Par "mah jong" chers amis, je n'entends pas ce jeu idiot qu'Ingalls pratique avec une nouvelle frénésie sur son ordi mais LE canapé des seventies dessiné par l'Allemand Hans Hopfer pour la marque des bobos arrivés : Roche Bobois. J'adorais ce canapé qui trônait chez mon oncle et ma tante avant qu'ils ne décident de prendre leur retraite dans une paisible maison de Kerdrouduc à la décoration moins avant-gardiste. Lorsqu'elle habitait encore la région parisienne, ma tante avait tout meublé Prisu avec un instinct très 68 des nouveautés joyeuses.
Une plongée nostalgique s'impose :
Là, arrêtez-vous sur l'image 6 de ce canapé beige, sur lequel un barbu et son gamin lisent un bouquin (et ne visionnez que les années 60/70). Ce canapé A ETE DEFIGURE par successivement Kenzo
Missoni
(évidemment, si vous habitez dans un appart aux couleurs de deuil et au plafond de 7m50 ça passe...)
et à présent Jeau-Paul Gaultier qui nous offre une nouvelle variation dentelle"
matelot"
ou "tatouage"
de comment avoir le gerbillon sur un canap' d'au minimum 8000 boules (à l'époque c'était moins cher).
j'adresse une supplique à JPG : qu'il continue son superbe travail de styliste, mais par pitié : pas touche aux meubles.
Et quelques images des années prisu, avec idées à faire soi-même (et hommage à tante Roselyne qui a tb résussi ses habitats successifs):
vive les meubles tubulaires pour les chambres de gosses, et en prime : acheter de la toile de jute pour rhabiller une penderie mémère qu'on trouve ds tous les catalogues bon marché est parfaitement jouable. So trendy.
Encore et dernier pour la route :
En France, on n'avait pas Ikea ni Habitat en 70, mais on avait Prisu. Et c'était "le beau au prix du laid". A présent, on a aussi le laid au prix du beau, voir JPG.
Baisers d'une pine'up déco, qui en veut aussi à la Damidot pour lui avoir fait désormais excécrer les couleurs "chocolat", prune" et "taupe"