Chercher une image de cette année parmi les millions d'images que l'oeil a enregistrés, parfois à son corps défendant... Nous sommes tous ou presque des geeks suralimentés au regard gavé, hagard, repu de splendeurs comme d'horreurs.
Celle qui m'a le plus touchée... Le voile de mariée d'Angelina Jolie. Ah, la belle idée que celle du voile brodé de dessins d'enfants.
Lorsque les miens étaient petits, je leur demandais de dessiner sur mes tee-shirts, que je brodais ensuite de monstres et d'arbres frêles, de chateaux compacts, de soleils géométriques.
A ce souvenir, la vie est belle. Comme Angelina qui me fascine. Je l'avais découverte dans un de ses premiers films, une panade indigeste qu'elle relevait en dépit d'un temps infime de présence à l'écran. Je m'étais dit : "Elle sort tant de l'ordinaire qu'elle donnera le pire ou le meilleur".
Elle donne le meilleur, si loin des it girls (souvent des Anglaises aussi crétines que richissimes) qui parsèment les journaux de mode de leur acidité vaine et creuse, chair à canon des stylistes n'aimant pas les femmes.
En cette fin d'année, vive l'amour, plus que jamais.
Le mariage en blanc est tout à fait récent, dans les années 1870 à Paris, dans la bourgeoisie, avant d'atteindre la province beaucoup plus tard.
Rédigé par : Le Nain | 02 janvier 2015 à 11:58