Eh oui mes amis : les grands champions de Vancouver ont tous des noms de cuisine IKEA.
Le super G masculin et la victoire d’un mélange Kurt Jurgens- Jean Dujardin, j’ai nommé le Norvégien Aksel Lund Svindal.
Sa descente à tombeau ouvert fut aussi étincelante que ses quenottes à l’arrivée.
Une course réellement folle où le « beau ski » ne paie pas (voir notre Français Gauthier de Vaissière au style ravissant). Non ! No doubt ! il faut foncer tj plus vite, oser les déséquilibres, se mettre en danger et parfois, comme le malheureux Suédois, le payer d’une chute horrible que les régies ont repassée jusqu’à écœurement. Cher Patrick, j'espère que ton visage tuméfié retrouvera ses couleurs de naguère.
Svindal
ou la victoire d’un champion qui a lui aussi chuté lourdement l’année dernière (dos et fessiers ouverts, beurk) et qui récupère divinement.
Tout comme la Suédoise Pearson. Comment remonter sur ses skis après pareilles terreurs ? Cela me bluffe. Un quart de ces chutes et j’abandonne tout !
Podium : 1/ Svindal. 2/ Bode Miller (USA), un ressuscité lui aussi.3/Andrew Weibrecht, Américain également comme son nom ne l’indique pas.
USA et Norvège, reines du ski alpin ; Autriche dans les choux, avec les Canadiens écrasés par l’enjeu national. A quand un nouvel Herman Maier (un monstre tyrolien du temps passé qui anéantissait tout le monde sur son passage) ? Les Italiens, pas terribles, avaient tous des noms germaniques. Cela n'a pas fonctionné, pas de Bomba dans l'air. Quant à nos coqs… Bilan décevant mais tout n’est pas fini.
Svindal éclatait d’une joie très golden boy à l’arrivée.1m95, 95 kg, un corps de rugbyman et un visage aryen barré par un sourire qui retrousse ses babines, une joie d’ogre rassasié. Un ogre fort séduisant (n’est-ce pas Nelson ?)
.
Côté filles, la Norvège continue avec sa veine indécente au 15 km ski de fond et la victoire d’une éternelle seconde, Marit Bjoergen.
15km en ½ heure. Au final elle n’avait même pas l’air crevé (même chose au sprint l’autre jour où elle arriva première et fringante ; moi, je trouve ça louche). Derrière elle Suédoises et Slovènes s’écroulaient lourdement dans la neige, le palpitant au bord de l’infarctus. La première Française termina 19e (mais elle n’était pas favorite, pas de larmes).
Que vous dire d’autre ? A présent, à chaque fois que j’entr’aperçois Nathalie Simon en duplex d’un trou perdu, je frémis : c’est signe que notre chouchou gaulois arrivera dans les limbes du classement.
Il manque à nos commentateurs le lyrisme ampoulé et sans grossièreté du regretté Léon.
Zitrone, mon chartiste mondain… Une perfection dans le genre.
" La popularité, c'est d'éternuer à l'écran et de recevoir le lendemain des centaines de cartes postales avec écrit : à vos souhaits".
A propos de Léon, je vais veiller pour le patinage cette nuit (Ingalls a une charrette ce soir, tant mieux) et espérer que notre adorable couple français, tj scandaleusement sous noté, montera sur le podium.
C’était la pine’up, à vous les studios ! (un p'it aquavit, Ingalls ?)
ps : celui qui trouve le prénom du skieur Aamodt recevra un tiroir de cuisine FAKTUM
Ahhhh Léon dans 2h moins le quart avant jésus christ. Un film culte !!!!
Rédigé par : Hervé | 20 février 2010 à 00:43
Leon forever, sauvage ! oh ! un papagallo ! (mais je m'égare, je m'égare, la folie des grandeurs me guette)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 février 2010 à 01:33
Aksel Lund Svindal.... songe d'une nuit d'été... Parfois, tel Léo Ferré hurlant "je voudrais être un noir !", je me prends à humer "et moi un pédé géant danois !". Ainsi, je sillonnerais jusqu'au nord du nord, intelligible de tous. Je pousserais jusqu'en Islande et de là, d'un bond, poserais mes raquettes sur des terres nouvelles. Groenland, le pays toujours vert. Terre Neuve. "New Found Land". Ah, si j'étais un pédé géant danois, je découvrirais l'Amérique...
Ainsi établi, j'inventerais les banlieues, et de pédé géant danois deviendrais enfin (mon graal)une parfaite desperate housewife. Sous cet angle et d'ici à la cuisine Faktum... Je te laisse franchir ce dernier obstacle en ligne courbe teintée de Brennivin....
Rédigé par : Cath | 20 février 2010 à 10:57
Déchaînée ma Cath ! Ah, être un pédé geant Danois sexy comme autrefois les stars... si tu l'acceptes je te confie une mission : va sur le site officiel de Svindal (assez mégalo dans le genre mais belle bête). Rince-toi l'oeil sur les images du dieu nordique dans son sauna puis parcours la gallerie de photos du monsieur chez lui. Mate son salon : UNE HORREUR (canapés merdiques, couleurs tristes à pleurer)! Ecris-lui qu'en tant que designer pointue, tu te charges (moyennant finance, tu peux y aller après ses exploits)de lui mitonner un interieur de... pédé géant faktum
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 20 février 2010 à 14:22
J'enfile mon cuir, fais vibrer ma cravache.. je suis en route... j'y suis...
Svindal se tient là et me tourne le dos. Ses muscles roulent sous une peau lisse comme l'eau d'un Fjord en avril... une buée danse tout autour de lui... odeur organique puissante... terre et foin mélés... En effet, ce lieu est dans un état pitoyable. Comment a-t'on osé ?
Je claque de la langue. Un bruissement, un temps d'arrêt, puis il tourne la tête vers moi et me perce de son oeil gauche.
Une pupille aussi profonde qu'un lac de volcan. Une étoile y scintille ainsi qu'une certaine idée de dieu...
Son cou puissant puis tout son corps roulent et suivent son oeil. Le voilà qui me fait face.
Un mètre 70 à l'épaule. En levant le bras, j'arriverai toute juste à mater sa tonsure...
Au moment de pivoter, j'ai cependant entrevu sa nature sincère et authentique.
Svindal, le fier étalon, n'est en réalité qu'un hongre...
Rédigé par : Cath | 21 février 2010 à 15:19
un hongre ??? ce géant au sourire si doux ? NOOOOOOOOOONNNN !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 01 mars 2010 à 02:06