Rédigé à 00:31 dans Chose intime | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Merci à celles et ceux qui ont décoré mon journal Facebook de messages et d'images qui font chaud au coeur, à Karin et Franck qui nous ont si bien illustrés
J'ai reçu des cadeaux qui me correspondent tant...
Un spécial message à Coco : tu me connais très bien
Amour parfait, je t'embrasse partout, partout
Baisers de la pine'up rose shocking de bonheur
Ps: ce soir c'est Koh Lanta en famille avec une galette des rois bien bourrative - j'aime l'oxymore
Rédigé à 20:09 dans Chose intime | Lien permanent | Commentaires (193) | TrackBack (0)
J’aime Marguerite Duras de la façon la plus nette qui soit. Pas toute son œuvre, mais de Moderato Cantabile, choc de classe de 1ere à L’Amant, elle est une de mes références majeures.
Dans un ouvrage posthume d’entretiens, La Passion suspendue, Marguerite Duras disait ceci sur l’homosexualité : « Il manque à l’amour entre semblables cette dimension mythique qui n’appartient qu’aux sexes opposés. Je l’ai déjà dit, c’est la raison pour laquelle je ne peux considérer Roland Barthes comme un grand écrivain : quelque chose l’a toujours limité, comme si lui avait manqué l’expérience la plus antique de la vie, la connaissance sexuelle d’une femme. (…) L’impossibilité de la procréation même, du reste, rapproche beaucoup l’homosexualité de la mort ».
A débattre en cette période tourmentée ?
Pour la Duras cinéaste, la pire erreur à commettre serait de rapprocher Duras des escroqueries avant-gardistes de Resnais et Robbe-Grillet : India Song est un film qu’on peut détester, mais il est intéressant à deux niveaux :
- L’art de Duras n’a rien d’abstrait, rien d’elliptique, il est le plus concret possible – jusqu’à la folie.
- La musique de Carlos D’Alessio est une des plus belles musiques de films de l’histoire du cinéma.
Enfin s’il y a une pièce du théâtre contemporain à lire, étudier et voir, c’est Des journées entières dans les arbres. Il existe une version filmée du trio Madeleine Renaud-Jean-Pierre Aumont-Bulle Ogier, acteurs remarquables pour texte exceptionnel.
Baisers de la pine’up en mode culture générale
Rédigé à 19:12 dans Actualité, Chose intime, Cinéma, Livres | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un groupe français – et un seul !- a zébré en un fouettement salutaire le paysage musical de mes 20 ans de pacotille : Les Rita Mitsouko. Cocteau disait de Marlene Dietrich : « Son nom commence par une caresse et s’achève par un coup de cravache ». Vous, c’est l’inverse : vous castagniez d’emblée puis moduliez l’effet dans un tempo voluptueux que j’adorais. Que j’adore toujours et encore, encore, encore, ENCORE ! Divine Catherine à la voix puissante, légèrement fêlée en dépit de son autorité de patronne, passant sans difficulté d’une émotion à l’autre, riant du fond des tripes…
L’énergie sans hystérie, cela s’appelle du grand art.
Je vous l’avoue, je suis insensible aux chansons expressionnistes et aux chanteurs/chanteuses qui firent la gloire de Saint-Germain des Prés, les Vaucaire -Mouloudji-Gréco and co ont une intensité qui ne me fait pas frémir.
Mais… Mais
quand les Rita s’associent à Lavilliers
pour lifter Jean-Roger Caussimon, là… Ils battent Ferré, ils battent même les
frères Jacques.
Les histoires d’amour finissent mal en général. Pas toujours, n’est ce pas mon Ingalls ?
Baisers de
la pine’up en mode caresse
Ajout avec la permission d'Ingalls : quand Ringer chante, elle a un léger décalage par rapport au tempo musical qui m'intrigue et me fait penser à Brassens. J'ai osé faire cette remarque à Ingalls, propriétaire de Brassens dans notre maisonnée et qui méprise souvent les célébrités reprenant les chansons du Sétois. Il a semblé amusé par ce rapprochement. Nous avons trouvé un enregistrement de Ringer chantant Brassens
Verdict d'Ingalls : une version qui doit faire se rouler par terre les puristes de Brassens. Orchestration un peu trop "modeuse" dans le style cuivres/jazz romano/orientalisant. Mais elle emporte le texte de manière bluffante, très intéressante.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Rédigé à 14:37 dans Chose intime, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Compère capricorne et Talent avec un grand T, permets-moi de jouer à la fée. La Belgique a des gisements de châteaux pour un homme né pour interpréter un des plus célèbres héros outre-quiévrains, à savoir Archibald Haddock. En voilà un beau rôle à ta démesure ! C’est donc niché au cœur des Ardennes belges que je te vois habiter. Je vais enrichir ton patrimoine immobilier : nom d’un Moulinsart, que penses-tu de cette merveille ?
Il me semble
voir un village en arrière-plan où tu pourras faire tes courses - tu restes un
homme de proximité. Et à celles et ceux qui pensent que tu vas t’ennuyer là-bas,
je PAIERAIS pour passer un dîner avec toi, c’est dire. Il te faudra un Nestor, une Castafiore, un
pote paisible à houppette et une décoration baroque : l’exil se pare de
fastes hugoliens.
Passons à la
décoration et quittons l’abstraction sinistre de ton hôtel particulier
parisien. La bonne dame de Nohant savait recevoir, je t’offre sa salle à manger
Quant au
salon, cessons les simagrées des épures néo scandinaves, vive le velours, les
matières nobles et l’ancien lorsqu’il chahute le moderne.
Pour ta
chambre, une ambiance tropicale ?
Des DVD, des DVD à foison… je te parlerai de mes cinéastes préférés : tout Leo Mc Carey, tout Raoul Walsh et tout Kazan, tout Preminger, tout Lubitsch, tout Wilder et tout Mankiewicz.
Une berceuse
pour tes nuits que j’espère heureuses : écoute la plus belle voix féminine
de France et de Navarre te murmurer des complaintes poétiques à toi, plus belle voix masculine de France
et de Navarre.
Une piscine intérieure ? Je suis en période californienne, je transplante celle de San Simeon chez toi
Une pièce dédiée aux livres ? La bibliothèque de Chatsworth
Ah oui, un
dernier DVD pour toi : L’homme qui
rit, mais pardonnes-moi de t’offrir la version de Paul Leni (1928), c’est
un des plus brillants films muets, avec un acteur d’exception, au moins
aussi gigantesque que toi et qui s’appelait Conrad Veidt.
Lui aussi n’avait pas son bac, lui aussi se mouvait avec une grâce de félin. Ah! autre ressemblance, il a laissé son immense fortune à son pays d'adoption (la Grande-Bretagne).
Mylord Gégé, soi-disant emblématique de ce pays de nazes, si j’en crois les canards qui titraient : « Gérard Depardieu, Français, donc râleur et de mauvaise foi. »
Emblématique ? Pas tant que cela et c’est bien ton ultime paradoxe. Tu ne dois rien à Jules Ferry, tu n’as pas dû toucher beaucoup d’allocs, tu dois détester te faire rembourser tes consultations médicales (pas dans ta nature d’ogre, tu n’as pas la fibre comptable ni le tempérament hypocondriaque d’un Drucker), tu es de bonne foi. Chapeau bas. Tu pars et tu cries bien haut pourquoi, cela a le mérite de l’honnêteté. Quand Hollande-Zapatero aura poussé le chômage à 22%, nous verrons qui avait hélas raison. De Bonne Foi mon Gérard, contrairement à un lunettier qui s’installe à Londres « mais pas pour des raisons fiscales », de bonne foi, mon Gégé, tandis que les journaleux n’ont jamais cillé sur le fait d’avoir des capitaines de l’Equipe de France de tennis vivant tous en Suisse, de bonne foi – oh oui ! – face à la chanteuse de banana split qui habite la Belgique « parce que les Bruxellois sont sympas ». De bonne foi, dans ce pays qui considère que le diplôme prime sur tout, alors que parfois il peut même être un frein : être un créatif ou un entrepreneur, c’est avant tout avoir du PIF. J’ai vu des surdiplômés d’écoles de commerce être nuls en affaires, des khâgneux avoir un sens narratif au-delà de la platitude et des partis de moins que rien se révéler d’excellents gestionnaires.
Baisers de la pine’up qui se sent souvent comme toi, troublant Gérard : hors cadre.
Et pour
ultime cadeau… Non, celui-ci est pour moi.
Rédigé à 00:25 dans Cadeaux pour les amis (ou pour moi), Chose intime, Cinéma, Déco | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Elle est arrivée la pire heure de l'avant noël, la corvée de tous les temps, celle qui me rappelle l'horreur du mois de septembre lorsque mes enfants allaient encore à l'école : celle qui consiste à recouvrir des cadeaux de PAPIER CADEAU. Je le dis tout de suite, je suis NULLE à cet exercice et s'il ne tenait qu'à moi je distribuerais mes cadals enroulés dans des sacs poubelles (A propos de sac poubelle j'ai trouvé des djellabas mieux qu'Antik Batik chez un marchand au 90 rue d'Avron qui les a enfournées dans des sacs miteux, mais je m'en fiche, dedans je ressemble à une princesse de Saba.) Mais revenons aux papiers cadeaux et autres protège-livres. Le moment est grave et mon découragement immense. C'était sans compter sur Ingalls et sa méticulosité proverbiale : "Tu sais ô mon amour de pine'up, un cadeau bien emballé, est l'extase. C'est presque encore plus beau que le cadeau himself. Laisse-moi faire...
- Oh oui, king of my hollywood, à toi la main !" ai-je répondu, trempée, claquée et echevelée par cette dernière journée de cohue.
La mission d'Ingalls est donc d'emballer dès demain matin 20 cadeaux dont certains de taille terrible (cadre compris). La mienne sera de lui passer le scotch en espérant que ma petite nièce sera sensible à son futur collier fait main (j'ai des doutes, je viens de me battre avec une perle en porcelaine qui refusait d'entrer sur la tige, j'ai dû la massacrer à coup de pic à fondue pour qu'elle finisse enfin à suivre son droit chemin).
Baisers de la pine'up qui va ce soir dîner chez les Lepic, qui vous souhaite à tous, mes chéris de la toile, un très, très joyeux noël.
PS : je reviendrai dès le 27 décembre pour distribuer mes cadeaux virtuels à Gérard Depardieu, un capricorne est toujours un grand homme, nom d'un Elvis (ou une grande femme). Aaargh! le doute m'habite:Torreton-cé-qui-çui-là est-il capricorne? OUF, je viens de vérifier, il est balance (prédestiné, non?)
PPS : qui c'est qui aura ce super poster, hein? (la famille lit parfois ce blog, c'est pour les taquiner)
Rédigé à 19:19 dans Cadeaux pour les amis (ou pour moi), Chose intime | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Juste le jour où le moral était un peu en berne... Juste le jour où je me disais "pays de mesquins fadasses, mais qu'est-ce que je fiche encore ici? "... Merci, merci Linda, Rachida et la Joucla family de m'envoyer de bonnes choses (les délices Joucla ne sont pas sur la photo parce qu'Ingalls les a déjà engloutis). Perles du sud-ouest, perle parisienne, je serai toujours votre Valou
Baisers de la pine'up qui aime celles et ceux qui SORTENT DE L ORDINAIRE
Ps : quand une blogueuse reçoit des cadeaux de ses amis, dont certains rencontrés grâce au blog, elle a réussi sa vie
Rédigé à 18:03 dans Chose intime, Rachida Dati | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Moi, jalouse ? Jamais, quelle perte de temps. Moi, envieuse ? Non, quoique… Ah, ma chère Gwen, je t’envie - mieux, je t’admire.
Tu scintilles au panthéon restreint de mes icones. Tu chantes sous ton vrai nom. Mix d’Italie et d’Irlande, tu réussis cette recette rarissime, celle de garder ton identité tout en mélangeant très intelligemment des styles qui se chahutent les uns les autres.
Tes trois idoles sont Lucille Ball, Julie Andrews et Blondie. J’applaudis ! Tu maîtrises les codes du golden age hollywoodien mille fois mieux que tes consœurs (Madonna fait pauvresse à côté de toi). Moitié Gloria Swanson à laquelle tu ressembles beaucoup (yeux en amande, menton allongé), moitié Marilyn pour les cheveux cotonneux et le teint de lait, tu imposes une sorte de douce provocation.
Mariée/deux enfants/styliste/compositrice/chanteuse…
Tu possèdes une énergie formidable que oui, je t’envie.
Pour le glamour, tu n’as pas de rivales (dérisoire Victoria Beckham…)
Pour le quotidien, même dans un jean sac à prout tu t’en tires avec les honneurs, reine de l’accessoire que tu es (matez les pompes, le vernis à ongles et les bracelets).
Chère semi-baroque, je t’en supplie, je t’en conjure, ne cède pas aux sirènes de LA, ne te pétrifie pas en liftings mortifères, le glamour vieillit toujours mieux sur une peau fanée que sur une peau tirée.
No doubt, drapée dans mon manteau L.A.M.B , mon meilleur achat de ces dix dernières années – il n’y a que toi pour féminiser un pardessus militaire-, je suis plus que jamais pine’up.
PS : tout en écrivant cette note, je surveille la cuisson du velouté de courgettes maison, j’ai terminé la listes des cadeaux de noël pour TOUTE LA FAMILLE, j’ai été héroïque chez le dentiste et j’ai passé la journée à travailler comme une dingo. C’est l’heure du toucher mammaire pour Ingalls = Je suis incontestablement en mood Stefani. A taaable, Ingalls (pouet pouet)
Rédigé à 20:29 dans Chose intime, Mode | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Born in a 27th of November... L'un travaille à la Justice, l'autre vit avec l'idée de justice. Il était une fois une amie qui m'a fait découvrir un de ses potes. Je groupe donc logiquement vos cadeaux en ce grand jour.
Rachida est aussi fan que moi, et Gilles DOIT DONC L'AIMER (sur ce coup-là, je n'en sais trop rien).
Un tableau? Du grandiose dans les deux cas
Un livre? Une évasion maximale sur fond de quête.
Une broderie? Du beau, du breton (pour Gilles).
Des paysages? le grand ouest pour monsieur, avec de la chaleur pour madame
Et toujours les copains d'abord
Baisers de la pine'up née (presque) le même jour que Zohra
Rédigé à 18:43 dans Chose intime, Rachida Dati | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Allez, grâce à l'amie Valérie C, une rockeuse comme je les aime, je vous fais partager ce sourire... cet éclat... yaaaaaahhhhh. N'oubliez pas de baisser le son, les images sont lumineuses, mais la chanson est une des pires du répertoire d'Elvis.
Baisers de la pine'up in memoriam
Ps d'Ingalls geignard : "Et moi?" Toi mon amour, tu es au sommet du sommet de mes goûts
Rédigé à 16:59 dans Chose intime | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)