Moi, jalouse ? Jamais, quelle perte de temps. Moi, envieuse ? Non, quoique… Ah, ma chère Gwen, je t’envie - mieux, je t’admire.
Tu scintilles au panthéon restreint de mes icones. Tu chantes sous ton vrai nom. Mix d’Italie et d’Irlande, tu réussis cette recette rarissime, celle de garder ton identité tout en mélangeant très intelligemment des styles qui se chahutent les uns les autres.
Tes trois idoles sont Lucille Ball, Julie Andrews et Blondie. J’applaudis ! Tu maîtrises les codes du golden age hollywoodien mille fois mieux que tes consœurs (Madonna fait pauvresse à côté de toi). Moitié Gloria Swanson à laquelle tu ressembles beaucoup (yeux en amande, menton allongé), moitié Marilyn pour les cheveux cotonneux et le teint de lait, tu imposes une sorte de douce provocation.
Mariée/deux enfants/styliste/compositrice/chanteuse…
Tu possèdes une énergie formidable que oui, je t’envie.
Pour le glamour, tu n’as pas de rivales (dérisoire Victoria Beckham…)
Pour le quotidien, même dans un jean sac à prout tu t’en tires avec les honneurs, reine de l’accessoire que tu es (matez les pompes, le vernis à ongles et les bracelets).
Chère semi-baroque, je t’en supplie, je t’en conjure, ne cède pas aux sirènes de LA, ne te pétrifie pas en liftings mortifères, le glamour vieillit toujours mieux sur une peau fanée que sur une peau tirée.
No doubt, drapée dans mon manteau L.A.M.B , mon meilleur achat de ces dix dernières années – il n’y a que toi pour féminiser un pardessus militaire-, je suis plus que jamais pine’up.
PS : tout en écrivant cette note, je surveille la cuisson du velouté de courgettes maison, j’ai terminé la listes des cadeaux de noël pour TOUTE LA FAMILLE, j’ai été héroïque chez le dentiste et j’ai passé la journée à travailler comme une dingo. C’est l’heure du toucher mammaire pour Ingalls = Je suis incontestablement en mood Stefani. A taaable, Ingalls (pouet pouet)
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