Tout se complique
Bientôt La grande panique?
Personne pour tenir la baraque...
Relire Sempé en pensant aux jours heureux?
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Rédigé à 15:42 dans Actualité, Livres | Lien permanent | Commentaires (3)
Villes détruites à 80%. Environ une dizaine de milliers de mort. Les Philippines, un pays où je parraine deux enfants. Le typhon le plus violent enregistré à ce jour.
Aider? action contre la faim croix rouge
Unicef Association Un enfant par la main
Rédigé à 21:36 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Lorsque j’ai appris que le pédosexuel Gabriel Matzneff avait reçu le prix essai Renaudot 2013, j’ai cru l’espace d’une journée que nous étions revenus aux pires heures des années 70 ; celles qui voyaient des photographes exhiber leurs petites filles à moitié nues, celles des textes impardonnables, celles des pétitions atroces à vous rendre politiquement Verts de honte.
Et puis… Silence. Le vieillard fané aux muscles défraîchis empoche sa récompense dans un silence médiatique de mort. Personne pour louer sa prose, personne pour le faire exister. Les Goncourt-Renaudot-Nobel de l’année occupent les pages culturelles qui font comme s’il n’existait pas. Il y a bien Giesbert, sans doute atteint par un lourd syndrome de Stockholm, pour lui offrir une minable lucarne au Point, mais l’essentiel est préservé : l’homme est fini.
C’est peut-être cette indifférence qui me fait croire en des jours meilleurs. Pour les écrivains pédosexuels, « has been » est une étiquète plus cruelle encore que « criminel ». Cela signifie l’extinction de leur enveloppe charnelle qu’ils ont brandie en guise d’étendard meurtrier, cela signifie l’oubli, rance, autour d’un dernier cercle de vicelards chenus, pansus, ventrus qui vont gémir à loisir sur « Ah, c’était le bon temps, te souviens-tu la Thaïlande 1962 ? Tanger 68 ? Et la Sologne… ». Cela signifie aucune chance d’entrer dans les vrais cercles de pouvoir, cela signifie veste râpée, vague visite au prieuré de Michel Tournier pour évoquer François Mitterrand entre deux potions de tisane amère et d'odeurs incontinentes, cela signifie enfin l’impossibilité de manipuler quelques fragiles adolescent(e)s trop dégoûté(e)s à présent par l’inéluctable déchéance physique de ces tristes sires. Le glas vient de l’horreur même de leurs pulsions : qui est obsédé par la jeunesse ne peut que se cacher lorsque vient son propre hiver.
Notre société moderne sacralise la valeur de l’enfant ? Qu’elle en soit louée. Car, comme l’a exprimé je ne sais quel philosophe contemporain, qu’un parent puisse dire à présent : « Je donnerais ma vie pour mon petit » me semble une des plus belles progressions de notre misérable condition humaine.
Ce qui ne m’a pas empêchée de signer cette pétition et d’approuver ce commentaire :"Ton billet qui crisse quand tu le glisses dans la petite culotte d'une enfant, pourvu qu'un jour tu t'étouffes avec. Lentement."
A lire également, cet excellent article.
PS: la lettre de Yann Moix en soutien à Mme Taubira est certes parfaite; mais pour être crédible dans l'humanisme, il aurait du refuser le Renaudot, irrémédiablement souillé par le prix essai 2013.
Rédigé à 16:30 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (9)
Rédigé à 13:25 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
Dix sesterces à celui ou celle qui me fera rire!
Question à un sesterce : le dernier Atérix m'a-t-il amusée ? Réponse : non, mais je le trouve moins affligeant que les précédents post-Goscinny.
Question à deux sesterces : quels sont les commentaires les plus susceptibles de me faire attraper un fou-rire sur le web?
Champions ex aequo : ceux de Karl Lactaire et de Jéglisséchef.
Le dernier Lactaire :
Hier, en signe de solidarité avec les Bretons, j’ai enfilé un bonnet rouge, mis le feu au portique des enfants et leur ai servi une infâme soupe de choux-fleurs.
Puis j’ai taxé leur argent de poche de 15 % avec effet rétroactif depuis mai 2012, en leur disant que c’est une directive de Hollande.
Un Jéglisséchef d'anthologie sur le possible exil fiscal des sosies de stars :
Je suis moi-même sosie de FH et il me tarde qu’il parte lui aussi à l’étranger. J’ai dû me séparer de ma première compagne, qui avait dû se faire greffer un faux-cul pour faire un effort de ressemblance, et la seconde, que j’ai eu du mal à trouver ( j’ai dû organiser un concours de Miss Acariâtre) bousille mon boulot en chassant les journalistes à coup de sac à main.
Un petit dernier dans le top ten pour la route : J.V PLacé sosie officiel du chanteur ‘PSY’ s’ est refugié à Pompadour pour y apprendre le « drive poney »
Enfin, question à trois sesterces : quel est LE site incontournable effet larmes de rires ?
Si, comme le prétendent ses proches, notre président est désopilant, m'est avis qu'il le cache bien. Si, comme Le Nain le pense, le peuple français a perdu sa joie de vivre et sa drôlerie, le contre-exemple se trouve au Gorafi.
Je précise qu''Ingalls ne disait pas "au dentiste" et qu'il ne faisait pas partie des huit personnes qui soutiennent encore François Hollande.
PS: un remerciement s'impose, oui, merci cousin Bruno pour m'avoir fait découvrir ces revigorantes lectures...
Rédigé à 13:13 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
Ah, bêtise pubarde quand tu nous tiens… L’amicale des crétins sanglés dans leurs certitudes et leur dandysme d’or a frappé via Causeur http://www.causeur.fr/touche-pas-a-ma-pute,24765
Mon vagin est mort avec Ingalls, mais l’esprit critique survit.
Point besoin, comme j’en ai eu souvent envie, de coller un autocollant « est allé aux putes » sur la bagnole avec siège bébé stationnée fugacement dans le bois de Boulogne : les mâles se sont couverts de ridicule sans aide extérieure.
Eh non, pauvres de vous, nous ne sommes plus dans un film d’Audiard avec prostituées compréhensives et furtif du dimanche, terminée l’époque de la misogynie tranquille façon Clérambard.
La réplique vous est arrivée, cinglante, des princesses du net et d'ailleurs .
Une plume aristocratique facebookienne a ajouté ce précieux commentaire : j'aime les connards, on peut jouer avec, les prendre, les retourner, leur faire des blagues, on peut même les manger tout crus, mais là, 343 d'un coup, c'est trop, c'est comme un lâcher de faisans d'élevage juste avant la chasse, c'est trop facile. Aaaaaah sale époque où l'anecdote règne en tyran..., où l'émotivité à 2francs CFA et le consumérisme de base aliènent la capacité à réfléchir à froid, et poser son raisonnement...
Cette belle amie, marquise de l'insolence et de la sensibilité, tient à ma disposition un magnifique catalogue de cons, relativement conséquent, type Manufrance. Qu'elle se rassure, mon lamentable catalogue personnel est annulé par Ingalls, mais je sais me souvenir...
A toi, pas même salaud, connu bibliquement dans une vie antérieure, tu aurais du écrire: "Touche pas à mes misérables problèmes sexuels". Cela aurait eu le triste courage de la réalité.
Que les 343 connards se contentent de leur portrait sur papier glacé façon Sieff, peut-être qu'en ces temps troublés le narcissisme primaire en réconforte quelques uns... Une chose est certaine: ils sont tous à fuir. Quand je vois leurs têtes, j'ai peine pour les langoustes.
Rédigé à 12:35 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)
Florilège des grands moments facebookiens sur l’affaire Leonarda :
Une page gauche libérale :
« Hollande n'a rien appris du jugement de Salomon : il aurait pu proposer de couper Léonarda en deux et ne pas être accusé de ne pas trancher. »
- Harlem Désir plus radical que Hollande en ménagement de chèvre et de chou : il propose de faire revenir tous les enfants sans les parents.
- J'attends celui qui suggèrera de ne faire revenir que les parents pour que la boucle soit bouclée
- Boutin et Barjot pourraient doubler Hollande et Désir sur leur gauche et exiger un papa et une maman pour Leonarda
- Taubira pourrait proposer qu'elle soit adoptée par un couple gay.
« Le secrétaire général des Nations Unies devrait annoncer la position de l'organisation sur Léonarda dans la soirée. »
- Et les gars, sérieusement, je n'ai pas encore entendu le moindre éclat de Cohn-Bendit sur cette affaire! Voilà qui m'inquiète. Il est malade? Il s'est perdu en montagne ?
- Pas encore de réaction du pape François et de Nabilla et zahia
- Oui, mais quid de Michelangela, Donnatella et Raffaella ?
Une page droite libérale:
« Hollande accepte qu'elle revienne seule. Y'a quoi plus bas qu'impopulaire ? »
- Sous impopulaire il y a impeachment. Mince, ça n'existe pas en France. Ah mais c'est vrai, nous sommes en dictature poujado-populiste.
Je n’ose imaginer les réflexions d’Ingalls à ce sujet. Pour les amis : nous étions un couple tendance droite libérale, ce qui n’empêchait pas les amitiés senestres.
Alors je dis « merci », oui, merci à l’affaire Leonarda qui réconcilie gauche et droite (je ne parle pas des infréquentables extrême-gauche/secte verte) dans un élan d’unité : j’ai vécu un déjeuner dominical de potes dont la partie gauche déplorait son vote Hollande, la tête entre les mains. Je suis heureuse qu’en ces temps troublés, les Français, si critiques envers leur pays, refusent d’un commun désaccord le retour sur le sol français d’une famille de comprachicos dont le père ne songe qu’à se goinfrer d’allocs et les enfants à sécher les cours.
Ouh ouh, ça fait le jeu du FN ce que tu dis !, entends-je de la part de quelques bonnes natures. Ingalls et mézigue trouvions l’argument facile. A chaque fois que la nation doit se montrer ferme, allez hop, guignol ! Que Marine Le Pen et Mélenchon soient de bon clients télé et d’excellents orateurs ne nous font pas oublier leur programme économique désastreux, leur passé totalitaire, leurs amitiés louchonnes - point barre et finie la polémique.
Comme tu me manques, spirituel Ingalls dont je notais les drôleries sur des bouts de papier…
Les seuls qui doivent légitimement avoir envie de tuer Leonarda and co sont les immigrés qui font d’immenses efforts pour s’intégrer dans notre cartésien pays. A ceux-là, je souhaite humblement que Leonarda ne leur fasse pas trop de tort.
Rédigé à 12:50 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (10)
Tu n'étais pas un fondu de pop art, mais l'expo Lichtenstein t'aurait plu. D'abord, parce que Roy était un très bon dessinateur. Ensuite parce que son style est cohérent et que sa recherche n'est pas dépourvue d'humour ni de profondeur. Une de ses dernières toiles, annonciatrice de sa mort bien qu'elle l'eut pris par surprise alors qu'il débordait de vie (embolie pulmonaire):
Une photo de son voyage de noces que j'aime bien
Enfin sa géniale série des cathédrales façon Monet
Monet ne dessinait jamais et travaillait directement la matière sur sa toile. Lichtenstein était tout l'inverse : c'était par le dessin qu'il arrivait à la peinture.
J'aimais te voir dessiner tes plans à main levée...
Rédigé à 19:08 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (8)
Je suis allée voir un spectacle magnifique, grâce à la gentillesse de ma marraine et de son mari. Swan lake, le lac des cygnes version sud-africaine. Je te vois la mine sceptique.
- Un BALLET? Dans un THEATRE forcément mal conçu pour les hommes de plus d'1m90? Une histoire classique niaiseuse revisitée sur fond d'homosexualité - pile dans la bien-pensance exécrée -, avec en plus le sida comme toile de fond, n'en jetez plus je reste à la maison.
- Allez, suis-moi, on ne sait jamais...
J'ai adoré et toi aussi, j'en suis sure. C'est au théâtre du Rond-Point jusqu'au 6 octobre et toute la virtuosité de la chorégraphe Dada Masilo, réincarnation ballerina de Josephine Baker,explose dans son solo.
Pas de mièvrerie. Pas de bien-pensance idiote. De l'humour en guise d'émotion. Une heure de splendeur rythmée. Sa troupe part pour une tournée dans toute la France. Inloupable.
Dans les nouvelles de la semaine, la réélection d'Angela t'aurait fait plaisir; l'austérité ne te fait pas peur. Le gâchis, la victimisation systématique et le chômage, oui.
Tout comme tu aurais salué ces propos de Bill Gates, homme de raison anti-jérémiades que tu es.
"Règle 1 : La vie est injuste : habituez vous!
Règle 2 : Le monde se fout de votre amour-propre.
Le monde s'attendra à ce que vous accomplissiez quelque chose AVANT que vous ne vous félicitiez vous-même.
Règle 3 : Vous ne gagnerez pas $60,000 par an en sortant de l'école.
Vous ne serez pas vice-président en commençant, avec GSM et voiture de fonction fournis, avant d'avoir mérité, gagné ces privilèges.
Règle 4 : Si vous croyez que votre professeur est dur avec vous, attendez d'avoir un patron.
Règle 5 : Travailler dans une friterie n'est pas s'abaisser. Vos grands-parents avaient un mot différent pour ça : ils l'appelaient une opportunité.
Règle 6 : Si vous gaffez, CE N'EST PAS LA FAUTE DE VOS PARENTS, arrêtez de chialer et apprenez de vos erreurs.
Règle 7 : Avant que vous naissiez, vos parents n'étaient pas aussi ennuyants qu'ils le sont maintenant !
Ils sont devenus comme ça :
* En payant vos factures,
* En nettoyant vos vêtements
* Et en vous entendant répéter sans arrêt combien vous êtes bons et cools.
Ainsi, avant de sauver les forêts tropicales des parasites de la génération de vos parents, commencez donc par faire le ménage dans votre propre chambre et tout ce qui s'y trouve
Règle 8 : Votre école s'est peut-être débarrassé du système « gagnant-perdant », PAS LA VIE !
Dans certaines écoles, on a aboli les notes de passage et on vous donne autant de chances que vous voulez pour obtenir la bonne réponse.
Ceci n'existe pas dans la vraie vie !
Règle 9 : La vie n'est pas divisée en semestres.
L'été n'est pas une période de congé.
Et très peu d'employeurs sont disposés à vous aider à VOUS ASSUMER, c'est votre responsabilité.
Règle 10 : La télévision n'est pas la «vraie vie».
Dans la vraie vie, les gens quittent le café et vont travailler.
Si vous êtes d'accord, faites circuler, sinon, mettez-vous la tête dans le sable et prenez une grande respiration."
Bill Gates, conférence tenue dans un lycée américain.
Pour moi, le monde tournera toujours avec toi, mon amour. Je prépare avec ardeur ton plus bel hommage qui sera dévoilé aux alentours du 15 novembre.
Rédigé à 15:44 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
Les notes boulonnaises se succèdent et ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, place à une galerie d’art qui mérite un suivi minutieux : Shag, située au 26 rue Mahias à Boulogne-Billancourt. http://s-h-a-g.fr/
En dépit d’études d’histoire de l’art je ressens
souvent un sentiment proche de la lassitude, voire du dégoût devant les travaux
des conceptuels qui trustent le haut du marché actuel. Et rien ne m’horripile
autant que le langage hermético-snobinard des revues spécialisées dans ce
domaine. Chez Shag, point de « conscience du vécu », « d’anomie
de l’universel » et autres « mises à nu d’un espace pour
questionner le rapport ». On n’est pas dans l’épate-bourgeois hors de
prix. La sélection des deux galeristes
est intéressante parce qu’elle est variée et tournée vers la jeunesse tout en
évitant les à-peu-près, les postures qui tiennent lieu de talent ou le malaise
pour le malaise. Les prix sont variables,
mais très raisonnables quand il s’agit d’artistes à confirmer. Je conseille de
jeter un œil sur le site de la galerie pour preuve de ce que j’affirme.
Petit tour des artistes qui m’ont beaucoup plu :
Le Japonais Akinao Saito, informaticien le jour, peintre la nuit.
La jeune photographe Claire Dorn qui arrive à rendre un nu floral et non trivial.
Le sculpteur Romain De Souza (ci-dessus, travail à partir du moulage de pied du danseur Nicolas Leriche)
Plus cher parce qu'assez coté, les photographies de l'Anglais Leon Steele qui mêle travail sur les lumières des robes des bovins ou des équidés avec les ciels en arrière plan - étonnant.
Enfin le sombre univers de François Reau.
Allez y faire un tour (Shag est ouverte le dimanche) ne serait-ce que pour parler avec les tauliers : ils ont une belle voix et parlent très bien de leurs coups de cœur.
Baisers de la pine’up qui a plus que jamais besoin de beauté.
Rédigé à 21:04 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)