Oui, toujours la même chose : à chaque fois les Français, radieux, raflent dans les premiers jours de superbes médailles (souvent inattendues) et après une semaine de liesse, nous nous effondrons comme des flans. Les médaillés possibles craquent, la relève ne suit plus.
Tristesse devant les ratés d'un Joubert qui semble si fragile qu'on a envie de hurler à Didier Truquemuche, le président de la fédé,
qu'il pourrait avoir l'amertume plus discrète. Le voir s'exprimer comme un maquereau furieux m'a dégoûtée. Carton rouge à Candeloro, répugnant de faillotage en prenant parti pour le Commandeur tandis que Nelson, bon camarade,tentait courageusment de défendre l'enfant prodig(u)e.
Plus que la déconfiture de Joubert je retiendrai les règlements de compte d'une fédération qui mise tant sur une personne qu'elle en devient inhumaine. Lynchez en coeur le petit Joubert ! honte à Didier truquemuche, ancien patineur très moyen qui se remplit allègrement les poches depuis 10 ans sur le dos du gamin.
quand on connait les vies de bagnards des patineurs, on éprouve une certaine peine à les voir lâchés ainsi.
Abandonne-les tous, Brian. Et pars parader aux trophées Lancôme/Mika and co où là, tu gagneras enfin un magot décent (et crois-moi, Truquemuche le sait !).
Et le ski ? le combiné femmes a vu l'exploit de la suédoise Paerson
décrocher le bronze après s'être explosé le dos dans une chute spectaculaire la veille en descente. Son courage mérite l'or. Rubens blonde et combative, elle force mon admiration. Vonn dans les choux après une chute humiliante en slalom - elle s'est pris un piquet dans l'entrejambe, à mon avis son mari ne va pas faire la fête avant un certain temps ; pas grave, elle a eu l'or en descente et peut demander des milliards à CNN. Maria Riesch la longiligne Teutonne remporte logiquement l'or, devant l'exaspérante Julia Mancuso
qui prend la pose en bas des pistes comme si Play Boy allait lui proposer la double page du mois.
J'ai arrêté le half pipe, trop assommant.
Honneur au biathlon : je suis devenue totalement addict à ses tétards tout en jambes, fusils dans le dos, tortues en quète d'une victoire dont le déroulement tient du polar.
Les yeux clignaient de fatigue à la fin d'une telle journée. J'aurais voulu écouter Roch Voisine
commenter le hockey mais je me suis endormie.
Ingalls m'a doucement portée vers le lit, (et il a du mérite : ses deux cuisses remplissent à peine celle d'une Anna Paerson) et s'est gentiment couché auprès de son baleineau favori.
Je retire le "Bécassine" accolée à la malheureuse qui a chuté d'entrée. Sa blessure, grave et douloureuse ne va pas, je l'espère, anéantir sa carrière. toutes mes excuses.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 février 2010 à 16:45