Le commentaire d’une note précédente me fait réagir. Pouvons-nous nous situer quelque part entre deux grands écarts aussi caricaturaux qu’erronés ?
Le premier, celui de la femme surpuissante, autonome et dominatrice, façon Madonna ou Sharon Stone, affirmant sans détours une pseudo supériorité brutale, un féminisme qui n’en a que le nom. Le deuxième, la soumission maximale avec le voile et autres histoires.
Entre la négation d’une identité et son affirmation aussi triomphale que pathétique, il existe un océan de diversité et de pensées qu’on explore jamais assez.
Je jette sur l'écran les deux images catastrophiques selon moi d’une féminité niée : 
La cinquantaine amazonienne, solitaire et vide. Une maigreur retouchée, 
un égocentrisme qui donne le vertige : « je crois que je cherche un nouvel ami, un compagnon, peut-être même un amant ». C’est mal barré, si l’on considère le visage fermé, les jambes écartées, la dureté qui tient lieu de force. « j’appartiens à une génération qui peut dire : ‘si tu me trompes, je te quitte ‘, ‘tu veux avoir une aventure avec moi ? seulement si je veux’, ‘tu veux me virer car je suis trop vieille ? j’appelle mon avocat’ Et tout ça sans avoir à s’habiller en mec ». Tout ça , peut-être, mais le bonheur n’est pas gai.
un égocentrisme qui donne le vertige : « je crois que je cherche un nouvel ami, un compagnon, peut-être même un amant ». C’est mal barré, si l’on considère le visage fermé, les jambes écartées, la dureté qui tient lieu de force. « j’appartiens à une génération qui peut dire : ‘si tu me trompes, je te quitte ‘, ‘tu veux avoir une aventure avec moi ? seulement si je veux’, ‘tu veux me virer car je suis trop vieille ? j’appelle mon avocat’ Et tout ça sans avoir à s’habiller en mec ». Tout ça , peut-être, mais le bonheur n’est pas gai.
L’autre image se passe de commentaires. 
Une autre violence y explose, corvéable à merci.
Une autre violence y explose, corvéable à merci.
Baisers d’une pine’up 
qui tente d'harmoniser ses patchworks sans (trop) les déchirer.
qui tente d'harmoniser ses patchworks sans (trop) les déchirer.
La "une" de Paris-Match !
Le poids des mots " J'ai 50 ans ! Et alors !"
Le choc de la photo : "Si c'est la vision d'une femme libérée et bien dans sa peau (liftée)qu'a voulu donner la Sharon (ah ! la Sharon va......) eh bien, tout faux ! Peu d'hommes y trouveront une féminité à admirer.
La pine-up a raison : A cet age de la maturité d'insoumission , la femme se doit de susciter l'envie en évitant la vulgarité. A elle d'entretenir ses atouts.
Rédigé par : Gérard | 17 septembre 2010 à 20:52
"la maturité d'insoumission" : je te vole la formule
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 17 septembre 2010 à 21:51
Pour être optimiste, disons que - si je vois bien - que c'est quand même Monsieur qui porte le cabas ?
Rédigé par : elek | 17 septembre 2010 à 23:15
Bravo !!! tu l'as remarqué !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 17 septembre 2010 à 23:17
L'anormalité fait la une des journaux. La normalité fait le bonheur des alcôves.
Rédigé par : Le Nain | 18 septembre 2010 à 08:58