L’armée des livres

 

En garde, soldatesque. Protégez-moi. Noyée au fond du lit pour cause de bronchite persistante – depuis ta mort, je n’arrête pas d’attraper les virus du moment -, un bol de thé au miel et une barre de chocolat noir à la main, je parcours les monticules de livres qui me rassasient.

   (très drôle)   

Et je psalmodie cette phrase de Proust : « Le comble de l’intelligence, c’est la bonté ».  Que notre surhumaine tendresse agisse sur ma santé.  

Comments

[Rédigé par : nad]

Les journaux télévisés du soir devraient ouvrir leur antenne avec cette si belle phrase....(j'imagine!!!!!)Merci ma Valé.Prends bien soin de toi et accorde toi des douceurs....douce soirée.nad

[Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne]

Merci. Journée totalement off, j'essaie de suivre tes conseils. Gros baisers au bébé

[Rédigé par : nad]

Il y a parfois dans la vie, des étres que l'on aime
Sans trop savoir pourquoi
Sans trop savoir comment
Des étres que l'on ne connaît pas vraiment
Et que l'on ne connaitra sans doute jamais réellement
Mais qu'importe! c'est bien ainsi
Hommes, femmes, enfants
Des silhouettes qui passent dans votre vie
Une étincelle sur votre passage
Vous souriez interieurement en les apercevant au loin
Ou en entendant leurs voix
C'est un mystère et c'est ainsi, vous ne leur donnez rien, vous ne leur prenez rien, mais chaque instant près d'eux est une EVIDENCE
Cet humble que j'avais écrit en toute humilité, je l'ai adressé à des rencontres, des visages, des voix aimées...au coin d'une rue, le long d'un canal...
Il est aussi pour toi et pour Ingalls que tu as tant aimé et que tu aimeras encore.
Nad

[Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne]

Je sais toujours POURQUOI j'aime une personne. En ce sens-là, je suis incapable d'aimer passionnément et de manière irraisonnée. Une chose me protège, une chose intrinsèque à ma nature profonde : je ne peux pas aimer une personne qui ne m'aime pas. J'ai été parfois mal aimée dans ma vie affective, mais jamais je ne me suis traînée aux pieds de qui que ce soit. La chanson de Brel, ne me quitte pas, me dégoûte. j'ai horreur du chantage affectif qui, pour moi, est tout sauf de l'amour. je ne sais pas ce que c'est que le masochisme. Ou le "vous qui passez sans me voir". Avec François/Ingalls, nous étions au plus parfait diapason. Il faut que j'apprenne à être quittée par la mort. Et que j'apprenne à vivre en dépit de cela. Cela va être très, très dur. Mais... je suis la veuve du plus bel homme du monde, du plus tendre, du plus intelligent au sens de Proust. Ce n'est déjà pas si mal. Baisers...

[Rédigé par : nad]

Les vraies rencontres sont rares Vale, elles sont scintillantes, éclatantes. Alors allume, quand tu le peux, ce beau sapin de Noël qu'il t'a laissé. Ouvre ses paquets rouges et or...Face que cela te fortifie.....
Et n'oublie pas...."garde ton coeur Plus que toute autre chose"
Une protestante
Bisous et prends soin de toi.nad

[Rédigé par : Le Nain]

Oh, Alice, ma soeur adorait ça. Le juge Ti m'ennuie, la civilisation chinoise est trop loin de la mienne.

Relecture de Rome devant César, mémoires apocryphes de Titus Pomponius Atticus de Pierre Grimal.Dire qu'on m'a offert ce livre pour mes dix ou onze ans. On avait le souçi de tirer les gamins vers le haut, en ce temps là. Un peu trop ?

[Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne]

Vous avez essayé les nouvelles enquêtes du juge Ti écrites par Lenormand? Je les trouves mieux construites, le ton est très sarcastique; j'ai adoré Mme Ti mène l’enquête. Pour la distance avec l'empire du milieu, à mon sens, la Rome antique est aussi lointaine... Ce qui est intéressant avec ce tome des aventures du juge (inégales), c'est la préface concernant Robert Van Gulik. Il avait l'air assez exceptionnel. Je cherche à présent une bonne biographie sur lui.

[Rédigé par : Le Nain]

Alors, je vais essayer le bon juge. Mais je me sens à l'aise avec Rome, moins avec Athènes.

[Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne]

Je suis à l'aise avec l'Egypte ancienne - sa continuité sans égal me fascine. Comme vous, Rome m'est proche,la Grèce antique, bcp moins. L'histoire ancienne de la Chine et du Japon me parlent aussi. Sans doute le facteur continuité. Et puis aussi ces innombrables règles qui régissaient la vie sous les T'ang créent un paysage très solide pour les intrigues. Pour le juge Ti : le premier auteur, Van Gulik, etait un homme remarquable. Mais ses intrigues sont parfois un peu brouillonnes. la série, reprise chronologiquement par Lenormand, est plus fine psychologiquement et plus haletante. Elle est moins calligraphique, plus contrastée, plus rythmée.