La pluie glacée me rend anglaise. Avec les jours les moins longs vient le temps du feu, des sandwichs improbables, du tartan, du fleuri, du thé et du whisky - je n'aime pas le whisky, mais j'en aime l'idée... Dans une vie d'avant j'avais un petit ami qui, un jour, m'avait proposé un verre d'écossais ultra chic et ultra rare. J'étais à cette époque trop bien élevée pour refuser. Pendant un an j'ai du incurgiter le breuvage à doses régulières, prenant un air cérémonieux et compassé, cachant une absence totale d'intérêt pour cette boisson, vaille que vaille. Mais ça réchauffe.
Mettre un peu trop de maquillage, se vautrer dans les excellentes séries de la BBC, ronronner en lisant le dernier Blake et Mortimer, être excentrique, parler à voix haute dans la rue, mélanger les pastels et les couleurs nerveuses, trouver un intérêt aux hommes qui portent des casquettes en tweed (je laisse à une certaine personne le goût des toques en zibeline), chercher dans la foule l'infime détail qui intrigue, lire des romans des antipodes.
Haendel, les Stones, Bowie...
Bon, pour les hommes je préfère les Irlandais - nobody's perfect.
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