Lequel d'entre vous est entré un jour dans un magasin Nespresso pour faire un plein de capsules ? Ambiance feutrée, lounge, musique ouatée, ébène ivoire et crème se disputant les murs, personnel vous vantant à voix basse pour initiés les mérites de l'arabica uruguayen à moins que le robusta de Colombie, plus âpre ne convienne à votre délicat palais.
Bien sûr, en dépit de vos achats conséquents, pas question de ristourne : vous payez plein pot les capsulettes que Nespresso DAIGNE vous vendre. On n'est pas aux souks ici mais dans l'antre du Guerlain du café en poudre.
ET BIEN BAOUM !
Tin tin tin, perte du monopole, voir extrait ci dessous :
Nestlé perdra son monopole sur les capsules des machines Nespresso.
Celles de Casino sont 20 % moins cher.
«Nespresso, What else ?» susurre George Clooney dans les publicités
pour le café en dosettes inventé par Nestlé. Quoi d'autre que
Nespresso ? Les dosettes Casino ! Début mai, le distributeur
commercialisera sous sa marque des capsules d'espresso, pur arabica et
autres décas… compatibles avec les machines Nespresso. Jusqu'ici,
les propriétaires de ces cafetières étaient obligés de s'approvisionner
auprès de la filiale de Nestlé, qui a déposé de nombreux brevets depuis
le début des années 1980 pour se protéger. En théorie, ceux concernant
la première génération de capsules tombent dans le domaine public fin
2012. Une jeune PME, Ethical Coffee Compagnie, semble avoir
trouvé la faille pour contourner les brevets protégés. Il faut dire que
son fondateur, Jean-Paul Gaillard, a été patron de Nespresso de 1988 à
1997. Il travaille depuis deux ans sur ce projet et a mandaté deux
cabinets d'avocats pour valider que sa capsule ne viole aucun brevet.
L'usine d'Ethical Coffee tourne déjà en région Rhône-Alpes, avec une
capacité de production initiale de 300 millions de dosettes. Chez
Nespresso, qui a réalisé l'an passé un chiffre d'affaires mondial de 2,8 milliards de francs suisses, dont près d'un
quart en France, on attend de voir (et de goûter) le produit avant de
réagir. Mais on assure que les ripostes commerciales sont déjà prêtes. La riposte, la voilà, nom d'un Clooney !
Dans ma boîte aux lettres ce matin, Nespresso me propose une réduction pour l'achat d'une nouvelle cafetière (et justement, la mienne rend l'âme).
je retourne l'enveloppe en grinçant : "encore 4 € de réduc minable, pfff", et bien non : 70 € ! une belle somme, non ? Sachant que ma petite machine vaut EXACTEMENT 70 €, ça fait la cafetière à ...
Foi de pine'up, la Suisse a la cafetière qui chauffe...
A vous Casino (quel acteur a été choisi pour vos nouvelles capsules biodégradables ? Non ! pas Clavier !)
Bien que chez la pine'up, "ça dépend, ça dépasse"...
Pour Georges...je suis fan de Nespresso !!
Rédigé par : Linda.S | 05 mai 2010 à 15:31
Et moi qui mouds encore le café dans un moulin à main ! Il faut dire qu'on s'éclaire à la bougie, ici, en province. J'ai dû rater plusieurs épisodes de l'évolution du commerce international !
Rédigé par : Pépites & Lambeaux | 05 mai 2010 à 16:39
Heureusement, pépite, que la lanterne magique de la mosquée va bientôt t'éclairer!
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 05 mai 2010 à 16:48
Nespresso a utilisé LE système qui cartonne les premières années, mais finit par se payer.
Comme HP qui te vend son imprimante pas cher, mais y a intégré unepuce qui n'accepte que des recharges HP neuves pour les 5 premiers changements de cartouche.Sauf qu'ils ont déchanté quand des gens comme "Cartridge World" se sont mis à échanger les cartouches de leurs clients et à les reremplir.
Bien content que Nespresso se retrouve un peu en difficulté. Mais le problème reste le même: ces dosettes sont un désastre pour le recyclage, et maintenant, encore plus de consommateurs vont se ruer dessus.
Oui, je fais mon écolo gaucho aujourd'hui. :D
Rédigé par : Fredouat | 06 mai 2010 à 13:47