J'accélère. La route 1, la magnifique qui relie LA à SF. 900 km et tous les paysages se chevauchent.
Ville spécial coup de cœur : Santa Barbara. Une riviera de jeunes - la ville a de belles universités. Bonne atmosphère, impression d'endroit avec une vraie mixité, restaus pas chers et brocante très abordable (patron sympa). Antique Alley est une super adresse! Je n'aurai pas le même engouement pour les boutiques pseudo hippies de SF: elles sont pour la plupart affreuses et surtout hors de prix.
Certainement naïf et idéaliste comme constat, mais c'est le seul endroit que nous avons traversé où les sans abri semblent intégrés à la population.
Le soir, la plage pour nous seuls. Ville préférée de Colette, qui possède un tb instinct de bonheur.
Aller dîner sur le port, dans un restau de surfeurs: bonne ambiance garantie.Ville qui n'a rien à voir avec le feuilleton du même nom. Architecture espagnole, pubs irlandais. Une belle étape avant la grimpette de Big Sur.
A 100 km au nord de Santa Barbara, les dernières collines de San Simeon sont les plus majestueuses
avant la montagne. Pendant 500 bornes, on va être tous muets, matés par la splendeur du paysage
Les photos paraissent miteuses, mais imaginez des nappes de brouillard, de hautes montagnes bordant l'océan sur 400 bornes - une Corse montée sur échasses. Big Sur est sauvage, polaire, très peu habité. A la fin pourtant, on n'en pouvait plus. La plus grosse journée de route avant d'arriver à Monterey.
Monterey-Carmel, encore une autre ambiance: c'est un endroit de milliardaires qui ne veulent pas qu'on les embête. Très chic. Pas ostentatoire. Un peu lugubre. Des golfs partout. De très belles plages. Familles sapées Ralph Lauren. On cherche en vain une bonne vulgarité rigolote. Mais après Santa Barbara, celle-ci disparait (hélas).
On peut se passer de la visite de l'aquarium de Monterey (un must dixit le routard, ouais, bon) pas de la route (payante) de 17 mile drive.
Baisers de la pine'up qui attaquera demain San Francisco et la fin de sa california saga... Un beach boys pour la route, Ingalls?
Je suis en train de revivre mon voyage 2003 sous ta belle plume, valerie... Je suis passée par là avant de rejoindre l'Oregon et je retrouve intacte cette impression d'infini des payasages de la côte ouest...
Rédigé par : Armelle | 27 août 2011 à 10:53
Infini, c'est bien le mot... Comment on passe de côtes déchiquetées à d'amples baies ensoleillées, presque sans transition. On n'a plus envie de parler, juste un désir de respirer fort, fort...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 27 août 2011 à 11:21
J'attends avec impatience une photo de la maison bleue dans ta prochaine note sur San Francisco !
Et pas une vue à cent francs six sous.
Par contre Pétain lui n'était pas sans francisque ...
Rédigé par : Dominique | 27 août 2011 à 15:08
Coïncidence: simultanément Hervé publie une note sur les Beach-Boys dans son anthologie toute personnelle !
Et pas les Eagles, bizarre ...
Rédigé par : Dominique | 27 août 2011 à 15:15
Les Eagles m'ennuient et la francisque me révulse, sans doute d'autres sujets d'accord avec Resse
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 27 août 2011 à 15:28
T'as pas vu une villa du long-cri sur toute cette côte ?
Rédigé par : Dominique | 27 août 2011 à 17:12
J'en ai vu des tas! Sublimes !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 28 août 2011 à 10:10