Avec ou sans chapon gras, avec ou sans rires, Joyeux Noël à TOUS
Au choix: du pétillant
Du grinçant
de l'émouvant
Je vous souhaite All That Heaven Allows... Everybody loves somebody #ilestnéledivinenfant
24 décembre 2013
22 décembre 2013
Des nouvelles de Valérie d'YOK
C'est géniaaaal... grâce aux cousins qui ont des bites énormes et dans une ambiance Club des cinq, c'est fait, on a ouvert avant noël #formidable #épatant #bath
Mais c'te fichu oeil de perdrix est en train d'avoir ma peau
Pendant qu'on préparait la boutchique, une yokette s'emparait du métro
Merci, à demain, si vous le voulez bien !
Ajout celle qui parle de la couleur, oui, la belle brune aux yeux verts, c'est la yokette
19 décembre 2013
YOK : vous voulez faire un régime
et payer les etrennes de Francois Hollande, un seul conseil : ouvrez un commerce. Déjeuner? pas le temps. Dîner? Trop crevée. A mes chers lecteurs: si vous notez que je fonds trop vite et que je deviens totalement inculte faute de cerveau nourri, si, par exemple, vous vous apercevez que le vocabulaire s'appauvrit, ou que j'ai de plus en plus de mal à saisir le 2e degré, soyez gentils, dites-le moi. La duchesse d'Yok supporte tout du moment qu'on y met le tact.
Amen
YOK concept store, 19 bd Jean-jaurès - Boulogne-Billancourt / métro : Boulogne-Jean-Jaurès
17 décembre 2013
en avant, YOK
Premier jour d'YOK et déjà du monde...
Milieu de journée, Richard Valérie d'YOK a un coup de mou: du chocolat! Mon royaume pour du chocolat!
Les tables Ingalls sont très remarquées (made by YOK)
19h, fin d'une très belle journée. Une pomme par jour éloigne le médecin? Oui, mais ça marche avec la pate d'amandes? Pas sûr...
A demain, 19 bd Jean-Jaurès #Boulogne #prèsdumétro
16 décembre 2013
YOK aïdi Yok aïda
Ayant eu le local à 16h hier, ce n'était pas gagné. Welcome demain au 19, bd Jean-Jaurès à Boul-Bill dans notre concept store, ce qui est un EXPLOIT.
Immenses remerciements aux fidèles lieutenants de l'armée YOK sans lesquels rien n'aurait pu être prêt à temps: ma fille Colette, marquise d'Yok, les capitaines Jacques, Patricia, Pierre et Alex Ingalls, cousin Bruno, coach Nicolas, Audrey, Claire, Martine, Elisa, cousine Stef, soeurette Lolo, maman, Nabil, Armelle et j'espère que je n'oublie personne - ce soir je n'ai plus de cerveau (ah, si, ma nouvelle voisine Edith qui m'a prêté son cruciforme et qui, je le sens, va devenir une amie).
Au cédant qui m'a laissé une vitrine dégoûtante: adios.
Premières images, premiers émois et je vous laisse car je navigue dans un état qui oscille entre envie de sangloter d'énervement et plénitude du travail accompli.
Et ave Moi
15 décembre 2013
NEW : YOK
Passez me voir quand vous voulez à partir du mardi 17 décembre dans ma boutique. Ouverture « à la déballe » avant les fêtes, et big show d’ouverture l’année prochaine!
La duchesse d’YOK vous propose une gamme d’objets décoratifs et de mobilier d’appoint pour toutes les bourses #SansSexisme #Bienvenue #universIngallsien
09 décembre 2013
A Dieu, mon amour
C’est la fin de ta présence sur ce blog, ce qui ne m’empêche pas de sourire chaque jour en pensant à toi. Je t’ai écrit l’amour que je te portais ; j’ai dit à quel point tu me troublais et m’enchantais. Mais je n’ai pas évoqué la façon dont tu m’as aimée. Tu adorais ce que tu appelais mon sens de la réplique. Je te faisais rire. Tu as aimé chaque carré de ma peau. Tu m’as désirée à tout instant ; tu es même mort en me désirant, et tu as ainsi créé une protection magique autour de moi. Tu aimais me toucher et m’entendre. Tu embrassais les commissures de mes lèvres en ronronnant. Je pouvais être affalée dans un fauteuil, un peu trop grasse, mal habillée ou mal coiffée que tu me regardais comme si je sortais d’une peinture de Véronèse. Tu te collais à moi avec une dépendance physique affirmée et assouvie. Tu m’aimais avec ce très rare sentiment de profondeur de l’être mêlé de tout ton érotisme. J’ai eu l’exaltante sécurité d’avoir été comprise et nourrie au miel. Tu m’as donné complicité ET désir viril. Il est possible que très peu de personnes vivent cela ; je ne sais pas. Parfois, des imaginaires se trouvent dans les fantasmes. Parfois, des individus se respectent sans trop se désirer. Rares sont celles et ceux qui arrivent à mêler au quotidien humour râpeux et tendresse, fidélité et sexe, exubérance et renouveau. Tu n’avais rien à faire de séduction : tu aimais le charme. Le notre ne s’est jamais rompu.
Je ne vais pas me confire dans ton souvenir, mais sache-le: en mourant comme tu m’as aimée, c'est-à-dire en réclamant mon corps, tu as créé un bouclier qui me rend indestructible. Ma tendresse est vivante, le désir est vivant. Personne ne pourra me briser le cœur, tu m’as donné le tien. J’ai la certitude de posséder un trésor. Ce trésor, selon toi, c’est moi. Tu ne voulais pas de photos de toi sur le blog ? Je transgresse ta volonté. Tu n’es plus ? Tu es là! Et je suis celle qui va te prolonger. Sans m’abimer, sans me mortifier, sans m’oublier. Nous étions, nous avons été, nous fûmes, et JE SERAI, différemment sans doute, mais avec ce que tu aimais tant : ma joie de vivre. Je la sens renaître, palpiter, prête à rire. A se multiplier. 
01 décembre 2013
Ma Dati (didascalie : joyeuse et admirative)
Parce que j’ai oublié de célébrer comme il se doit ton anniversaire il y a 3 jours. Parce que t’avoir rencontrée est une des plus belles choses qui me soit arrivée.
Encore à présent, et ce au bout de 17 ans d’amitié, tu restes non pas un bouclier pour me protéger dans les batailles vitales, mais le marchepied qui me permet d’avancer.
Nous illustrer ? Cette photo à Berlin, en 97.
C’est nous, toi dans l’action, moi dans le sourire. Quel chemin avons-nous parcouru… Quel prix à payer pour devenir ce que nous sommes devenues… Comme tu méritais d’être le témoin de mon union avec Ingalls… François/Ingalls t’aimait. Beaucoup. Il disait en riant que lorsque nous débattions toutes les deux, nous devenions radioactives. Sa finesse rejoignait ton intelligence des situations. J’en étais heureuse, car les deux avis les plus précieux ont toujours été celui de mon mari et le tien. Il n’est plus ? Tu es là. Il te protégera comme il me protège, avec toute sa subtilité et sa drôlerie.
A notre indéfectible optimisme qui dépasse les obstacles et les douleurs : cette photo d’Ava Gardner et de Deborah Kerr, clin d’œil à ma passion pour le cinéma américain. La brune et la blonde, la rieuse et la souriante ; la plus complexe n’est pas celle qu’on croit.
Bon anniversaire en retard, précieuse Rachida
30 novembre 2013
Rien n'est simple
Tout se complique 
Bientôt La grande panique?
Personne pour tenir la baraque...
Relire Sempé en pensant aux jours heureux? 
22 novembre 2013
Lettre à Guillaume Gallienne
Cher Guillaume,
Je sors de votre film dans une ineffable lévitation émotionnelle. Votre film est… Il faut que j’y retourne demain, après-demain, tous les jours de la semaine prochaine…
Les garçons et Guillaume à table ! n’est pas réellement un film sur la quête de l’identité. Ce n’est pas réellement un film sur la grande bourgeoisie. Ce n’est pas réellement un film sur la figure maternelle. Ce n’est pas réellement un film sur l’ambivalence sexuelle. C’est un film sur le pouvoir de l’amour.
Dans les lignes qui suivent, je vais vous encenser ; ne croyez pas qu’il s’agisse de complaisance envers votre talent : je suis une critique de cinéma impitoyable – les lecteurs de ce blog le savent bien-, cruelle à la Wilder.
Depuis Cloclo, c’est le meilleur film français que j’ai vu. Comme Cloclo, Les garçons et Guillaume à table ! est un conte. Votre conte, moitié Commedia dell’arte, moitié Shakespeare. Désopilant de gravité.
« Je ne suis pas unique », confiez-vous. Je confirme, vous êtes celui qui cristallise une universelle souffrance humaine, celle de l’impuissance à la notion d’appartenance. To BE or NOT to be. Vous vous en emparez en jongleur hors pair à la Guitry, vous l’allégez sans jamais la nier ; la souffrance devient baudruche puis nuage de rire et enfin folle pluie d’été annonçant la délivrance.
« Ce film est un chant d’amour aux femmes » ai-je entendu ici ou là. Heureusement non ! Je déteste les hommes qui proclament : « J’aime les femmes », comme si nous étions une entité sacrée ; la plupart du temps c’est la phrase-alibi dont se servent les messieurs pour se comporter comme des porcs. Non, vous n’aimez pas « les femmes », vous aimez… la votre.
Vous êtes français à un point délicieux : oh, ce n’est pas un hasard si le film réunit l’Espagne et l’Angleterre, vous êtes ainsi fait, croisement géographique entre puritanisme et sang latin ; vous vous « tenez » jusque dans votre exubérance.
A mon mari au Paradis : as-tu bien ri, trésor de mon existence ? Je le crois ; je le perçois.
Cher Guillaume, vous connaissez mon père. Il vous apprécie beaucoup. Je connais à présent votre mère. Je ressens une curieuse et agréable sensation de ressemblance.