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Rédigé à 22:53 dans Déco | Lien permanent | Commentaires (4)
Fin de la période "ouverture à l'arrache". Le vrai, le sérieux débutera le 8 mars, lorsque le local aura une VRAIE ENSEIGNE, un volume mieux étudié, un comptoir digne de ce nom qui me verra trôner, imposante et impertinente déférente. La première étape est réussie, yallah.
Au 8 mars donc, et en attendant, quelques nourritures :
A la rentrée, vous décourirez de nouvelles yokades, mais là, je pars vers d'autres cieux cléments.
Baisers de la duchesse d'YOK
Rédigé à 17:29 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)
Ce soir, y a urgence. Les aventuriers de l'arche perdue sur M6, LE film qui m'a donné envie d'être archéologue #théoriedugenrevatefaireF
En fait, il est daté et un peu rasoir. Et je ne suis pas archéologue.
Mais comme je suis d'humeur rieuse, tout ce que je pense de l'ABCD de l'égalité se trouve là
A croire que Proust est un patronyme qui sublime ce délicieux pays...
Rédigé à 21:26 dans Chose publique | Lien permanent | Commentaires (0)
Joyeuse je suis, joyeuse je resterai. Sans envie aucune envers les ravissants, les touchants couples qui parsèment les réseaux sociaux de photos du plat principal de leur orgie du jour. Dans ce troublant rapport Love-Bouffe (et sexe je l’espère), je lis le bonheur et le rassasiement. Aimer sans inquiétude, aimer au bon tempo, aimer en rythme, c’est l’affaire d’une vie. Et j’ai appris au moins une chose de la mienne : l’amour, je suis douée pour. Il ressurgira, nimbé de drôlerie et de tendresse. Il sera éclatant parce que je l’aurai voulu. Il sera fin, car je serai exigeante sur la délicatesse dans l’humour. Et je serai heureuse, car le couple amoureux, c’est du sérieux. Ce n’est pas pour les enfants, ce n’est pas pour les ados, c’est pour les grandes personnes. L’amour parfait, c’est l’immense privilège des adultes… Un jour, je danserai à oilpé sur les Beatles, je serai prise dans des bras aimants, un jour, je pourrai me vautrer sur un canapé tout contre un homme rieur, un jour, ma légèreté trouvera son jongleur. En attendant, lecteurs chéris, si vous aimez… Embrassez-vous.
Rédigé à 21:01 dans Chose intime | Lien permanent | Commentaires (4)
Je vous livre, façon puzzle, les intérieurs de mes designers favoris. Trois Américains des années 50/60, un Européen des années 40/50. Ils travaillaient en couple, leurs femmes ayant un rôle-clé (sauf pour l'un d'entre eux, homosexuel dont je ne connais pas le conjoint). De l'art du mélange poussé à la perfection. De l'art subtil de la couleur... C 'est ma base. Je reviens toujours vers eux.
Avanti!
L'orange est la plus belle des couleurs disait Sinatra, qui touchait sa bille en décoration
Bonne saint Valentin de la part de la duchesse d'YOK
Rédigé à 21:20 dans Déco | Lien permanent | Commentaires (0)
C’est fait, vu. Sortie en miettes. En miettes et en rage. Bon dieu, avoir de tels moments de grâce, de tels acteurs pour nous ficeler un film beaucoup trop long, beaucoup trop répétitif, j’appelle ça une honte. Comme souvent à présent, les Américains partent d’une histoire vraie pour enfiler les lourdeurs au kilo. Le film calibré pour les Oscars ? On le tient, il en fait mal au cul. L’histoire se résume en une phrase : comment un blaireau du Far West 100% hétéro, 100% macho, 100% séropo va combattre sa maladie par des thérapies alternatives et devenir le fer de lance des homos pour rester en vie. Tout y est, nom d’un frémissement de moustache. Tout y est, hélas. Les interminables scènes de shoot travelo-toxico, les injections de traitement en gros plan, les ruades pornos, les crachats de la pneumonie qui s’incruste, le corps qui se transforme en salamandre, le-corps-médical-fatalement-inhumain-sauf-LA-gentille-médecin, la communauté hillbilly des culs terreux de Dallas qui ne pigent rien, c’est bon n’en jetez plus on a compris. Thèse, antithèse, synthèse : au départ, notre héros est un homophobe à la sexualité du niveau de Hustler. Touché par le virus, il se révèle pugnace. Il va se battre contre tout le monde, l’hôpital, l’état, le monde s’il le faut pour finir démoli de chagrin à la mort de son nouveau pote gay. Message subliminal : on peut s’améliorer. Message subliminal bis : la douleur rend plus « grand » (bullshit). BULLSHIT : la douleur ne rend pas plus grand. Elle peut révéler une grandeur, nuance de taille.
Pour autant… Matthew McConaughey et Jared Leto méritent, chacun dans sa catégorie, la statuette dorée. McConaughey, rachitique et ambré, fait friser son regard clair EXACTEMENT AU BON MOMENT. Sa palette d’expression, divine, passe sans transition de la furie à l’humour aussi noir que tendre. Leto, mi-Jim Morrison, mi-Jack Lemmon, spectaculaire en créature au sexe indéterminé, appuie là où ça fait mal et arrache les larmes d’émotion. La scène avec son père est la plus belle scène du film. Si seulement… Si seulement toutes les scènes étaient de cette teneur, de cette amplitude-là… Il y a une bonne demi-heure de trop. Cette demi-heure ruine le propos. Qui trop embrasse mal étreint, qui dilate trop le propos, le noie.
Pour autant bis : je me suis tellement ennuyée à Blue Jasmine, j’ai tellement détesté le cabotinage de la Blanchett que je mets un bémol à ma sévérité. Si cette machine emporte l’Oscar, je serai heureuse. Quand même, j’ai beaucoup, beaucoup pleuré.
Rédigé à 19:59 dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 11:30 dans Cadeaux pour les amis (ou pour moi), Déco | Lien permanent | Commentaires (3)
Dans les années 70, être une gamine n’était pas compliqué. Mes sœurs, mon frère, mes cousins et cousines, nous étions tous habillés pareils : pull Fruit of the Loom, jeans et gilets marins qui grattent, tergal, cheveux un peu trop longs et personne pour montrer du doigt les « garçons manqués » dont je faisais partie. Je tremble a posteriori des verdicts définitifs qu’on aurait pu m’attribuer. Garçon manqué, fille ratée ? J’en ai assez des étiquettes, des formules chocs « les socialistes détruisent la famille », « tous les cathos sont des fachos », « la théorie du genre est à vos portes », « l’avortement, quelle horreur ! » et sa désespérante antithèse « retirons la notion de détresse à l’IVG » (comme si nous avortions de gaieté de cœur). Dans les années 70, nous étions une marmaille bruyante, surveillée distraitement par des adultes qui nous laissaient vivre notre enfance sans nous habiller comme des mini pouffes ou des clones de joueurs de polo. Qui a érotisé l’enfance ? Qui tente de la neutraliser à présent ? Les mêmes ? Et qui, dans la vraie vie, élève ses enfants de manière sexuée ? En tous cas, pas les parents que je connais. Much ado about nothing, comme d’hab…
Rédigé à 22:43 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (6)