La délicatesse de Kyoto... sa taille humaine, ses mille années de splendeur et sa sourde mélancolie que des océans de touristes (majoritairement des Chinois peu rancuniers et des Coréens joviaux qui se déguisent en shoguns et en geishas tape-à l’œil) n’arrivent pas à endiguer... des jardins de contes de lune vague après la pluie, des temples d’argent et d’or... Gion et ses femmes, le marché aux poissons... Merci à notre guide si gentille et raffinée. A l’image d’une ville dont la station de tramway possède, sur le quai, un bac pour se laver les pieds ! Au revoir, beauté classique. Je te quitterai demain avec regret. Mais j’ai l’impression, dans ce voyage qui va crescendo, que m’attendent de grandes surprises architecturales ; des coups de cœur, des synthèses nippones épuré/baroque. Pourquoi choisir quand on sait si bien marier les deux?
Seule ce matin dans un temple bouddhiste. Entre silence et rire de joie lorsque le moine, trop heureux de mon unique présence, m’a fait l’honneur de me laisser sonner la cloche. J’appartiens désormais à la FAS society 🇯🇵
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