J’aime : le baume à lèvres Carmex
(idéal pour les grand froids), madeleine US qui est arrivée chez nous (Drugstore par ex).
J’aime : l’odeur du lait baby de Johnson - j’en boufferais !
Aphrodisiaque je vous le dis (c’est du vécu). Il me rappelle de vieux séjours Là-Bas et je le déniche dans certaines pharmacies ou épiceries.
J’aime : me repasser « On the town »
de Stanley Donen et Gene Kelly (version française : « un jour à New York ».)
Plaisir solitaire car Charles Ingalls conchie les comédies musicales alors que je ne conçois pas la vie sans « Singin’in the rain ».
Un pt’it coup d’on the town et le moral repart : première comédie tournée en quasi totalité dans la rue. Première comédie non boursouflée de girls en soie façon Busby Berkeley. Des séances à se repasser sans fin (comme celle au muséum d’histoire naturelle)
Un Gene Kelly à saluer (en plus d’être acrobate il a signé un nombre incroyable de chorégraphies.) C’est vrai : Kelly est un homme merveilleux. Et en plus, politiquement courageux, un des premiers à dénoncer la ségrégation et le maccartisme. Il ne devait pas rigoler tous les jours (sa première femme avait l’air d’une casse-pied king size, genre suffragette hystérique-je pense-bien-donc-je pense-mieux-que-toi) mais il faisait comme si.
Kelly, c’est le génie modeste.
Un truc qui n’existe pas, en fait.
Tout le monde parle de l’élégance d’Astaire, moi, je vis comme une épave heureuse dans le cerveau de Gene. Son optimisme élastique me contamine, me vitamine, m’entraîne vers la joie la plus complète.
Vive “On the town”. Pour sa juvénilité. Sa simplicité. Ce film est sorti en 50, en même temps que le néo-réalisme italien. Sa révolution tranquille est toute aussi importante à mes yeux.
Agitons les bouquins : vous voulez rire ? Rire new-yorkais ? Vraiment ? Alors n’hésitez pas voici deux livres à se tordre :
« Un mariage à la mode » et « Le retour d’Elsa Champion », de Joe Keenan (éd.10/18).
Keenan,
enfant de la balle, scénariste de musicals à Broadway et de Desperate housewives a signé deux romans désopilants qui font passer « les chroniques de San Fransisco » ou « Portnoy et son complexe » pour des traités de théologie calviniste.
« Un mariage à la mode »
commence chez deux homos fauchés qu’on imagine la trentaine stridulante. Philipp écrit des comédie musicales qui n’ont aucun succès. Son ex et néanmoins copain Gilbert ne fait rien (si ce n’est parfois vendre son sourire éblouissant). Gilbert a une mère qui se marie à répétition. Le dernier époux maternel, au genre très Soprano, donne une idée au brave Gilbert qui veut lui aussi convoler pour…les cadeaux de mariage ! Mafia et femmes fatales en tt genre viendront-elles à bout des deux héros ? J’ai PLEURE DE RIRE. La suite, « le retour d’Elsa Champion »
raconte la vie des deux gays nickelés au pays à peine déguisé de Donald Trump. Là encore, cherchez les New-yorkais qui se cachent dans cette satire à 200 à l’heure dont on se demande POURQUOI elle n’a jamais été adaptée au cinéma.
Voilà. C’était le clin d’œil NY… A vous de l'enrichir (c’est sans fin)
Hello Valérie, concernant cette satire dont tu persistes à te demander pourquoi elle n'est pas encore adaptée au cinéma, je pense que l'explication toute prosaïque tient en ce qu'ils sont en train de se fritter sur le montant des droits ;)))
Jonhson et ses produits magiques : superbe flashback ! A l'arrière d'un ferry, en 73, quelque part juste avant Patras. Tartinée de Baby Oil. Hormones à la perpendiculaire. Les colonels, here we come !
Retour sur les homos. Fauchés ? Rien que pour cette trouvaille, je commande illico juchée en amazone ...
à lundi :)
Rédigé par : Cath | 19 décembre 2009 à 17:25
Ma chère Cath je me suis renseignée ds ma librairie fétiche (petit coup de pub aux deux félines qui tiennent "des souris et des livres" à Bouligne-Billancourt), les bouquins cités sont épuisés (un scandale). Mais rapide coup d'oeil sur le net : tu peux les avoir d'occaze
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 19 décembre 2009 à 21:23
Pour l'heure, c'est un Jérome Dreyfuss que j'essaie d'avoir d'occase, mais vus les **prix d'occase**, je pense faire une meilleure affaire en l'achetant tout neuf en solde !!!!
Il est vraiment marrant, le début de ton billet. On se croirait presque sur un blog de "fiiiillllles" qui font de la retape auprès des marques pour recevoir des échantillons gratuits.
Les dindes, attirées par l'odeur, ne comprennent plus rien après la 2ème ligne et demie, les pauvres. Leur petite cervelle explose comme des têtes de Martiens Burtoniens et hop ! de la bonne dinde en vue pour le réveillon :)))
Continue comme ça, tu vas finir par trouver la solution pour résoudre la faim dans le monde !
Bisous :)
Rédigé par : Cath | 19 décembre 2009 à 22:06