Baiser de la pin'up l'esprit voguant du côté de Memphis
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"...Thank you, thank you very much !..."
C'était parait il la phrase favorite d'Elvis...
J'ajoute un petit clin d'oeil à votre belle image. Mon "sentier de bergers" présentant quelques similitudes avec le vôtre, vous me pardonnerez.
Premier "grand" voyage avec ma jeune épouse -( comme elle s'épanouit au rythme ou le fleuve la porte, je n'ai plus beaucoup d'espoir qu'elle ne me rattrape un jour )-: la route du blues. Première moitié et à contresens, Memphis à La Nouvelle Orléans , Newleen's comme ils disent.
Au début, on remarque surtout les ahurissants camions, l'effroyable comportement de voitures "auto"...et la curieuse manie qu'on les américains de gérer comme un parc d'attractions pour ados tout ce qui évoque de près ou de loin leur jeune histoire.
Graceland est l'exemple type, assez pour que nous ayons renoncé à la "visite obligatoire." Mais le faste est palpable...puis, sur la route du sud suivant le mythique Mississippi, on trouve les imposantes "maisons coloniales" dont certaines louent des chambres !
Assez dingue. On accède au lit par un escalier en bois joliment travaillé,Classique, mais la maison se visite.
Si bien que votre chambre est évidemment "condamnée" mais on peut croiser un petit groupe de routards en allant petit déjeuner.
Ces grandes bâtisses d'un autre âge ont évidemment un charme fou et une âme délicieuse.
Ce fut un vrai voyage.
Merci encore et encore de dénicher en permanence de ces trésors...
Comme je vous envie... Et merci pour ce commentaire tellement évocateur de bonheur.Je rêve de réaliser ce périple. Le Sud américain est doublement mythique pour moi : j'imagine en effet de très beaux lieux historiques gérés avec une sorte de gaieté ado mi marketing féroce mi fierté insouciante. Et j'imagine à Memphis - ville parait-il affreuse - le fantôme rieur et sombre d'Elvis enveloppant avec tendresse la laideur de la ville. Elvis est mon mythe personnel. C'est, je crois, la star qui exerce sur moi le plus de fascination. Petite fille, je voulais "être" Elvis. Au delà de sa voix qui me transperce, je n'ai jamais vu un tel mélange de style dans une même personne. Le plouc et le seigneur. Le moqueur et le gamin poli. L'archi sensuel et le type qui "est bon pour sa mère" (formule vendéenne de ma jeunesse). Le corps de chat nerveux et le visage un peu bouffi du gamin nourri au maïs. Le tendre et le tristement solitaire. Le nonchalant et l'homme possédant le sens du rythme parfait. L'être à part et le chef de bande malgré lui. Le bien élevé qui dit "Non" avec une force insoupçonnée. L'élégance suprême jusque dans la dépression. Le sirupeux et le glauque. La bonté et le caprice coléreux. La superstition et l'autodérision. Et tout ça serti au coeur d'une personnalité qui réussit le tour de force d'être très paradoxale et néanmoins totalement cohérente. Elvis m'a ressuscitée à l'age de 7 ans (sa voix m'a fait oublier la maladie) et ma passion n'est pas prête de s'éteindre. Il est un des héros de ce blog, au vif déplaisir de mon cher mari qui ne comprend pas du tout ce fanatisme-là (Ingalls est, lui, brassensolâtre). Adieu voyage de noces à Graceland, mais j'ai de telles réserves de tendresse au quotidien que je ne peux me plaindre! Cela étant, je vous envie beaucoup...
Je vous disais Sage, avec cette impression d'être de la plus grossière goujaterie par maladresse, mais vue le racines de cette sagesse...
Memphis, ville américaine froide mais je n'en connais pas tellement, hôtel, a plus de mille chambres, totalement déshumanisé mais nous étions prévenus, et puis le lendemain on "tombe" sur une statue grandeur nature d'Elvis et sa guitare, dans son attitude si particulière.
C'est lui, véritable apparition...après, le voyage commence vraiment.
Ce n'est pas goujaterie que me qualifier de sage. C'est un grand compliment que je ne mérite pas, je le crains, même si j'ai fait des efforts. Je repousse chaque jour l'heure d' arrêter de fumer, l'heure d'aller chez le médecin, l'heure de prendre un peu plus soin de moi. J'essaie, avec de grosses difficultés, d'être un peu plus précautionneuse. Pas gagné... Vous voyez, j'ai choisi pour dieu humain la star qui n'a pas réussi à se sauver tout seul... Mais à sa décharge, quand on atteint de tels sommets c'est mission impossible. Il reste son éclat, immortel.
"...Thank you, thank you very much !..."
C'était parait il la phrase favorite d'Elvis...
J'ajoute un petit clin d'oeil à votre belle image. Mon "sentier de bergers" présentant quelques similitudes avec le vôtre, vous me pardonnerez.
Premier "grand" voyage avec ma jeune épouse -( comme elle s'épanouit au rythme ou le fleuve la porte, je n'ai plus beaucoup d'espoir qu'elle ne me rattrape un jour )-: la route du blues. Première moitié et à contresens, Memphis à La Nouvelle Orléans , Newleen's comme ils disent.
Au début, on remarque surtout les ahurissants camions, l'effroyable comportement de voitures "auto"...et la curieuse manie qu'on les américains de gérer comme un parc d'attractions pour ados tout ce qui évoque de près ou de loin leur jeune histoire.
Graceland est l'exemple type, assez pour que nous ayons renoncé à la "visite obligatoire." Mais le faste est palpable...puis, sur la route du sud suivant le mythique Mississippi, on trouve les imposantes "maisons coloniales" dont certaines louent des chambres !
Assez dingue. On accède au lit par un escalier en bois joliment travaillé,Classique, mais la maison se visite.
Si bien que votre chambre est évidemment "condamnée" mais on peut croiser un petit groupe de routards en allant petit déjeuner.
Ces grandes bâtisses d'un autre âge ont évidemment un charme fou et une âme délicieuse.
Ce fut un vrai voyage.
Merci encore et encore de dénicher en permanence de ces trésors...
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 28 septembre 2012 à 08:59
Comme je vous envie... Et merci pour ce commentaire tellement évocateur de bonheur.Je rêve de réaliser ce périple. Le Sud américain est doublement mythique pour moi : j'imagine en effet de très beaux lieux historiques gérés avec une sorte de gaieté ado mi marketing féroce mi fierté insouciante. Et j'imagine à Memphis - ville parait-il affreuse - le fantôme rieur et sombre d'Elvis enveloppant avec tendresse la laideur de la ville. Elvis est mon mythe personnel. C'est, je crois, la star qui exerce sur moi le plus de fascination. Petite fille, je voulais "être" Elvis. Au delà de sa voix qui me transperce, je n'ai jamais vu un tel mélange de style dans une même personne. Le plouc et le seigneur. Le moqueur et le gamin poli. L'archi sensuel et le type qui "est bon pour sa mère" (formule vendéenne de ma jeunesse). Le corps de chat nerveux et le visage un peu bouffi du gamin nourri au maïs. Le tendre et le tristement solitaire. Le nonchalant et l'homme possédant le sens du rythme parfait. L'être à part et le chef de bande malgré lui. Le bien élevé qui dit "Non" avec une force insoupçonnée. L'élégance suprême jusque dans la dépression. Le sirupeux et le glauque. La bonté et le caprice coléreux. La superstition et l'autodérision. Et tout ça serti au coeur d'une personnalité qui réussit le tour de force d'être très paradoxale et néanmoins totalement cohérente. Elvis m'a ressuscitée à l'age de 7 ans (sa voix m'a fait oublier la maladie) et ma passion n'est pas prête de s'éteindre. Il est un des héros de ce blog, au vif déplaisir de mon cher mari qui ne comprend pas du tout ce fanatisme-là (Ingalls est, lui, brassensolâtre). Adieu voyage de noces à Graceland, mais j'ai de telles réserves de tendresse au quotidien que je ne peux me plaindre! Cela étant, je vous envie beaucoup...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 septembre 2012 à 10:07
Tout est, bien délicatement, dit.
Je vous disais Sage, avec cette impression d'être de la plus grossière goujaterie par maladresse, mais vue le racines de cette sagesse...
Memphis, ville américaine froide mais je n'en connais pas tellement, hôtel, a plus de mille chambres, totalement déshumanisé mais nous étions prévenus, et puis le lendemain on "tombe" sur une statue grandeur nature d'Elvis et sa guitare, dans son attitude si particulière.
C'est lui, véritable apparition...après, le voyage commence vraiment.
Merci de ces torrents de vie...
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 28 septembre 2012 à 14:34
Ce n'est pas goujaterie que me qualifier de sage. C'est un grand compliment que je ne mérite pas, je le crains, même si j'ai fait des efforts. Je repousse chaque jour l'heure d' arrêter de fumer, l'heure d'aller chez le médecin, l'heure de prendre un peu plus soin de moi. J'essaie, avec de grosses difficultés, d'être un peu plus précautionneuse. Pas gagné... Vous voyez, j'ai choisi pour dieu humain la star qui n'a pas réussi à se sauver tout seul... Mais à sa décharge, quand on atteint de tels sommets c'est mission impossible. Il reste son éclat, immortel.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 septembre 2012 à 21:11