Il est des lieux comme des personnes : certains n'évoquent pas grand chose, d'autres vous transportent.
Commençons par le début : novembre 2005. Ingalls, tout à la joie de notre amour naissant, me fait une surprise : "tu vas voir, je connais un endroit assez extraordinaire ; j'y suis passé avec les enfants pendant qu'on visitait les châteaux de la Loire."
Nous voilà partis pour le fameux "week-end-en-amoureux-qui-est-un-obligé-des-amours-débutantes". 2 heures de route. On quitte Tours, on bifurque (Ingalls se trompe un peu, faut pas lui en vouloir, le sens de l'orientation n'est pas une qualité première chez Ingalls) et on arrive enfin devant un portail. Ingalls s'engouffre ds l'allée et me dit :"ferme les yeux". 2mn plus tard, j'ai l'autorisation de pouvoir les ouvrir : mazette ! Émergeant derrière des herbes hautes, se dresse un château 18e avec juste la touche de délabrement nécessaire pour attiser le charme.
Le maître des lieux, un George Clooney à cheveux longs,
la petite quarantaine au compteur, nous accueille, vibrant d'une bonne santé rurale. Après... Amitié coup de foudre. On a bâfré tous ensemble ; il y avait deux autres couples : une famille presque parfaite qui est partie se coucher tôt et des homos un peu tendus (le vieux voulait faire plaisir au jeune mais le jeune aurait préféré st Trop'). On s'est installés au coin du feu avec Bruno, et on a parlé philo, musique, philo, musique. Question idées, Bruno est ressien dans l'âme, en moins râleur (si tu me lis, cousin, vas faire un tour sur le blog de môssieur Resse, tu vas te délecter). Question musique, c'est Bruno qui nous a fait découvrir Franz Ferdinand. C'est donc aussi un lieu pour Depoil (guitare électrique au milieu du salon, cd qui devraient lui plaire.)
C'est aussi un lieu pour Cath car son 18e de référence trône ici en majesté. Avec la liberté d'esprit qui l'accompagne.
5 ans d'amitié jamais démentie. Un jour, avec Bruno, on s'est retrouvés à Boulogne à l'enterrement d'une vieille tante : c'est là qu'on a réalisé qu'on était cousins ! Rhhhâ, bon sang ne saurait mentir !
Bruno's life ? multiforme : durant la pleine saison, il bichonne sa maisonnée et ses 4 enfants (4 enfants ! Comment a-t-il pu avoir un tel courage !) qui sont aussi marrants que leur père.
Le cousin, c'est l'homme des rigolades, des concerts improbables (Gilles Barthélémy l'aimerait aussi), des discussions sans fin avec sa voix calme qui évoque plus Cyrulnik que "Finky" (bien que ce dernier fut son prof). Le cousin, en période sèche, plie bagage avec un copain du "Routard" et part, nez au vent, explorer les contrées lointaines. Il en revient tj plus resplendissant que jamais.
Rien n'est grave avec cousin. On se retrouve un peu là dessus. Un drame ? on serre les dents, on retrousse ses manches et la vie continue.
Bref, le cousin, c'est le charme incarné (Linda, vas-y, tu verras) : un être anticonformiste sans être dévasté pour autant. Il serait surement envouté par Caritate (son style de femme, cousin n'aime pas trop les tendrons, il préfère les femmes qui savent raconter leur drôle de vie).
La mode et lui... Pour Frieda l'écuyère, no sé. Cousin est hors mode !
Et puis cousin adore Ingalls. Donc cousin est parfait !
Baisers d'une pine'up
très famille, qui aime aller dîner sur l'île des pirates, au resto "le bout du monde", au confluent du Cher et de la Loire : c'est pour Resse, y a tous les Tintin !
ps : cousin a adoré "Chronos blues" (sa chérie et sa femme de ménage aussi).
Oui, cousin est parfait !!!! Sa chérie et sa femme de ménage itou
Bonjour Vau, vaches, cochons, couvées... Un bel endroit pour chercher les oeufs de Pâques !
Rédigé par : Caritate | 02 avril 2010 à 09:19
Si tu y vas, dis que tu viens de ma part : cousin te jouera la sérénade. je suis SURE que tu l'adoreras. Personnage hors du commun et solide à la fois
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 02 avril 2010 à 12:31
C'est amusant comme ce délicieux château aux merveilleuses petites chèvres devient, par la grâce de notre guide, une auberge à accueillir tous ses ami(e)s de blogs et de Navarre...Valérie nous fait une visite guidée en pensant à nous tous. Ce que chacun y trouverait pour s'y plaire et s'y sentir bien. Bruno n'a jamais connu meilleure ambassadrice, solaire et douée. Si l'affaire se situe pas trop loin de Chaumont, j'y passerais bien pour une dinette d'hôtes ou caresser les ânes. Car outre le 18ème, les animaux m'enchantent comme tu le sais... (Clooney aussi, mais époque tomates tueuses plus que what else... ;))
Rédigé par : Cath | 07 avril 2010 à 11:15