Le coup d'envoi ayant été donné par les jeunesses socialistes pour dénoncer les dérapages homophobes des élus, je crois que je vais m'engouffrer dans la brèche. Je vous propose non pas un marronnier, mais un tour d'horizon des services hospitaliers de l'hôpital public. Ne croyez pas que ceci est un gag : puisqu'on sait qu'une guérison, c'est 50% de psychologique et 50% de clinique, je trouve inepte de juger les hôpitaux selon l'excellence de leurs spécialisations. L'excellence du personnel paramédical est tout aussi essentielle. A ce petit jeu-là, je vous conseille de vous faire soigner dans les hôpitaux qui ont une tradition religieuse. Eh oui, j'ai remarqué qu'on y trouvait une vraie écoute, une empathie, des infirmières particulièrement adorables. Au top du classement pour l'instant je place l'hôpital des Diaconesses (XIIe arrondissement), talonné par l'hôpital Saint-Joseph (XVe). Pour la dernière place (établissement à fuir), je ne donne pas encore le nom, mais cela ne saurait tarder (je le dévoilerai lundi). "Oui, mais bon, les infirmières sont payées au lance-pierre, c'est dégueu ce que tu fais", argueront certains. Je leur rappellerai le "j'aime les gens j'aime pas l'argent" fameusement lancé en période électorale. Et pour les invirables observées ces jours-ci se dandinant dans les couloirs, n'ayant rien de bien urgent à faire sinon gérer des retours de bloc, hurlant leur vie intime et claquant les portes des chambres quand elles daignent les fermer, vous avez mon dégout le plus glacé.
Baiser de la pine'up qui n'aime pas n'importe quels gens.
Mes trois enfants sont nés aux Diaconesses, l'ambiance y était fort bonne, mais c'était il y a fort longtemps, 27 ans pour le dernier.
Rédigé par : Le Nain | 31 janvier 2013 à 11:10
je cous confirme que les 27 ans n'ont pas émoussé la bonne ambiance de ce lieu.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 janvier 2013 à 11:17
Et je trouve les mots pesés, emprunts de pudeur et de bonne éducation...le patient dans son pyjama n'a pas envie d'être là et si en plus il sent qu'il n'est pas le bienvenu, son séjour va être pénible....le fantasme de l'infirmière en prend un sacré coup !
Rédigé par : Schreiber Christelle | 31 janvier 2013 à 12:12
Les 35 h ont flingué l’hôpital. Vraiment.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 janvier 2013 à 17:22
Christele : ça commence par le chewing gum qui n'arrange pas l'expression de visage, ça continue avec leur caractère bruyant, ça empire avec leur atonie et leur incapacité d'initiative, leur indifférence crasse à la souffrance. Et ça culmine avec cette phrase, alors que je demandais poliment de l'aide à l'une d'elles pour relever une personne: "chuis infirmière, z'avez qu'à appeler l'aide-soignante, c'est son boulot". Connasse. Vivement l'adorable bonne soeur à l'accueil des Diaconesses et la gentillesse à l'état brut du service.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 31 janvier 2013 à 17:46
pas besoin des jeunesses socialistes pour dénoncer les dérapages homophobes, avec un peu d'attention et de bonne foi on arrive à les repérer facilement!
Rédigé par : fred | 02 février 2013 à 16:34
C'est effectivement plus difficile (délicat?) de dénoncer celles et ceux qui maltraitent des gens qui n'ont pas ou plus la faculté de parler, de bouger, cad de se défendre. Mais rassurez-vous, je ne suis pas Agnan, je ne dénoncerai personne.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 02 février 2013 à 22:13