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03 janvier 2012

Commentaires

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Le Nain

Je n'ai pas d'ancêtres connus, puisque je suis de la DDASS. J'ai fait la généalogie de ma famille adoptive, histoire de m'amuser un brin, mais je ne m'y sens pas lié par quelque lien que ce soit.

C'est peut être parce que je n'ai pas de passé que l'Histoire m'a toujours interessé. Allez savoir.

Toujours est il que je vous souhaite une excellente année.

Valérie Pineau-Valencienne

Alors là je vous rejoins: ma passion pour l'Histoire est liée au besoin non pas de racines, mais de mémoire au sens large. Délicieuse année, cher Le Nain

Elibéran

Mais tu es pardonnée ma chère Valèrie, même par une ch'tie .
Chacun a ses racines et s'y attache selon ses envies et ses besoins.
Mais les liens que nous tissons tout au long de notre vie ne sont ils pas les plus beaux et les plus enrichissants?

Valérie Pineau-Valencienne

Alors si tu me pardonnes, je croque une gaufre!

adamastor

Veinarde! Qu'avez-vous lu pendant le voyage?
Racines? Que dois-je dire, moi qui ai changé de nationalité, de nom et de prénom par amour de la France?
Très heureuse année à vous et continuez à nous régaler de vos bons billets.

Valérie Pineau-Valencienne

ah, la lecture, cela fera partie d'une autre note... Bonne année à vous Adamastor le voyageur

Dominique

@ Valérie:
"On n'est pas d'un pays, mais on n'est d'une ville".
Bernard Lavilliers in "Saint-Etienne"
Ce qui me donne l'occasion de remémorer l'une des plus belles double-manchettes du Canard-Enchaîné:
"Caisse noire à Saint-Etienne ... Allez les véreux !"
Une autre était:
"Philippe Léotard dans Adieu blaireau, François Léotard dans ... Bonjour rasoir !"
(suite au passage d'icelui dans "L'heure de vérité" concomitamment à la sortie du film avec son frère)

Mais permets moi aussi de te rappeler (oui je sais une fois de plus) "Adélaïde" de Jacques Debronckart:
"Qu'ils soient d'ici où de n'importe quel parage
Moi j'aime bien les gens qui sont de quelque part
Et portent dans leur coeur une ville ou un village
Où ils pourraient trouver leur chemin dans le noir
Voilà pourquoi Jean de Bordeaux, François de Nantes
Voilà pourquoi Laurent le gars du Canigou
Pierre le Normand et toi Joël de la Charente
J'aime tant vous entendre parler de chez vous."

Valérie Pineau-Valencienne

J'aime écouter les gens parler de chez eux. J'aime que les gens soient heureux chez eux. Je n'ai pas cet équilibre, le mien se base presque uniquement sur les individus. Mais ce n'est pas parce que je n'ai pas la fierté du sol que je la déplore! je suis à l'aise à la fois partout et nulle part, ce qui n'est pas forcément enviable. la seule chose dans la fierté régionale que je déteste viscéralement est quand elle débouche sur le sectarisme. Pour le reste, aimer sa région est en effet une force très touchante.

shimrod

oui dans la région ou j'habite, elle débouche carrément sur la xénophobie.

Valérie Pineau-Valencienne

Je vais déposer mes voeux sur ton blog: c'est pour cela que j'aime les blogs, ils laissent entrevoir des richesses tellement différentes (et inspirantes)

shimrod

merciVPV meilleurs voeux a toi aussi.
Je suis devenu un lecteur assidu de ton blog car j'aime le ton original qu'il amène.

Valérie Pineau-Valencienne

Merci! j'ai un truc à ajouter sur le tien au sujet des "indignés"... à moins que je te réponde par une note (je réfléchis...)

isa

je regrette de ne pas avoir les mots pour vous décrire ce que l'on ressent quand années après années on travaille et on vit des fruits de la terre, du sol. Toujours le meme sol car il n'y a pas de mobilité dans l'agriculture. Je ne suis pas d'un milieu agricole j'ai juste épousé un agriculteur mais j'ai enfin compris...

Dominique

Valérie: rassure-toi je ne te reprochais rien en te rappelant pour la énième fois "Adélaïde" de Jacques Debronckart, de fait chaque fois que tu abordes ce sujet.
D'ailleurs tout comme toi "je suis à l'aise à la fois partout et nulle part" (tant qu'il y'a de la Fisher et de la moutarde de Dijon, n'est-ce pas Grincheux ?).

Ceci-dit permets-moi de préférer les Histoires d'Ô aux lentilles d'eau !...

Valérie Pineau-Valencienne

@Isa : c'est un bonheur que je ne connais pas et que, je crois, je ne pourrai jamais connaître. Question de nature. La mienne est toujours un peu "en dehors" des choses. Je ne sais pas communier. Enfant j'étais déjà ainsi faite. Pour exemple : j'ai reçu une éducation catholique. Et bien à chaque fois que j'allais à l'église, il y avait non pas une sensation de rejet mais des moments de vide complet. Dans un concert de rock ou un match de rugby je me dis : "Mais qu'est ce que fous là?". cela va avec l'absence de racines: je ne peux pas adhérer à un groupe, à une entité, à un lieu. Ce n'est pas de l'orgueil, ce n'est pas une posture: c'est un constat. Peut-être est-ce pour cela que la culture juive me fascine et qu'en philo j'ai été très intéressée par l'existentialisme. Quand j'étais plus jeune cette sensation de singularité me faisait culpabiliser. A présent plus du tout. Peut-être est-ce le propre des gens créatifs: ils ne peuvent pas être dans l'adhésion, trop occupés qu'ils sont à contempler les autres. Mais si je ne sais pas être en groupe, si je n'ai jamais fait partie d'une vraie bande, j'adore le tête-à-tête.

Valérie Pineau-Valencienne

J'ajoute: être étiquetée à juste titre "à part" n'a jamais fait de moi ni un bouc émissaire ni une révoltée. Je suis à la fois individualiste et très obéissante. Je n'ai jamais été une forte tête, je n'ai jamais reçu une seule retenue de toute ma scolarité en dépit d'un parcours aux notes parfois très médiocres. Je sais "jouer le jeu", être parent d'élève, assister au fêtes scolaires, aux séminaires de boulot, au travail d'équipe. mais une partie de moi n'est pas là.

isa

ne pas appartenir ou etre different du groupe, je connais, et c'est très bien car on peut ne prendre que ce qui est le meilleur pour nous et on peut s'y intégrer à nouveau pour differentes raisons. Le danger est de ne pas trop s'en éloigner quand meme.Mais l'appartenance "au groupe" est lié aux individus ou a des façons de vivre, l'attachement à la terre est different, seul le hasard à voulu que je vive en midi-pyrennees, cela aurait pu etre partout ailleurs.

Dominique

Valérie: "Bande à part, sacrebleu c'est ma règle et j'y tiens", in "Le pluriel" de Georges Brassens.

Quand à Caritate ce serait plutôt les têtes à ...

Valérie Pineau-Valencienne

Isa : j'aime trop les gens pour m'en éloigner. J'ai besoin de contact, de polémiques, de rires et de partage. Mais je suis comme un arlequin, avec de multiples losanges pas forcément missibles. La nature, c'est encore autre chose: cela viendra peut-être avec l'âge. Pour l'instant, je ne sais pas très bien la contempler. Pareil pour les animaux : je ne sais pas les apprivoiser. En revanche la vie des êtres humains est une source constante de curiosité. Peut-être que la personne qui m'a le plus enrichie est ma fille. Elle a une grâce incroyable, un sens de la simplicité et de l'acceptation qui m'a totalement équilibrée. Sa conception du bonheur est si limpide, si parfaite... Elle m'a beaucoup influencée.

Caritate

Dominique, ton humour dépasse parfois les bornes, au point que tu en deviens une tête-à-claques.
Sache que je n'aime pas les bandes, ni les têtes-à-queue, je n'apprécie que le tête-à-tête, c'est là que je trouve les relations humaines les plus riches, les échanges les plus intéressants.

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