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02 mai 2011

Commentaires

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carolinedubigeon

Bravo , chère Cousine Inconnue pour ce commentaire d'une grande justesse.....Nous pourrions dire tant de choses sur la beauté du diable......
A bientôt , j'espère .
Caroline

Valérie Pineau-Valencienne

Hello cousine ! moi aussi j'aimerais bien te rencontrer...

Caritate

J'ai presque eu honte ce matin de ne ressentir qu'une quasi-indifférence à l'annonce de sa mort ; me voilà rassurée.

Linda.S

Bravo l'Artiste !

Linda.S

Oui...l'indifférence aurait été une bonne chose...

Valérie Pineau-Valencienne

L'indifférence, Linda et Caritate, vis-à-vis des dingues que je méprise. Je n'oublie pas les victimes, j'oublie les monstres

Elibéran

La beauté monstrueuse!
Je l'ai trouvé très beau aussi ce soir sur les photos!
Il était séduisant ce monstre avec ce regard si doux ,ses traits fins ,et comme j'aime ses sourcils très longs.Un sourire délicieux .
"je crois que je ne l'oublierai jamais mais les raisons soont autres !
j'ai peur de l'après B.L

Valérie Pineau-Valencienne

Je recopie un bout d'un commentaire de Philippe Bilger sur son blog, car je suis tout à fait d'accord avec lui :
"Enfin, il paraît que les citoyens américains n'auraient pas dû manifester leur joie et leur liesse de cette manière, pour certains provocante et vulgaire, outrancière. Il est vrai que les Français eux sont toujours si pleins de réserve, d'élégance et de tact ! On sait aussi que nous n'avons pas, dans la douleur comme dans les grands moments heureux, la même attitude singulière et collective que nos amis américains. A chaque pays son tempérament, à chaque personne son style. Il est évident que je n'aurais jamais manifesté avec cette exubérance ni cette allégresse parce que je ne suis pas eux et que sans doute, en étant confortablement solidaire de cette immense tragédie du 11 septembre, je n'en mesure pas tout de même comme eux l'ampleur et le retentissement. D'un coup, après dix ans de poursuite apparemment vaine et d'un chagrin dévastant les familles, on a retrouvé l'inspirateur de cette abjecte et monstrueuse tuerie et il a payé. Comment ne pas percevoir que cette joie qui déborde comme une revanche, cette fierté retrouvée, une forme de libération avaient tout de même le droit, quelques instants, de sortir des limites raisonnables d'un jour ordinaire ? On se permet de se poser en juges de leur enthousiasme parce qu'il succède à la mort d'un homme qui pour le monde a été un fléau et n'aurait pas désarmé. Ces puristes en chambre m'exaspèrent. J'ajoute que ces Américains filmés dans la folie délirante sont aussi, quand on les questionne, chacun, d'une émotion, d'une sensibilité et d'une justesse incomparable."

Oui, oui, mille fois oui. Ma réaction d'indifférence est ma propre solution contre l'horreur. Ou plutôt ma propre sanction. Pour la joie américaine, jamais je n'oserais la juger.

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