Il était une fois une femme qui était aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur. Une icône de douceur, de charme un peu acide et d'empathie. Un de ses deux fils écrivit un livre sur elle, publié en France chez Plon sous le titre Un fils se souvient, un livre d'une charge émotionnelle qui rappelle Le livre ma mère. En presque plus réussi, tant l'ouvrage est délicat.
Lors des funérailles de cette fée, son meilleur ami lut son poème favori :
Unending love
I seem to have loved you in numberless forms, numberless times…
In life after life, in age after age, forever.
My spellbound heart has made and remade the necklace of songs,
That you take as a gift, wear round your neck in your many forms,
In life after life, in age after age, forever.
Whenever I hear old chronicles of love, its age-old pain,
Its ancient tale of being apart or together.
As I stare on and on into the past, in the end you emerge,
Clad in the light of a pole-star piercing the darkness of time:
You become an image of what is remembered forever.
You and I have floated here on the stream that brings from the fount.
At the heart of time, love of one for another.
We have played along side millions of lovers, shared in the same
Shy sweetness of meeting, the same distressful tears of farewell-
Old love but in shapes that renew and renew forever.
Today it is heaped at your feet, it has found its end in you
The love of all man’s days both past and forever:
Universal joy, universal sorrow, universal life.
The memories of all loves merging with this one love of ours –
And the songs of every poet past and forever.
L'amour ne meurt jamais, c'est l'essence même de la vie. Sans amour nous ne somme rien.
Beau poème.
Rédigé par : Ditch | 26 février 2015 à 18:42
Oui, sans amour, nous ne sommes rien. Baisers
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 27 février 2015 à 18:22
Rabindranath Tagore que j'aime tant et dont on parle si peu...Merci ma Valé, ce doux rappel de la présence d'Audrey, avec cette si belle délicatesse dans tous ses gestes..
Je T'embrasse
Nad
Ne pars pas, mon amour, sans prendre congé de moi.
Toute la nuit j'ai veillé, et maintenant mes yeux sont lourds de sommeil.
je crains de te perdre si je m'endors.
Ne pars pas, mon amour, sans prendre congé de moi.
Je tressaille et j'étends mes mains pour te toucher.
je me demande : Est-ce un rêve?
Que ne puis-je emmêler tes pieds avec mon cœur et les tenir pressés contre mes seins !
Ne pars pas mon amour, sans prendre congé de moi.
R.Tagor
Rédigé par : nadine | 03 mars 2015 à 16:18