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19 novembre 2010

Commentaires

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Linda.S

oui oui moi aussi j'ai aimé ce brave petit Harry grâce à Samuel je l'avoue. pour ce dernier c'est au Programme de la prochaine sortie Mère-Fils!!

Gérard

Comment se fait-il que tu n'aies pas été approchée par la Presse hebdomadaire pour y écrire une page sur la société, la famille et les relations parents-enfants et Culture des années 2000. Je me régale.
Cela fait un peu lèche-.. (fayot) mais c'est sincère.

Valérie Pineau-Valencienne

Cher ami, dans le domaine de la presse écrite, c'est encore plus dur que dans celui de l'édition ; beaucoup d'appelés et peu d'élus... Mais si je régale un Gérard, alors je suis heureuse ! Et si, un jour, je suis par miracle approchée par un canard, alors je brandirai ma baguette magique au son d'Heleanne...

Le Nain

Je n'ai pas accroché, et j'ai laissé tomber au tiers du premier volume, alors que j'ai adoré Tolkien.

Caritate

Désolée, l'apprenti sorcier me laisse dans une totale indifférence !

Dominique

Valérie, la cliente idéale pour les pros du marketing !...

Valérie Pineau-Valencienne

En voilà une chouette idée... me rabattre sur le marketing à défaut de journalisme...
A Le Nain : moi, c'est le contraire, j'ai aimé Potter et Tolkien m'est tombé des mains (trop de personnages, me suis perdue). Mais je suis une droguée de Dickens, je crois qu'un des livres que j'ai le plus relu est "De grandes espérances".

Valérie Pineau-Valencienne

Il y a aussi une chose très intime qui explique pourquoi j'ai immédiatement accroché à Harry Potter : à cause des crises d'épilepsie, j'ai toujours eu une hantise de la mort. Plus encore de la mienne que de celle des autres, ce qui est égocentrique mais je l'assume. La religion, bien que perçue de façon très aimante et tolérante (parents cathos ouverts) n'a pas réglé ces angoisses, pire, elle les a renforcées. La période athée qui a suivi( influence de l' ex conjoint : dieu n'existe pas, c'te blague !) n'a pas non plus donné d'embryon de réponse à mes questionnements et a accentué les terreurs. Peut-être qu'Harry Potter a correspondu de façon à la fois exacte et apaisante à l'idée que je peux avoir de la mort. Dans ces livres, beaucoup de décès : jeunes et vieux meurent dans chaque ouvrage. D'où à la fois une banalisation, mais aussi une idée assez grandiose de cette ultime épreuve. Rowling n'élude pas le chagrin des vivants, mais elle explique très bien non pas l'agonie, mais l'instant final. Et si, à présent, j'ai une crise d'angoisse, ce livre est un anxiolytique de choix. D'ailleurs, il y a une description à peine voilée de ce que sont des crises d'épilepsie dans les Harry Potter, lors du passage des "détraqueurs". Aux parents qui se demandent ce que leur enfant ressent à cet instant qu'on appelle "les auras épileptiques", une crise (sauf pour certains qui ont des crises heureuses, à la Dostoïevski) est une déperdition des sentiments : cela ne fait pas mal, c'est un moment douloureux mentalement ; on a l'impression désolante qu'on ne peut plus sourire, rire ou même pleurer. Ce n'est pas votre cerveau qui vous abandonne, c'est toute votre identité.
Mais pour rassurer un entourage : heureusement, cette pénible sensation est fugace et pas douloureuse physiquement.

triton

une vision comme une autre, on est religieux parce que l'on a peur de sa propre mort, on est athée parce que l'on n'a pas cette peur : c'est bien vu, ou si non e vero, e ben trovato

Caritate

Valérie, tu me casses les pieds... tu me donnes envie de lire Harry Potter ! Tu devrais demander un pourcentage des ventes à J.K. Rowlings...

Dominique

Valérie: pour ma part, comme nous en avions "parlé" lors l'un de tes billets relatif à Amélie Nothomb (laquelle ne sera donc pas enterrée), plus on nos bassine avec un auteur ou un "phénomène littéraire" (ou musical ou autre), moins j'ai envie de le lire ...

Valérie Pineau-Valencienne

En général, Dominique, le battage médiatique m'énerve autant que toi et excite mon esprit de contradiction. Mais c'est parfois idiot, car certains films/livres/chansons qui ont du succès peuvent être très bons. je n'aime pas tout Nothomb, n'empêche, "Anthologie de la faim" m'avait plu, à l'époque. Mais je comprends tb qu'on soit insensible à Dame Amélie ou à l'histoire de Potter... il y a tant de livres qui sortent, et tant d'ouvrages, qui devraient mis en valeur, sont voués à l'indifférence... Une bonne nouvelle quand même : notre pays lit beaucoup.

Héléanne

Ce Harry là m'indiffère totalement !
Ah si j'étais plus jeune ! je pourrais rêver "au prince charmant "
J'aimais beaucoup sa mère pour tout ce qu'elle représentait,c'était déjà un avantage.Dommage!
Oh c'est une blague !

Valérie Pineau-Valencienne

Eh bien Harry (Potter, pas le fiston a lady Di) n'est pas un prince charmant, c'est un lot de consolation, un pansement contre les chagrins. Quant la théorie du prince charmant qui n'existe pas, en voilà une connerie moderne des psys ! Bien sûr que le prince charmant existe ! La grande nouveauté : c'est aux femmes de choisir le leur

Caritate

Le Prince charmant existe, je l'ai rencontré...
Aux femmes de choisir le leur, c'est plus facile à dire qu'à faire ; quand ledit Prince charmant sur lequel on a jeté son dévolu (et pas que) ne veut ps assumer ce rôle, que fait-on ? En chercher un autre ? Impensable quand on est la femme d'un seul Prince charmant. Alors faut-il croquer une pomme empoisonnée en attendant qu'IL se réveille (c'est le monde à l'envers) !

Dominique

Caritate: et le Pêcharmant ?

Valérie Pineau-Valencienne

Caritate, j'ai bcp de chance : je suis incapable de tomber amoureuse longtemps de quelqu'un qui ne m'aime pas. Donc ma capacité à me transformer en serpillère est limitée !

Héléanne

Je ne pense pas pas que l'on puisse maîtriser ses sentiments...
Mais s'il n'y pas le retour alors il faut tout faire pour oublier.

Valérie Pineau-Valencienne

C'est vrai, je ne pense pas qu'on puisse maîtriser ses sentiments. je parle ainsi car j'ai une nature plus enthousiaste que passionnée, c'est donc plus facile pour moi de "laisser tomber". A défaut de maîtriser ses sentiments, alors, je crois qu'il faut tenter de SE maîtriser (et de s'aimer)

Caritate

SE maîtriser, c'est-à-dire donner le change, se tenir droit quand tout est cassé dedans, sourire à la vie quand on n'en attend plus rien ? Bien sûr que c'est ce qu'il faut tenter de faire !

Valérie Pineau-Valencienne

Chèrement payé, mais sur moi, ça a marché. tu m'aurais connue 15 ans plus tôt... à genoux, en sang, amaigrie par les drames... J'ai été bcp aidée par les amies.... alors plutôt crever que quémander de l'amour, ça oui ! Plutôt aimer celui avec lequel on ne rame pas et on se sent bien. Et dans ce cas, tout tenter pour construire quand celui qui te prouve qu'il t'aime est là. (charabia écrit sous stilnox, au lit !)

Caritate

"Stilnox mon amie, étoile de la nuit, je vous en prie,
Envoyez-moi l'amour dont j'ai rêvé, il est temps de venir m'aider,
Voyez sur mon lit, il n'y a jamais eu qu'un oreiller
Et dans la triste chambre où je m'ennuie
J'aimerais bien le partager..."

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