Je déserte le blog, oui, oui, je déserte le blog. Mais c'est pour la bonne cause : yep, je me remets à l'écriture, la vraie, celle qui demande l'énergie du marathon, celle de la sueur-sang-larmes (les très rares qui m'ont déjà vue bosser peuvent en témoigner), celle qui révèle une dose possible de masochisme.
Je vais l'écrire, ma foutue histoire d'amour. Mon ode aux hommes. Aux poétiques, aux sexys, aux uniques, à l'unique.
J'ai commencé dans la douleur. 7 chapitres scénarisés, un d'achevé puis à retravailler dans la foulée.
Avant, pas le temps. Et avant pas le temps, trop de chagrin.
Là, je peux dégager deux heures tous les jours pour la transe. A moi de bien m'y prendre, entre deux YOK.
Ne parler que d'amour, oh, pas le faux, celui de l'aveuglement, celui qu'on qualifie de folie, non, l'amour qui irrigue les veines, celui de l'hyper lucidité. Là dessus je suis intarissable, incantatoire.
Le plus dur : trouver un bon rythme à cette lucidité. Le tempo de l'amour est un tempo très lent.
En attendant, pas chienne, je partage ce moment d'émotion personnelle à la lecture de ce blog.
L'écriture, un tel travail de solitaire. Et je préfère le plaisir à deux.
Bonne semaine de vacances - j'ai l'impression d'errer seule telle une abeille studieuse dans une ville désertée par les loisirs.
Alors, pour m'éclairer, Sa Générosité, Sa Naturelle et Impérieuse Sensualité, Sa Voix Incomparable et Sa Présence Scénique Hallucinante me sont, plus que jamais, indispensables.
Cadeau : le concert du MSG où Il a mis à genoux les critiques les plus intellos et les plus sectaires du tout NY. Chaque inflexion de voix colle le frisson, chaque mouvement des épaules aux bas des reins-et-plus-bas-jusqu'aux-talons- est justifié - il le sait autant qu'il le sent-, chaque remerciement appelle une prière, chaque sourire percute. 1m83 de GRACE.
Comme le disait un de ses spectateurs : "Si vous l'avez vu, aucune explication n'est nécessaire. Si vous ne l'avez pas vu, aucune explication n'est possible."
Je crois que je passe une partie de ma vie à chercher une forme à cette explication #Roman #Amour #Rythme #Spontanéité #Style
Ah ! Enfin. Je me doutais bien que ce n'était que transitoire.
Rédigé par : Le Nain | 29 avril 2015 à 10:38
Je vous remercie. Pour votre constance. Pour votre bienveillance
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 04 mai 2015 à 12:03