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... je ne comprends pas pourquoi tu es contre le mariage pour tous" s'est entendu dire un de mes plus chers amis, ami dont on ne peut remettre en cause l'ouverture d'esprit et l'immense culture générale. Je pense d'ailleurs que cet ami est un pédagogue très doué. Qu'il comprend mieux que quiconque les dérarrois de l'enfance. Qu'il a sur le sujet du mariage homosexuel, et donc de l'adoption et de l'éducation des enfants, une vision au scalpel qui sans doute dérange, dans sa vérité cruelle, ses compères sexuels.
Moi, je me suis beaucoup interrogée sur cette question. J'ai entendu un philosophe sur les ondes qui m'a intéressée. Il disait ceci : " Avant et pendant des siècles et des siècles, l'amour n'entrait pas en ligne de compte dans la notion de mariage; on n'épousait pas qui on souhaitait, les mariages étaient pour la plupart arrangés. Ce n'est que très récemment que la valeur de l'amour dans le couple a été proclamée. Partant de là, qui suis-je pour refuser l'union de deux êtres qui s'aiment, quelle que soit leur sexualité?"
C'est frappé du bon sens. Mais c'est JUSTEMENT parce que l'amour est devenu la principale raison d'un mariage que je suis contre le mariage homosexuel. Je crois même que les homos vont en devenir les premières victimes. Les associations pro mariage gay se rendent-elles compte des effroyables responsabilités qu'une telle révolution familiale va engendrer?
Si le Pacs est une très bonne réforme, qu'il permet une structure légale et notariale adaptée au couple dans sa différence, le mariage me semble non pas un cadeau, mais un piège.
Car qui dit mariage dit enfant dans ce cas-là. Et pour des couples non procréatifs, cela signifie non seulement nuages noirs doublés au moment de l'éventuel divorce mais aussi questions insolubles quant aux demandes identitaires de leur enfant.
Qu'on ne se méprenne pas : je ne dis pas que les homos sont incapables d'élever et d'éduquer un enfant - je pense même qu'ils sont souvent plus pédagogues et plus sensibles que les couples hétéros. Je ne dis pas qu'on devrait leur interdir l'adoption. Pas du tout. Je suis persuadée que certains sont de formidables éducateurs. J'ai un ami qui a vécu son homosexualité tardivement. Il était déjà père de deux petites filles. La séparation avec sa femme s'est faite sans trop de dégâts et je ne connais pas de fillettes mieux élevées que les siennes. Mais elles grandissent entre une mère et un père. Elles ont été relativement protégées des chamboulements de leurs parents grâce à une parole qui n'a été ni une posture ni une provocation. les choses ont mis du temps à se mettre en place, pour ne pas les déboussoler. La fameuse phrase "la sexualité de tes parents ne te regarde pas" a été bien comprise.
Avec le mariage gay, miroir aux alouettes, se profile la terrible question de la filiation, question nullement réservée aux homosexuels : "Je ne peux pas procréer mais je veux un enfant passionnément, je veux qu'il soit mignon- tiens! et si je faisais appel à une mère porteuse?"
Je ne peux pas concevoir cet eugénisme-là : comment expliquer à un enfant qu'il a été acheté à une femme qui l'a porté? L'adoption classique n'enlève dejà pas totalement les questionnements de l'enfant. Mais l'adoption sous forme de contrat utérin me parait une régression, non un progrès. Et à terme, enfants comme parents en souffriront.
Je sais ce qu'on oppose : "les études montrent que les enfants élevés par les couples gays ne vont pas mal du tout". Sauf que c'est une hypocrisie sans nom car ces études ont été commandées par des associations militantes. D'autres études, plus récentes, sont bcp moins idylliques.
Je suis d'accord avec Aldo Naouri : une famille doit être répressive. On se construit mieux sur le "non" que sur le "oui". Mille fois hélas, l'amour ne suffit pas pour élever un enfant. L'amour est très important. Mais il ne suffit pas. Bon courage à celles et ceux qui envisagent l'enfant comme un droit. C'est avant tout un devoir. Un devoir magnifique, un très lourd devoir.
Baisers de la pine'up néanmoins pleine d'amour. Et qui pense que certains couples n'auraient jamais du avoir d'enfants, hétéros ou non
Rédigé à 17:55 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
"Intelligente comme tu es, je ne comprends pas pourquoi tu es à droite" m'a lancé un jour un people raffiné. J'ai trouvé son demi-compliment complètement idiot, si idiot que j'en suis restée muette. Oh, mais j'aurais A-DO-RE être de gauche à l'époque au vu du milieu dans lequel j'évoluais et pour lequel la pensée socialiste était une obligation et non une idéologie! Et d'ailleurs je le serais sans doute si la gauche était un tant soit peu libérale et ouverte d'esprit! Nom d'un Schröder, ce n'est pas pour demain avec la nouvelle consternante d'enterrer une des meilleures mesures du gouvernement précédent, à savoir la défiscalisation des heures supplémenaires. Je persiste, on va vers de gros ennuis. Mon inquiétude est limitée : tout se répare. Mais la France aura pris bcp de retard. Pour partager la richesse, il faut d'abord en CREER. Et ne pas négliger les investissements étrangers.
Baisers de la pine'up dommage pour nos enfants
Rédigé à 12:19 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Anecdote : une sommité belge invitée à un raout en Bourgogne, raout rempli d'huiles PS (sénateurs, préfets, etc) a fait un petit speech rappelant les liens étroits entre les Flandres et l'ancien duché. il en a profité pour dire aux éventuels créateurs d'entreprise qu'ils seraient particulièrement choyés s'ils s'avisaient de venir travailler et créer des richesses dans le plat pays..., rires jaunes dans l'assistance. Ne vous inquiétez pas homme du nord, votre incitation est suivie à la lettre. Les pigeons grognent, le gouvernement continue sa politique avec, selon des sources sérieuses, un bilan désastreux prévu pour 2014. Des tas de Français creent à présent leur boîte en Suisse ou en Belgique, à ma plus grande inquiétude.
Autre anecdote : une créature du ps progressiste m'a dit en voix off que Sarko avait fait un formidable travail sur le numérique. Qu'il y avait posibilité de créer, là, maintenant, 50 000 emplois pour les jeunes dans l'économie numérique!!! vous ne rêvez pas, 50 000 emplois... Oui mais non : cet individu éclairé se heurte à l'archaïsme de son parti qui méprise les nouvelles technologies et ne croit qu'en la Culture avec un grand C. Les filières scolaires en économie numérique, ce n'est pas pour aujourd'hui et encore moins pour demain.
Baisers de la pine'up navrée
Rédigé à 19:48 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
La voix, nette et claire. Les cheveux d'une blondeur parfaitement travaillée. La silhouette d'une femme très gourmande. Le visage un peu trop maquillé. Les inimitables mimiques qui traduisent un farouche appétit de vie. Pas très bien habillée - non au chemisier et au trench qui alourdissent, oui au pull noir à même la peau. Une faculté de se fiche de ce que les autres pensent de soi. La Parisienne a répondu "présente", et c'est sa quintessence qui nous la décrit
Baisers de la pine'up à l'actrice qui ne s'en laisse pas compter (enfin, pas trop).
Rédigé à 20:25 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Si vous n'avez pas lu La vie passionnée de Thérèse d'Avila, je vous envie : vous avez une réserve de fou rire inentamée. La géniale et non moins sublime Claire Bretecher est une source sans fin de poilade ingallso-pine'up. Baisers de la pine'up qui espère voir un jour ses désopilants amis musulmans "blasphémer" avec autant de talent. Cathos par éducation, Ingalls et mézigue sommes plutot dans le registre "On ne peut pas prouver que Dieu existe, mais on ne peut pas prouver non plus qu'il n'existe pas". Ce qui donne une certaine marge de liberté, certes...
PS au recteur de la grande mosquée de Paris : une manifestation de la majorité paisible qui vit sa foi sans embêter les autres serait la bienvenue. J'aimerais entendre haut et fort un "Nous n'avons rien à voir avec les cingloches qu'on nous exhibe jours et nuits dans les médias". Est-ce si difficile de vivre cette vérité? (désolée pour le lien vers Atlantico cher Fredouat - hin hin)
Rédigé à 12:29 dans Actualité, Chose publique, Livres | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
J'adore la campagne de pub pour la galerie BOULONNAISE SHAG. Un dernier pour la route?
Baigers de la pine'up en mode arverne : magette! il ch'en pache des choges à Boulogne
Rédigé à 18:53 dans Actualité, Déco | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
J'ai entendu une chose stupéfiante qui m'a été confiée par une amie assez au fait de l'actualité (n'oubliez pas que je n'achète plus les canards, que je n'écoute plus la radio et que je veux mettre France3 au chomage technique): notre nouvelle ministre de la Culture Aurélie Filippetti critique le mécénat. Mme Filippetti est normalienne, donc a priori cultivée. Elle doit savoir que Florence ne s'est pas développée sans les Médicis et que sans aller bien loin, le château de Versailles serait une imense ruine sans l'aide financière des donations américaines. Non, ce n'est pas possible, notre nouvelle ministre n'a pas pu sortir pareille anerie. Eh bien si (je recopie bien malgré moi une partie de son interview au journal Le Monde)
Interrogée sur le cas du mécénat, Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle et chargée de la culture et des médias au sein de l’équipe de campagne de François Hollande n’est pas tendre avec le groupe Wendel. Le groupe financier est le mécène fondateur du Centre Pompidou Metz. « (…) quand je vois le nom de Wendel apposé sur l'amphithéâtre sous prétexte que ce groupe – issu de la dynastie qui a régné pendant des siècles sur l'acier en Lorraine – a joué les mécènes, ça me fait mal... » lâche-t-elle.
Quant à moi je remercie platement la famille Wendel d'avoir lâché 1,5 millions d'euros pour le centre Pompidou de Metz, et j'admire l'ensemble des grosses fortunes françaises qui continuent à financer des projets culturels ou qui s'investissent dans la recherche scientifique et médicale.
Laissons donc nos impôts favoriser la fête de la tarte aux mirabelles de la ville de Clochemerle ou la construction de l aire de pique nique en résine ou encore la pièce de théatre de 3 h du génie incompris copain du fiston du cacique local, et laissons notre patrimoine se déteriorier faute de familles fortunées qui vont comprendre très vite que leur argent, le gouvernement n'en veut que pour le dilapider dans du n'importe quoi.
Baisers de la pine'up qui conseille à Madame Filippetti de lire Le dernier des Camondo (Pierre Assouline, ed Folio)
Rédigé à 12:24 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (18) | TrackBack (0)
C'est bien le chemin qu'elle prend. Et Martine Aubry n'avait pas la tête des bons jours hier sur les plateaux télé, sans doute plus lucide ou plus franche que ses pairs. Le président sortant n'a pas fait un si mauvais score que cela au regard de la détestation médiatique qu'il traine depuis toujours. Les votes FN sont les grands gagnants, ce qui ne m'étonne hélas pas.
Quoi qu'il advienne au deuxième tour, la gouvernance va être quasi impossible. Ou en tout cas extrêmement fragile. Doit-on aller dans le sens des médias qui souhaitent le sang pour mieux nous vendre notre désarroi? En tout cas certainement pas sourire et dire que lalalala tout va bien.
Je me fiche des notions de droite ou de gauche. Je ne me fiche en revanche pas du tout de ce qui nous attend. Si c'est Hollande qui gagne, il ne pourra pas faire longtemps son programme et avant 2017 les choses vont exploser, à la grande joie des médias qui jouent le rôle de terroristes satisfaits dès que le climat est une poudrière - ce qui n'est pas encore le cas. Quand bien même il empoche et les présidentielles et les législatives, ce sera une majorité qui équivaudra à rien. Si c'est Sarkozy, je le plains doublement car il va continuer à en prendre plein la figure, mais il a un avantage: il a l'habitude.
La France, ramassis de racistes? NON. Mais il était impossible d'intégrer en une génération une aussi grosse vague d'immigration, surtout durant ces fragiles 30 dernières années. La faute à tout le monde et à personne. Quand j'entends des septuagénaires d'origine marocaine me dire du bout des lèvres, un peu timidement : "Ben moi, si j'étais français d'origine, j'aurais peut-être voté FN", là, c'est que le problème est réel, n'en déplaise aux angélistes.
Sortir de l'euro? cela va nous mettre à genoux. Retoucher aux retraites? On n'en a pas les moyens. Les riches paieront? Nous sommes le pays qui les taxe le plus, sans résultat probant (voir l'économie de L'angleterre dans les années 70). 60000 postes dans l'Education nationale? Selon les récentes confidences d'une prof de français épuisée : "Valérie, c'est pas une question de nombre de profs! que je sois dans une classe de 15 ou une classe de 30, quand 4 fortes têtes perturbent le cours et que je n'ai aucuns moyens coercitifs, que les parents ne peuvent ou ne veulent pas jouer leur rôle, je fais un quart d'heure de cours et je passe le reste du temps à leur crier dessus!".
Pourquoi la notion d'effort est-elle insoutenable dans notre pays, ou du moins particulièrement dans notre pays? Peut-être... peut-être parce qu'il est trop beau. Trop harmonieux. Et que cette beauté française qu'on touche des mains devient alors insupportable pour celles et ceux dont la vie est loin d'être belle. Nous ne somme pas un pays assez ingrat, assez vilain à regarder. Cela nous rend ingouvernables. Ah, si mon pays pouvait être plus laid, il serait tellement plus facile... Un ciel si bas appelle l'humilité, dit-on...
Baisers de la pine'up qui essaie de garder cette haute vertu théologale : l'espérance.
Rédigé à 13:25 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Toute petite note, bras endolori et lit de souffrance. Mais prenez cela pour un gémissement sourd: j'ai lu les envies de défilé futur de Mme Joly et pour ma part, c'est NAONNN ! Les juniors + les seniors main dans la main, trottant en chantonnant le long des Champs Elysées, JAMAIS! Nom d'une tendinite, je ne me suis pas farci de lamentables fêtes d'écoles durant 15 ans pour supporter la fête nationale travestie en patronage approximatif.
Madame Joly me provoque de réelles ruades de révolte - ou mieux, d'obéissance. A présent, je rentrerai de voyage rêveuse et attendrie en découvrant à l'aéroport de Roissy les forces de l'ordre: "Ah, mon cher pays qui me protège avec ses solides CRS"... (et pourtant, je ne suis pas belliciste ou nationaliste de nature)
J'ai lu une comparaison Joly-Dolores Ombrage (pour les fans de Potter dont je fais partie). Avec sa dernière élucubration je nomme Eva Joly Grande Inquisitrice de Poudlard des Verts.
Bon, j'ai trop mal, j'arrête, je vous embrasse tous, foi de pine'up qui aime siffler les militaires
Rédigé à 10:46 dans Actualité, Chose publique | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)