J'ai déjà dit ce que je pensais de l'émission de Frédéric Lopez,
Rendez vous en terre inconnue, voir là :
Hier soir, je frétillais d'aise à l'idée de contempler Jugnot en Bolivie. Et je n'ai pas été déçue. Comme toujours le concept marche tb, Lopez pose des questions pertinentes, avec une délicatesse qui l'honore. Nous sommes loin des horribles précautions oratoires façon Delarue du style "je suis obligé, Josyane, de vous demander quelque chose de terrible mais je dois le faire pour nos téléspectateurs : votre oncle vous a violée 25 ou 30 fois ?". Mais ne tirons pas sur les ambulances - ce n'est pas le sujet.
Donc, Lopez et Jugnot mâchant de la coca (oeil vitreux de Lopez, hilarant) dans l'Altiplano, c'est plausible
L'émission était particulièrement enjouée, grâce à Gérard, parfait brave gars pour ce genre d'aventure.
Le monteur a encore fait des exploits, on rit, on s'émeut, on admire des paysages lunaires, on est bien confortablement chez soi tandis que des Indiens tentent de faire pousser de la quinoa dans un désert de sel à 3600 m.
Là où ça s'est un peu gâté, ce fut dans la seconde partie de l'émission, consacrée aux questions des pékins (nous) éblouis par le témoignage. Bien sûr qu'on les soupçonnait, les caméramen et autres docteurs justice qui encadrent nos héros. Bien sûr qu'on se doute qu'amener un people dans un coin perdu, abandonné de tous, ça coûte une blinde. En gros, ça n'apportait rien. Si : quand la présentatrice a posé LA question embarrassante ;oui, il était bien gentil le chef du village Chipaya... mais LES FEMMES, hein les femmes ? Vrai, ça, les femmes dans le reportage étaient bonnes à faire la bouffe, garder les cochons sauvages et ramer sur le lac Titicaca. Au Tibet, c'était autre chose ! D'ailleurs, si Fédérico-le-Chipaya a l'air fringant à 33 ans, son épouse... la pauvre âme, on lui en donne 60.
Lopez a botté en touche, laissant la parole aux préparateurs de l'émission, dans un manque de courage qui m'a étonnée. Mais c'était la fin, adios et au mois de décembre pour de nouvelles aventures.
Je me suis étirée et j'ai miaulé : "Ah, vertuchou qu'il est bon de vivre ici et maintenant ! "
Maintenant, c'est certain.
Ici ? hum. Suivait sur cette bonne chaîne publique un portrait de madame Claude
drivé par Delahousse. Je vous la peins courte : portrait d'une garce au coeur d'oursin, totalement mytho, considérant son activité de mère maquerelle comme un gala de bienfaisance. Et pour ceux et celles qui croient qu'écarter les cuisses toute la journée sapée comme une créature de Gruau n'abime pas, gardez vos illusions pompidoliennes, sans moi.
Le pire, la dernière phrase de Delahousse, d'une onctuosité gerbillonante : "si vous vous promenez, Mesdames, sur la côte d'Azur et que vous croisez une vieille dame, qui vous détaille d'un œil averti, peut-être est-ce madame Claude ; alors, sachez que vous avez affaire à une experte. "
Dans l'expertise, il n' y a qu'Ingalls qui compte, cher Laurent. Surtout pas cette vieille truie.
Baisers d'une pine'up qui aime son terrain connu.
Heureusement qu'A2 ait prolongé la diffusion de cette émission qui marquera la chaîne du Service Public d'un sceau de qualité remarquable.
Cet épisode Jugnot-Chipaya fait partie des meilleurs en nous faisant découvrir en toute simplicité des paysages et des hommes hors du commun. Vivement Décembre ! (Petit bémol pour le Direct : nous ne souhaitons pas connaître tous les dessous de la réalisation, parfois celà enlève un peu de charme)
Pour la deuxième partie de soirée, les péri...péties de Mme Claude, sans nous tenir en haleine, a mis l'accent sur le contexte politico-diplomatique qui lui permettait d'exercer son activité parfois pour raisons d'Etat !
Rédigé par : Gérard | 15 septembre 2010 à 17:18
Nom d'une pipe, Mme. Claude n'était pas une sainte !...
Rédigé par : Dominique | 15 septembre 2010 à 17:33
Nom d'un chalumeau, une femme haïssant autant l'humanité, ça ne doit pas être comestible.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 septembre 2010 à 17:36
Cher Gérard, je partage ton enthousiasme pr cette émission - par pitié, pas d'auto-promotion des chaînes, ça gâche un peu le plaisir
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 15 septembre 2010 à 17:37
Pas glop.
Rédigé par : fredouat | 16 septembre 2010 à 14:28