Un groupe français – et un seul !- a zébré en un fouettement salutaire le paysage musical de mes 20 ans de pacotille : Les Rita Mitsouko. Cocteau disait de Marlene Dietrich : « Son nom commence par une caresse et s’achève par un coup de cravache ». Vous, c’est l’inverse : vous castagniez d’emblée puis moduliez l’effet dans un tempo voluptueux que j’adorais. Que j’adore toujours et encore, encore, encore, ENCORE ! Divine Catherine à la voix puissante, légèrement fêlée en dépit de son autorité de patronne, passant sans difficulté d’une émotion à l’autre, riant du fond des tripes…
L’énergie sans hystérie, cela s’appelle du grand art.
Je vous l’avoue, je suis insensible aux chansons expressionnistes et aux chanteurs/chanteuses qui firent la gloire de Saint-Germain des Prés, les Vaucaire -Mouloudji-Gréco and co ont une intensité qui ne me fait pas frémir.
Mais… Mais
quand les Rita s’associent à Lavilliers
pour lifter Jean-Roger Caussimon, là… Ils battent Ferré, ils battent même les
frères Jacques.
Les histoires d’amour finissent mal en général. Pas toujours, n’est ce pas mon Ingalls ?
Baisers de la pine’up en mode caresse
Ajout avec la permission d'Ingalls : quand Ringer chante, elle a un léger décalage par rapport au tempo musical qui m'intrigue et me fait penser à Brassens. J'ai osé faire cette remarque à Ingalls, propriétaire de Brassens dans notre maisonnée et qui méprise souvent les célébrités reprenant les chansons du Sétois. Il a semblé amusé par ce rapprochement. Nous avons trouvé un enregistrement de Ringer chantant Brassens
Verdict d'Ingalls : une version qui doit faire se rouler par terre les puristes de Brassens. Orchestration un peu trop "modeuse" dans le style cuivres/jazz romano/orientalisant. Mais elle emporte le texte de manière bluffante, très intéressante.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Avec ou sans lifting... Jean ROGER Caussimon...
Rédigé par : Herve Resse | 29 décembre 2012 à 17:14
Morbleu! Je rectifie illico cette faute de distraction. Bonne future année à toi et aux tiens, nom d'un dolmen
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 29 décembre 2012 à 18:19