Attention, moussaillon Resse, tu cherches un trésor. Je le vois dans tes yeux.
- Mes yeux ? qu'est-ce qu'il ont, mes yeux ? Ah, tonnerre de Brest ! (à vous de trouver l'album).
Joyeux Noël, Resse !
- Mais qu'est-ce qui vous prend, Tintin Valérie, ce n'est pas mon...
- Silence, capitaine ! Vous avez promis de m'obéir".
Que souhaiter à mon blogueur favori, avec lequel, pour la pt'ite histoire, nous échangeons sur le mode Hergé ? Nom d'un best-seller, pas facile, cet homme a tout...
Un VOYAGE ? Petra, of course, avec épouse et Abdallah fille. J'espère du reste que ton petit trésor en sucre poursuit de brillantes études.
Une boutique des merveilles ? Pour y faire le plein de maquettes de bouteilles de rhum. Car le capitaine Hervé de Resse a dû lutter contre des scolopendres. Mais une grosse poulie lui est tombée sur la tête. Quand il revint à lui, il était solidement attaché à un mât. Pauvre homme, il souffrait atrocement. LA SOIF... comme il a dû SOUFFRIR...
Une boisson ? tu as suffisamment de rhum comme ça; un Pétrus, pour la route?
Un grand cru, sans doute, pour fêter dignement un anniversaire nacré. Des perles, ami, comme s'il en pleuvait et pour ta lady qui t'a donné une bien jolie jeune fille, un La Perla s'impose, non?
Ou une batterie Pearl, pour faire fuir les voisins du 2e... Ou écouter à pleins tubes pour que les Lampions du 1er portent plainte...
Nom d'un Cat Stevens Dylan, peut-être détestes-tu aussi Joplin...
Je rajoute une dernière louche : une virée à Shanghai, pour contempler la Pearl Tower (fais attention à Roberto Rastapopoulos, que tu croyais mort mais qui a la vie dure).
Trêve de cadeaux familiaux car je ne connais pas la famille Resse. J'ai juste eu le plaisir de découvrir l'intéressé à quelques déjeuners de blogueurs, et comme je lisais sa plume avant de rencontrer l'enveloppe charnelle, je peux confirmer à ses lecteurs l'intelligence et la gentillesse bien réelles de notre star du ouèbe.
Une icône rien que pour toi ? Mmmh, Orson, sans doute.
Une cape et de larges écharpes te donneront cette majesté. Et si Citizen Kane me rase, m'emmerde à un point de non retour, je t'offre de bon coeur le magnifique qui est sa meilleure adaptation shakespearienne, et Touch of Evil, voir notice de ce film dans le livre de Jacques Lourcelles : le baroque, dont Borges a donné une définition brève et radicale ("j'appellerais BAROQUE l'étape finale de tout art lorsqu'il exhibe et dilapide ses moyens"), convient à merveille à Welles pour décrire un monde usé, pourrissant, presque parvenu au stade ultime de sa décomposition en cette fin de deuxième millénaire.(...) Les thèmes de la corruption et du pouvoir, de la mémoire inaltérable et suppliciante, de l'impossible changement d'identité ressurgissent perpétuellement entre les lignes et entre les images". Fait pour toi, nan ?
Un livre ? le tien, quand tu t'éveilleras pour oser l'écrire.
Je crois qu'il existe la famille des leaders, celle des accoucheurs et enfin, celle des fédérateurs. Resse m'a apporté beaucoup de belles rencontres sur la toile. Ce n'est pas le moindre de ses dons. L'accoucheuse que je suis espère, avec la sottise de son optimisme, que tu nous pondras, un jour, un livre forcément passionnant.
Et en cette période de consumérisme obligatoire, jouons les en fidélité aux amitiés.
Baisers de la pine'up qui se transforme, ces jours-ci, en "la blanche qui vend tout"... et pour celles et ceux qui ne connaissent pas le blog de Resse, allez cliquer sur la partie "bons blogs" de mes rubriques, j'en ai marre de joindre son lien.
J'aime BEAUCOUP BEAUCOUP Janis...:)
Et pour le Reste, que dire sinon que ton amitié est une perle aussi, un bien joli cadeau du web et du hasard, à présent nourri de complicité.
Merci d'avoir fait cette belle entrée dans le cercle des amis apparus.
Rédigé par : Mossieur-Resse | 13 décembre 2010 à 18:26
Tu veux que je te dise, valérie ? tu sais qui et comment gâter ! Vive Resse et ses billets, que je relis en cas de blues.
Rédigé par : Blandine | 13 décembre 2010 à 18:52
Puisse ce billet redonner à Hervé le goût de bloguer !...
Rédigé par : Dominique | 13 décembre 2010 à 19:09
A Dominique et Blandine, des ressiens bien sympas...
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 13 décembre 2010 à 20:17
Mossieur Resse, je voudrais avoir votre plume pour trouver les mots justes mais j'y arrive pas, j'ai pas le niveau, je vais donc simplement vous dire que je suis très heureux que vous me comptiez parmi vos amis, même virtuels. :]
Peut être qu'un jour on se rencontrera en vrai mais vous m'impressionnez déjà tellement par vos écrits que je risque de passer à vos yeux pour encore plus idiot que je ne suis et muet de surcroit (ce qui est un plus vu le nombre d'inepsies que je peux sortir à l'écrit)
En espérant vous lire encore longtemps sous quelque forme que ce soit :) (mais vous pouvez aussi passer à la radio ou à la télé on sera là aussi, hein ?!)
Rédigé par : lôtre | 13 décembre 2010 à 21:42
Lôtre, ça m'étonnait de ne pas avoir encore reçu ton son de cloche, carillonneur de Resse! ET CESSE DE TE DÉVALORISER !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 13 décembre 2010 à 22:34
Valérie : Moi sympa ? Moué... non ! Je suis plutôt du genre bisounours trempé dans l'acide.
Lôtre, pour un muet... tu te défends bien. Mets-y juste un poil plus de self estime ! Avoir l'estime de toute la ptite bande, Resse, Velérie and co, ce n'est pas exactement rien. S'ils t'aiment, ne leur fais pas l'injure de leur dire qu'ils aiment ce qui n'en vaut pas la peine !
Rédigé par : Blandine | 14 décembre 2010 à 01:19
Rien à ajouter aux propos de Blandine et Valérie, Mister Lotre! Arrêtez de ne pas croire en vous, on dirait moi! Et chez les autres, ça me tue...
Rédigé par : Mossieur-Resse | 14 décembre 2010 à 08:31
A tous ceux qui se dévalorisent, sachez que ce n'est pas notre talentueuse hôtesse qui jetterait des perles devant les pourceaux !
Rédigé par : Caritate | 14 décembre 2010 à 09:16
Un billet ad'hoc !...
Rédigé par : Dominique | 14 décembre 2010 à 09:41
Caritate, puis-je me permettre de dire que ça vaut aussi pour toi ?
Dès fois que l'auto-flagellation te tenterait !
Rédigé par : Blandine | 14 décembre 2010 à 10:28
@Caritate : ni offrir de la confiture à un sergent de ville ! @mossieur-resse : je reviens sur tes conseils Keith Richards : après un premier chapitre que j'ai trouvé laborieux (et gonflant), l'enfance est t intéressante. j'aborde la période "pas un flèche" londonienne, et ça reste vraiment bien (j'aime les hommes qui aiment Elvis)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 14 décembre 2010 à 12:06
@mossieur_resse
Est-il encore utile de répéter tout ce que j'ai déjà pu dire à votre sujet?
Parler de votre plume, de votre humour, de votre capacité à fédérer les bonnes gens...
De nos points communs, nos faiblesses évidentes, notre sensibilité...
Nos différences, qui ne semblent pas compter...
Bref, tout ce que j'aime retrouver et qui se fait rare aujourd'hui!
Et si on observe le fil des commentaires, je ne suis pas le seul ;)
Rédigé par : Fredouat | 14 décembre 2010 à 14:19
Fredouat :p C'est pas commer si on avait l'impression de lire le descriptif de ta propre tite personne bloguesque :p
Rédigé par : Blandine | 14 décembre 2010 à 15:07
@Blandine
Je n'ai pas le niveau du maître Resse!
Mais reconnaissons qu'on trouve tous quelque chose qui nous est familier dans son univers :)
Rédigé par : Fredouat | 14 décembre 2010 à 18:01
Grrr !
Valérie, tu me permets une petite, toute petite place dans ce commentaire pour rendre hommage, moi aussi ? Je suis nettement moins adroite que toi avec les mots mais le Fredouat, il me ferait bien groumpher ce soir.
Mais bon, c'est chez toi, je ne vais pas débarquer avec mes gros sabots !
Rédigé par : Blandine | 14 décembre 2010 à 18:43
On a tous quelque chose de... Resse, plus universel de notre Jojo période pré-Suisse?
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 14 décembre 2010 à 20:06
Il y a surtout mille fois plus de rock dans un seul billet de mossieur Resse que dans l'ensemble de la carrière du plus opportuniste des conducteurs de Harley...
Rédigé par : Fredouat | 14 décembre 2010 à 22:56
A Fredouat, Blandine, Caritate, Valérie, Lotre, Dominique, tous les amis... je me fais vieux. il y a un truc que j'ai appris des vieux films de Bogart: "plus dure sera la chute". L'angoisse du combat "de trop". Le rabachage. C'est terrible, ça, de se dire qu'on radote avant même d'avoir atteint le stade suprême du gatisme. Un de mes vieux amis qui m'a parrainé dans un lieu privé que je fréquente parfois, vient de découvrir qu'il est atteint d'halzheimer. un type caustique, vif, drôle. ces derniers temps je trouvais qu'il rabachait un peu, qu'il ratiocinait de façon un peu saoulante. J'ai l'explication. Passé la cinquantaine, il faudrait avoir le courage de se taire. En même temps je dis ça retour d'un resto italien (délicieux) où on a quand même un peu forcé sur la Grappa, et où le retour avait des allures d'expédition haddockienne, première période, dans le sud saharien. Mon dieu qu'ai je fait? je suis un misérable ! ;) spéciale dédicace à valérie.
Rédigé par : Mossieur-Resse | 14 décembre 2010 à 23:43
"Je suis un misérable"
J'ai ri!
"Que penserait votre pauvre maman si elle vous voyait dans cet état?" (approximatif hein, je ne me souviens plus de la réplique exacte...)
Rédigé par : Fredouat | 14 décembre 2010 à 23:56
@Resse : "n'en parlons plus, capitaine" (même si ce n'est pas ds le même album).
@Fredouat et les autres : effectivement, à chacun son Resse et ce fut (ou est) la très grande force de son blog, au delà de ses talents de plume. Fred : on ne se moque pas de Johnny, môssieur ! tu étais encore un poussin il y a 15 ans quand j'assistais (eh oui) au concert de ses 50 piges. Eh bien, rassembler autant de milieux sociaux, de différences d'âges, d'idéologies disparates (j'étais coincée entre la LCR et un UMP bon teint), moi, je dis et je dirai tj : chapeau. question talent pur, je vais chez Bashung sans hésitation, mais le père Hallyday a réussi ce qu'aucun rocker français n'a pu faire (même Bashung): exsuder un tel mélange de classieux/populo qui est le sel de tout vrai bluesman, engliche ou amerloque. Pour revenir à Hervé: peut-être qu'à travers ton blog, "mon" Resse à moé est le colérique, le très drôle et le décortiqueur sans pitié de l'actualité. Je suis, tu le sais,Hervé, moins sensible à tes billets tristes (mais c'est une question de nature car ils en ont bouleversé plus d'un). Enfin, pour conclure: je crois qu'il y a une personne que j'aime particulièrement dans l'identité d'un "mossieur Resse emblématique": son épouse, évoquée en filigranes, certes, mais ce sont les grandes pudeurs qui me touchent le plus. Là, j'arrête car on contourne le museau du yack, et Haddock s'est bruyamment mouché. Oh ! le migou !
BIZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 décembre 2010 à 00:06
alors là, Fred, bravo pour la réplique : "Jehovah" et dans mes bras, c'est ffffarpait!
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 décembre 2010 à 00:25
booooouuuooouhhhh maaaaman....
PS: ma mère aurait 80 ans demain :)
Rédigé par : Mossieur-Resse | 15 décembre 2010 à 08:58
Quoi Resse et Colombo même combat ?...
Rédigé par : Dominique | 15 décembre 2010 à 10:04
Si ca souffle dehors autant par che vous que dans les parages où je suis, ca va bien dégager les esprits et les coeurs... Vive vous tous !
Rédigé par : Blandine | 15 décembre 2010 à 11:59
Allez, il a été assez chouchouté comme ça, passons aux autres
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 décembre 2010 à 15:42
je ne suis JAMAIS assez chouchouté comme ça :)
Rédigé par : Mossieur-Resse | 15 décembre 2010 à 16:01
Fais pas ton Abdallah, petit canard en miel!
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 décembre 2010 à 16:02