Je dois être la seule pine'up de France et de Navarre à proférer ce genre de paroles apaisantes auprès du mari rentré claqué par une journée de colère. Une blague ? pas du tout. Hier, j'ai fait une folie (après la réunion des parents des lièvres) : j'ai acheté l'intégrale des Don Camillo. Dans le quartier qui sentait la poudre, c'était finalement une bonne action.
Ton sérieux : Le petit monde de Don Camillo (1952) et sa suite, Le retour de Don Camillo (1953) sont des films qu'il est jubilatoire de revoir. Qu'ils aient été réalisés - une commande - par Julien Duvivier, plus connu pour son profond pessimisme que pour son goût pour l'utopie, reste un mystère. Un miracle.
Que nous racontent ces deux films ? Par de multiples épisodes serrés dans une construction qui ne se disperse jamais, Duvivier montre la solide amitié de deux hommes que tout oppose, mais qui passent outre leurs croyances pour faire fructifier le bon sens. LE BON SENS : là, je donne la parole à Elek et à ses liens. http://minu.me/359l
Cet ami virtuel, sur Twitter comme sur son blog, a très bien compris l'importance non pas des utopies idéologiques mais des utopies amicales : en cette période de montage des uns contre les autres (politiques comme médias démagos), l'esprit de contradiction le plus créatif est celui qui stimule les particularismes tout en les rassemblant.
Elek, veux-tu être mon Peppone ? Je sais, tu vas dire que je prends le beau rôle, que c'est Camillo le mieux servi, campé avec un mélange idéal de roublardise et de maturité par Fernandel. Mais Gino Cervi (composition extraordinaire de Jean Valjean dans Les Misérables de Riccardo Freda) a accepté le rôle de faire-valoir avec l'humilité des grands artistes.
Baisers d'une pine'up pas si nostalgique, et pour tout dire, rieuse.
Ps : Ingalls a tellement souri hier que je récidive ce soir avec la suite. Ah, Gabin avait raison : le Fernand, c'était un poème... suis fière de posséder une photo des deux monstres qui s'éclatent en faisant du pédalo ; quand la Normandie rencontre la Provence, la cuisine me plait.
A Linda : je t'enverrai les films (cadeau pour ton petit Samuel) et mille bises.
Ces films sont supers et ne prennent pas une ride. Mieux encore même en allemand ils sont aussi drôles et attachants.
Bonne journée
Rédigé par : Helene | 20 octobre 2010 à 15:13
Mince! Quelle surprise :-) Me voici malgré moi héros d'un blog... Comme je le dis à la fin d'une interview radio dans la page à laquelle tu renvoies «j'aurais voulu être un artiste» ; me voila pris au mot :-)
Peppone? Directement un rôle de composition du communiste italien alors ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Peppone
Ancien enfant de c(h)oeur, je connais la chanson pour contrer tes éventuelles bondieuseries, alors je dis "banco": pour la recherche du compromis, j'ai la foi !
Tiens la pin-up pour te mettre "dans le bain" des problèmes d'essence à gérer : http://minu.me/35vo
Rédigé par : elek | 20 octobre 2010 à 15:33
Je vais réviser mon missel, tu m'as l'air coriace
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 15:36
:-))) LOL et Mdr ...bref dans toutes les langues tu me fais trop rire; nous, je sens que l'humour va nous servir : on pourrait même tenter de faire rire les autres en publiant nos dialogues dans un blog commun? on commence par quoi : la retraite (...spirituelle) ?
Rédigé par : elek | 20 octobre 2010 à 15:43
Mon fils ! La retraite ! vous allez fâcher ! Mais expliquez-moi donc sur votre bon blog comment on peut être fringant à 59 ans et hors d'usage à 60 (sainte pine'up met à part les métiers à haute pénibilité). Un blog commun ? L'idée me tente assez... Ah, sainte Marie mère de Dieu, déjà que le temps manque pour nourrir celui-ci ! L'union faisant la force comme disent les Outre-Quiévrains (qui passent leur vie à se taper dessus) pourquoi pas ?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 16:12
C'est amusant parfois comme je trouve certaines coïncidences dans nos propos, même si nous abordons différemment un sujet. Ainsi tout à l'heure j'ai commenté (sur mon blog, oui on n'est jamais si bien servi que par soi-même !) une note sur la retraite, un peu en réaction contre certains propos qui commentaient ma note :
Dans un monde d'incompréhension et d'intolérance, réapprenons le sens du mot "compassion", le sens du mot "charité", le sens du mot "empathie". Tournons-nous parfois vers l'autre au lieu de nous regarder le nombril et de pleurer sur notre sort. La planète va mal, l'Europe va mal, la France va mal... Chaque humain va mal aussi. Essayons, si nous ne sommes pas en totale opposition sur tout, de nous comprendre et de nous aimer... un peu... ou de ne pas nous haïr !
Bref, je pense que l'entente est possible entre personnes de bonne volonté ; pensons "complémentarité" plutôt que de penser "dualité" ; ce doit être mon côté Caritate qui prend en ce moment le pas sur mon côté Libertine !
Rédigé par : Caritate | 20 octobre 2010 à 16:36
Ma chère Caritate, encore une coïncidence (une de plus). Pour la France qui va MAL, cela serait peut-être aussi intéressant de parler de ce qui va BIEN et de ce qui pourrait aller MIEUX. Je ne peux pas nous plaindre dans l'absolu : bien sûr que le quotidien de certains est aléatoire, rongeant, écrasant. Mais dans sa globalité, nous sommes un pays de cocagne, aux multiples frontières maritimes, au climat clément (-9 en Suède en ce moment, nuit à 14h), aux paysages variés. A quand un dynamisme à la hauteur de ce drôle de pays ?
ps à Hélène : je suis heureuse que cette note vous amuse
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 16:50
Pas besoin d'un blog pour expliquer que 59 ou 60 ans ce n'est pas une question de frontière et que retraite ne veut pas dire "inactif" (la preuve!)et que je trouve normal de profiter de sa retraite en étant en forme; 60, 62,65 ou 67 ans peu importe, il faut les 40 et qq annuités pour avoir la retraite "normale" si on part avant ou après on a plus ou moins ET on subit l'impact "surcote/décote"
http://elek.over-blog.com/article-25276626.html :-)
Je suis pour la liberté de partir quand on a le nombre de trimestres minimum, ce qu'on atteint plus on commence tôt ( peu d'études, et donc dans doute dans un travail peu qualifié, + usant et mal payé) comme pour les carrières dites longues)
@Caritate: vous êtes une sage :-)
@Valérie :faut trouver un support où on peu dialoguer un peu comme ici en échangeant des arguments et en (sur)jouant notre rôle Peppone //Don(n)a Camilla ;-)
Rédigé par : elek | 20 octobre 2010 à 18:13
Nous n'allons pas si mal que cela!
Le français n'est il pas toujours en train de raler? Nous vivons quand même assez bien dans l'ensemble.Bien sùr qu'il y a des exceptions.
Ne dit-on pas la France terre d'asile ?
Des problèmes? certes! mais bon
Venez dans le sud ouest il y a de l'essence et du gazole.
le film de Guillaume Canet sort sur les écrans girondins
Ou c'est vrai passons la soirée avec un de ces bons et vieux acteurs sur notre petit écran.
Rédigé par : Héléanne | 20 octobre 2010 à 18:23
Mmmhh, un blog Peppone/Camillette, j'aimerais bien... mais je ne sais pas comment créer le support (une amie m'a créé ce blog, suis nulle en informatique). Une page Facebook ? Pour les années de travail, je crois en effet à la souplesse, mais je crois aussi que le pays n'a hélas plus les moyens de ses acquis. Comment cela se passe-t-il en Allemagne (Hélène peut-elle renseigner Camillette) ? Ah, définitivement Camillette ! Camilla, ça fait duchesse de Cornouailles -et impossible de me mettre dans une peau de rosse. il me faut des rondeurs fernandelliennes.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 18:24
Ok, on réfléchi à tout ça et on s'en reparle :-)
Rédigé par : elek | 20 octobre 2010 à 18:39
Camillette risque de finir en miette !
Bon les amis, prévenez si vous faites votre blog à quatre mains !
Rédigé par : Caritate | 20 octobre 2010 à 18:55
t'inquiètes! la pine'up a l'habitude des atomisations façons puzzles (qui-suis ? dans quel état j'erre) et des reconstructions
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 20:02
@Valérie: "Pour les années de travail, je crois en effet à la souplesse, mais je crois aussi que le pays n'a hélas plus les moyens de ses acquis. Comment cela se passe-t-il en Allemagne (Hélène peut-elle renseigner Camillette)?"
Si je comprends à peu près bien (j'ai un peu perdu le fil du sujet dans votre commentaire entre blog et acquis), la souplesse du temps de travail est simple: au minimum 40H/S (Temps légal 38.5H/s mais pas dans tout les secteurs. Souvent les offres d'emploi indiquent 42 et 44H/S soit 0H en supplément), retraite avec 67 ans au lieu de 65 ans (avec quelques coup d'œil vers une retraite à 71 ans pour sauver le système. Quoique, Seehofer vient d'émettre en question les 67 ans puisque l'employeur n#employe que rarement les gens jusqu'à cet âge), un départ avant uniquement pour incapacité et il faut cotiser pendant 42 ou 45 années pour avoir une retraite pleine. Un départ avant 67 ans est un peu difficile et le % de perte important. La caisse de retraite est déficitaire (l'Etat s#est servis dedans, parfois pour boucher un trou il y a des années), le chômage pèse lourd ainsi l'augmentation des bénéficiaires de la retraite (la génération du Baby-Boom).
Il est déjà sur que le système actuel, les cotisants payent pour les retraités actuels (si je me souviens bien la relation est de 2 salariés pour 3 ou 4 retraités - mais pas sûr), est malade et ne tiendra pas à long terme. Pas mal de gens que 30 à 40 ans pensent une fois atteint l'âge de la retraite, il n'y aura plus de retraite.
Depuis des années, l'Etat invite ces citoyens salariés de souscrire à une retraite privé en plus de la publique (obligatoire). Encore faut-il avoir un salaire qui le permet de le faire. Il y a aussi des rumeurs depuis des années, qu'un jour la retraite sera unifié: c'est-à-dire qu'importe le montant de sa cotisation, le montant de la retraite sera identique pour tous.
Bonne soirée
Rédigé par : Helene | 20 octobre 2010 à 20:28
Un grand merci, Helene, pour ces précisions que j'ignorais, et pour le temps que vous avez pris pour me répondre
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 octobre 2010 à 20:41
Je pourrais dire que j'm'en fous, mais comme d'habitude, j'ai envie de taper sur les deux camps.
Le camps ultra-libéral qui trouve normal de demander toujours plus de la part des plus faibles, en méprisant la déprime, la souffrance, et en exhibant faste et gaspillage sans aucun remords, revenant ainsi aux anciennes heures de la monarchie française.
Le camps syndicaliste profiteur, qui cherche à exister via son combat, quel qu'en soit le prix. Autrement dit, mener une grève que l'ons ait inutile face au gouvernement qui en changera pas d'avis, et dont la seule conséquence sera de faire payer le prix cher à leur concitoyen qui vivent les mêmes galères, autrement dit les PME, leurs salariés, les indépendants... A moins que Thibault et cie ne se voient pousser une conscience et aille manifester le samedi devant le Fouquet's, l'Elysée, Matignon, afin de bloquer ceux avec qui ils sont en désaccord.
Quand le peuple se veut aussi con que ses dirigeants, et réciproquement, on tombe dans une spirale infernale qui ne s'achèvera que par lune matrice violente et destructive, aussi appelée révolution.
Et dans une révolution, personne ne gagne.
PS: ceci n'est qu'un aperçu de mon pessimisme permanent sur notre société. Et je pense que nous sommes malheureusementd e plsu en pus nombreux dans ma génération à éprouver ce sentiment
PS': bien entendu, je rajoute une dédicace spéciale aux éboueurs marseillais, payés à ne rien faire (les rues sont sales aussi hors grèves grâce à leurs régimes de faveur) et qui prennent toujours plaisir à salir leur ville sans honte.
Rédigé par : Fredouat | 21 octobre 2010 à 18:29
tapé à la va vite, je vous laisse corriger:
leurS concitoyenS, aillENT, destrucTRICE...
Rédigé par : Fredouat | 21 octobre 2010 à 18:32
Cher Fred, suis bien évidemment d'accord. Sauf que : cela a TOUJOURS été le cas. J'observais les mêmes hypocrisies il y a 25 ans. Les mêmes "faites ce que je dis faites pas ce que je fais", tous bords confondus. Les mêmes crispations, hurlements syndicats et coups de boutoir politiques (qui hors antenne se saluent en souriant), arrogances journalistiques, journaux éthiques "qui pensent bien", saluant leur anniversaire de parution - 68 est un souvenir à chérir - en se goinfrant chez Le Divellec avant de retourner allumer le Figaro... Depuis les années 80, rien n'a bougé. Et si j'en crois mes aînés, c'était AUSSI LE CAS AVANT
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 21 octobre 2010 à 18:50