La voici la belle bonne idée !
Et ce sont des djeunes qui l'ont eue : http://www.goldenhook.fr
Ou comment travailler après la retraite : je sais que ce n'est pas la bonne époque mais il faut se montrer prévoyant et penser à l'HIVER. Et pour ce faire, une bonne écharpe et un bon bonnet s'imposent. Voici donc le lieu où, fort en avance, j'achèterai mes cadeaux de noël.
Le concept : passionné de tricot, un jeune astucieux a eu l'idée de créer un site d'écharpes tricotées par des mamies. Le site est génial, les photos des grand-mères aussi (j'aime bcp Lydia la nourrice, Claude l'ex capitaine de handball et Maïté, l'ex bibliothécaire à l'imagination patchwork). On choisit le motif qu'on souhaite,
on commande et on reçoit l'objet fini avec un "made by Simone" qui a quand même plus de classe qu'un made in China ! Et Samir ? hein, que fais-tu sur la photo ?
Étant nulle en tricot (les écharpes tricotées pour mes bébés ressemblaient à des torchons qui s'effilochaient doucement) j'admire la dextérité des doigts qui courent, filent dans le rêve et plouf : en moins de deux le truc est fait. Ma grand-mère tricotait avec une vitalité quasi effrayante. Et môman... Là, le cœur fond : merci mamounette pour cette valise de fringues pour ma poupée que tu me fis, avec un amour que je n'ai pas assez salué. Cette semaine de sports d'hiver avec l'école : toutes les monitrices jouaient avec les petits vêtements, véritables œuvres d'art maternelles. MERCI MERCI MERCI pour tes subtiles et belles attentions. Et pour le fait maison qui fut un baume contre bien des tristesses.
je plonge, je retourne sur Golden hook et chacun sera couvert pour les frimas.
A Stéphane Guillon : inscrivez-vous, vous verrez, ça calme. Comment ? quoi ? vous ne savez pas tricoter ? Alors là, vous m'étonnez... Vous voulez être Pierre Desproges ou rien ? Mais mon pauvre ami, c'est IMPOSSIBLE. Vous me trouvez mauvaise fille ? Malheureux, l'esprit français n'est QUE méchanceté !
Vous vous cherchez un modèle, un père : lisez le livre de Raphaëlle Bacqué "le dernier mort de Mitterrand", à vous dégoûter des transferts œdipiens
(c'est fou ce que Grossouvre ressemblait à Bertrand Blier), une bio qui fleure les privilèges, le tweed hors de prix, les baisodromes sur les quais de Seine, les ballades dans la brume où l'on échange ses recettes anti-vieillissement (Cyalis ou Viagra ? ), ses proies que l'on convoite dans une atmosphère plus giscardienne tu meurs.
Une leçon, ces hommes-là : la retraite ? le plus TARD POSSIBLE (et bonnes manifs demain).
Baiser d'une pine'up qui saura offrir un beau cadeau à son Ingalls. Faites attention, Lydia, il faut une qualité irréprochable, Ingalls a tellement porté de pulls marins qui grattent qu'il est devenu un traumatisé laineux.
PS : s'il vous plait, sainte-valoche, faites que l'Angleterre perde... et l'Argentine aussi (voir Maradona exulter est au delà de mes forces mais enfin, dans les VRAIES nations footeuses, on pardonne toujours aux dieux, même quand ils sont déchus).
Ce seront de beaux cadeaux! Originel en plus.
Ma mère sait tricoter, crocheter, coudre (me fait une partie de mes vêtements) à merveille.
Moi, je tricote et manie aussi le crochet, la broderie est plus mon truc (à condition d'en trouver dans le magasin un joli motif) et bien sur recoudre les boutons et des petits réparations. J'ai tricoté pas mal de manteaux pour mes deux toutounes (chacune à 4 ou 5, dans leur taille il n'y a rien ou quasi rien dans le commerce, puis rien pour le petit de ma mère un manteau tricot industriel coûte dans les 20 euro. Avec cette somme, j'en ai pour faire à chacun un manteau et puis cela occupe bien les soirées) et pour celui de ma mère (lui en a dans les 20 manteaux).
On ne peut pas tout savoir. Vous pouvez écrire et moi un peu tricoter.
Bonne soirée
Rédigé par : Helene | 24 juin 2010 à 00:45
Alors pour la broderie, Hélène il faut que je m'y remette : quand les enfants étaient petiots, je leur demandait de dessiner des bonhommes tétard sur les tee-shirt et je brodais leurs dessins. Très mignon.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 24 juin 2010 à 00:49
Je fais ici une confidence : mon père tricotait ses écharpes ! C'est vrai que cinq ans prisonnier dans un camp en Allemagne, il avait dû avoir du temps pour apprendre.
Rédigé par : Caritate | 25 juin 2010 à 19:27
Caritate, j'appelle ça un beau scoop : le papounet devait se délasser sagement ainsi.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 25 juin 2010 à 19:45