Ich bin eine grosse salopen : Resse est loin de la date estampillée scarabées. C'est juste pour l'habituer aux futurs carte senior- teinture noir corbeau ou caramel clair- loisirs "Sun City" ou "center park" avec Liliane qui le guettent désormais.
Ne faisant pas partie de ses blogueurs "historiques", ai-je le droit de lui rendre hommage ? On va dire que oui.
Mon historique à moi. Septembre 2009. A peine arrivée sur typepad qu'une icône clignotait : "Valérie, voulez-vous suivre les meilleurs blogueurs ? " Suivre ? Déjà je ne comprenais pas le concept. Suivre, cela voulait dire se faire des amis, comme sur FB ? De chouettes copains, qu'on interpelle tendrement d'un clic ? La charmante petite fenêtre fit tourner le manège à bijoux (un truc très Philippe et Mathilde) et là, qq photos apparurent. Un noeud marin, un magistrat, des pseudonymes étranges (j'avais, avec une sincérité pantelante, baptisé mon blog par mon nom et prénom - j'étais mal partie). Soudain, poum poum : un oeil en noir et blanc me sauta au visage, pas câlin pour deux sous.
Môssieur Resse. Mâtin ! Il avait rassemblé une TRIBU. Au moins 30 suiveurs ( moi, macache). Alors j'ai suivi Resse, comme une nouvelle qui débarque en 4e3 et qui se demande à quelle sauce elle va être mangée. Craintive, j'étais, et dévorée de curiosité, aussi. j'ai plongé ds les archives du blog et lu tous les RICANEMENTS. Pas de doutes cet homme méritait l'admiration ; comme une Rantanplan découvrant Joe Dalton je me suis incrustée dans Ressland. Doté d'une patte Léautaud/Dard/Audiard, cet anarcho-réac (pléonasme ?) de bon aloi frappait sans distinction puissants et anonymes avec un humour vengeur. Une nette tendance à l'auto-dépréciation se doublait d'un plaisir évident à rassembler ses ouailles. A noter aussi : les commentaires sur le blog étaient d'une tb qualité (allez faire un tour sur le blog, mettons, d'Aphatie, vous verrez, c'est navrant).
Depuis je suis accro. A tel point que Charles Ingalls est jaloux (attention à ne pas mettre le couple en péril en glapissant : "tu as vu sa nouvelle note ? hilarant, non ?")
Un homme qui déteste Cali et Yannick Noah ne peut pas être mauvais
Un homme qui aime Lennon,
le "Boss"
et "le secret de la Licorne"
est comestible
Un homme à la misogynie féroce qui arrive à créer de solides amitiés féminines via son "espace de vie virtuel" alors là, on en redemande. Merci, Resse : grâce à toi, je connais CATH. Un trésor, une femme en platine.
Tu n'y couperas pas, serre les dents et sois courageux : Deiz-ha-bloaz laounen dit !
Bramé dans une langue solide et granitique, car à l'instar de
j'aime pas les courants d'air...
Voilà, c'est fait, et comme disait
"bonsoir, mon ange..." (euh, non, ça c'est pour Charles Ingalls)
La Pine'up te salue !
Le fan club féminin de Resse est à la hauteur du sus-dit : hénaurme ! Comme le redisait Ellroy encore hier soir : la femme est l'avenir de l'homme (ou était-ce Aragon ?). Perso, je préfère Ellroy à Aragon, question de génération sans doute.
Encore un : faux méchant, vrai talent. Imagine un peu un Resse et un Ellroy attablés et devisant ?
Rédigé par : Cath | 15 janvier 2010 à 11:29
C'est vrai qu'on l'aime, avec son air bougon, ses coups de gueule, son intelligence, son talent, et sa tendresse bordel !
Rédigé par : L'éphéméride de Caritate Libertine | 15 janvier 2010 à 11:49
A Cath : daliah noir et marronnier, quel casting de rêve !
A Caritate : je ne sais qui se cache derrière le plus troublant des pseudos
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 janvier 2010 à 12:15