calinours-va-faire-les-courses-8636573.jpeg
Je pense l'avoir fait lire à mes parents au moins une cinquantaine de fois. Et mes neveux et nièces ont eux aussi aimé, petits, ses "bongati, bongato, en voilà un bon kilo!"
Rédigé par : Fredouat | 06 mai 2010 à 13:55
Fred, calinours va faire les courses, ne ne connaissais pas (mais je vais e-bayer de ce pas, je collectionne les livres pour enfants, bizarre, moi qui les déteste -sf les miens).
Jean-Pierre : je suis allée sur le site indiqué, et ce fut une madeleine : témoignage à suivre. (Un grand merci pour ce lien)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 06 mai 2010 à 17:04
@JPD : je n'ai pas pu laisser sur votre site mon témoignage, car je n'ai pas trouvé d'entrées pour le faire. Donc je m'y colle ici : Témoignage "Vache orange" ; un des premiers émois de lecture, un balbutiement, une initiation à cette difficile gymnastique mentale, quoi qu'en pensent nos professeurs (oui, apprendre à lire est laborieux mais c'est faisable).
La vache orange m'est apparue comme une lourdaude gentille mais très sans gêne. Pas un merci pour le renard, pourtant aussi bien élevé qu'attentionné. J'ai retenu l'exquise politesse de la bête soi-disant rusée et peu fiable (merci La Fontaine)et j'ai rêvé, après cette lecture, pouvoir posséder un renard. c'est curieux mais je n'ai jamais beaucoup aimé les vaches (et je suis persuadée que le livre y est pour beaucoup). La couleur aussi, la couleur de la vache, inversée avec celle du renard : "maman, une vache n'est jamais orange ! elle est noiraude ! c'est le RENARD qui l'est !" "ma chérie, c'est un conte !" je me souviens que j'étais furieuse qu'elle mange la paillasse de son hôte. Et puis je trouvais à la fin que la récompense du fermier était un peu chiche : il aurait pu inviter le renard à sa table, nom d'un goupil (je ne comprenais pas la valeur des sous). Je plaignais aussi le renard de devoir porter la grosse vache sur son dos. Elle était cependant attachante quand elle tirait sa langue verte...
La vache était très "fille", le renard, très "garçon" dans ma petite cervelle d'oisillonne.
je crois que j'ai restitué toutes mes émotions enfantines. A bientôt !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 06 mai 2010 à 19:52
Effectivement l'évolution des livres pour enfants est symptomatique ...
Idem pour les dessins animées !
Ce n'est certes à priori pas la seule explication, mais cela doit expliquer en partie les nouveaux comportements des adolescents.
Rédigé par : Dominique | 06 mai 2010 à 21:10
Bonjour Valérie
je viens seulement, par des chemins très détournés tels que seul le virtuel en sait proposer, de prendre connaissance de votre évocation personnelle de "la vache orange" - qui aurait pu aussi s'appeler "le renard bleu".
Avec votre accord, elle va enrichir ma nano-thèse.
Du coup je me suis offert une petite dérive dans les rues de votre blogue.
Ma lecture personnelle de "La carte et le territoire" a été moins approfondie que la vôtre, et a plus porté sur quelques à côtés médiatiques, et sur le choix du titre, que sur le fond du texte. Vos deux billets m'incitent à un retour en arrière...
Voir sur
http://www.adamantane.org/
le papier du 9 septembre (2010).
Bien amicalement.
JPD
PS en effet mes petits sites annexes, dont www.lavacheorange.com, ne comportent pas de porte pour une ouverture de dialogue. Il faut revenir au portail principal et ce n'est guère pratique pour ceux des visiteurs qui y entrent directement. Çà fait un peu Musée du Vatican...Je vais améliorer le fléchage. Merci pour la remarque.
Rédigé par : Adamantane | 19 octobre 2010 à 17:25
Je suis confuse (et toute fiérote, une vraie vache orange) : la curiosité me taraude, cher Adamantane, quand pourrons-nous lire votre thèse ? Une thèse sur La vache orange,je trouve cela génial
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 00:19
J'en suis à la collecte des données et aux recherches bio-bibliographiques.
Chaque fois qu'un ex est vendu sur eBay, je demande au vendeur de faire suivre un message à l'acheteur pour recueillir des données sur les "motivations de l'achat", afin de collecter des témoignages...Mais le rendement est le même que celui de mes actions de prospection téléphonique quand je me suis mis à mon compte comme consultant en pédagogie et organisation..."vachement" faible !. Et pourtant, je me sens personnellement très impliqué.
Voir http://www.adamantane.net/itineraire/parcours/l_enfant
Tiens, moi aussi je me suis préoccupé d'identifier les personnes un peu connues avec qui je partage mon anniversaire.
Le cas de Sarah Bernardt est tout de même le plus troublant.
Rédigé par : Adamantane | 20 octobre 2010 à 22:22
Effectivement. Mais ce qui est le plus troublant, c'est votre évocation de l'enfance, la poésie des adjectifs que vous utilisez (potagers placides) et la puissance de certaines images (le destin maudit des mauvaises herbes, la confiance des souris). En resserrant un peu, vous pourriez en faire une très belle nouvelle.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 21 octobre 2010 à 11:05
Merci pour cette lecture de mes mémoires de séjours jardiniers. Avec le recul, en dépit du contexte de l'occupation, des craintes perçues dans les voix et les gestes de mes proches, des bris de verre et des disparitions cachées, le temps de mon enfance me fut allées de liberté et prairie de découvertes.
Me resserrer ? Voilà qui m'est épreuve désagréable. Je n'atteins la concision que dans l'écriture poétique. Et même pas toujours.
Rédigé par : Adamantane | 02 novembre 2010 à 23:19
c'est à mon sens parce que votre écriture est très poétique qu'elle gagne à être distillée. Mais j'ai peut-être tort. Quoi qu'il en soit, vous avez une belle "patte"
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 03 novembre 2010 à 00:20