Sachant que : demain j'ai un rdv important avec le producteur masqué et qu'après je prends fissa le train direction Kertrouduc, qu'est ce que je fous à 3 h du mat' dans la cuisine ?
C'est simple : j'ouvre le frigo et je me fais de fantastiques sandwiches rillettes ou fromage
(ou les deux). Haleine de livarot plus tard, je me maudis mais chaque soir ou presque, le rituel recommence.
On peut dire que le ramadan est un truc qui m'est familier : réveil nauséeux (avec ce que je me suis mis ds le cornet 6 h plus tôt !), journée sans gourmandise particulière. Lors de déj avec d'autres, je suis polie et j'honore la table. Sans entrain véritable. Mais il suffit que le soleil décline pour que la salive afflue, brutale, et que pine'up éthique se transforme en grosse ogresse. La préparation du dîner est un alibi à tous les grignotages (et quand les enfants étaient petits, double dose : je bouffais et les petits pots non finis, et les restes de béchamel fonds de casserole du souffler au fromage conjugal.)
Puis le ventre se calme.
On musarde devant la télé, clope au bec. Je geek un peu (beaucoup) sous le regard navré d'Ingalls. On se dit je t'aime. On se couche très tard. On (censuré). Ingalls s'endort avec la grâce des innocents. Je tente de (ronfler) dormir. Sans succès. Et là, entre deux Scipion, (il est mort mais j'ai tj de vieilles grilles à portée de bic) c'est reparti, l'estomac réclame son dû : il est 3 heure, la panse s'éveille. Insupportable, ce tiraillement des viscères, je dois me relever sans bruit sinon je suis bonne à manger le mur.
Ces agapes en solitaire, peut-on les taxer de boulimie ? je ne crois pas car je passe un temps important à préparer des aliments bien gras (tarama, charcuterie, etc) que j'affectionne particulièrement. Alors que les boulimique, eux, avalent n'importe quoi. Non non, moi, j'engloutis uniquement ce que j'aime.
Bidon tendu, lourde et penaude, je repars ds la chambre. Ingalls dort tj (mais quel veinard ! ). Penser à rien. Impossible. Penser à un truc ennuyeux. Penser que demain, je n'aurai pas visage humain. Avaler un Stilnox et s'effondrer, KO. Faire des rêves souvent farfelus. Se réveiller malade. Se donner des baffes. Se doucher. Et là, tout va mieux.
Suis-je la seule à avoir ce type de fringales ? Qui a son lot de festins secrets, quand la ville assoupie présente un noir total et que seule la fenêtre de la cuisine scintille dans toute la rue ?
Baisers de la pine'up qui a la bouche pleine de miettes
Alors, nous voilà deux. Mes meilleurs appétits : entre 11h et 4 h du mat', le plus souvent après une première somnolence, un réveil hagard, puis tambours et trompettes, la grande forme et la fringale qui va avec !!!! Du sel de préférence : chips, saucisson, frometon :)
Aucune boulimie, je crois. Ce type de comportement est courant : on appelle ça le "médianoche" :))
Rédigé par : Cath | 20 avril 2010 à 11:11
Suis aussi salée à c't'heure
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 avril 2010 à 12:52
Vous êtes bien discrètes mesdames: rien ne se boit lors de ses agapes impromptues et nocturnes ?
Rédigé par : Dominique | 21 avril 2010 à 00:03
Au fait avec un bon Livarot, un bon cidre brut fermier !...
Rédigé par : Dominique | 21 avril 2010 à 00:05
Sujet tabou chez moi.
Mais j'entends PARFAITEMENT ce genre de comportement.
Rédigé par : Fredouat | 21 avril 2010 à 01:14
j ai horreur du cidre (reflux gastriques assures); en revanche, un bon coup de rouge...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 21 avril 2010 à 12:20
C'est toi qui y perd ...
Rédigé par : Dominique | 22 avril 2010 à 19:02
dominique, que boit-on ss les tropiques ? j imagine des cocktails aux couleurs incroyables et a effet immediat !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 22 avril 2010 à 20:00