Chers amis, suite de ces journées trépidantes qui entament sérieusement mon cerveau de pine'up.
Aujourd'hui, on commence par les larmes de môman ; son Brian Joubert est tombé !
Et sur un triple lutz ! Incompréhensible. Candeloro : "les noms en "r" sont tombés par terre "(rires gênés de Nelson qui s'arrache la moumoute hors écran). Enfer et Damnation, le Français, gris de fureur et de tristesse, s'enfonce dans les limbes du classement. Mais cessez vos sarcasmes : môman a raison ! (Ingalls, lui a décidé de mépriser cette discipline ô combien passionnante et injuste). Oui, môman a RAISON. Ces patineurs mériteraient de gagner, mettons... le salaire d'un Thuram avant la retraite (allez faire un tour sur le blog de Resse pour connaître ses tarifs). Car j'ai vu un documentaire sur la vie des patineurs et foi de pine'up, c'est un sport atroce. On est blessé en quasi permanence, profits : zéro ! Sauf lorsqu'on accède au paradis (les trophées Mika) mais ça, c'est le combat d'au bas mot dix ans (sans compter les juges russes, ignobles de favoritisme). Mileu glauque, gamins propulsés par des parents avides, entraîneuses aux méthodes de gestapistes... cauchemar. Espérons -oui, espérons- que le Poitevin se refera sur le programme long car comme l'a déclaré Philippe qui n'en rate pas une : "on mettra pas un tocard sur le podium !" (Nelson ne savait plus où se mettre et la brave Annick a enchaîné nerveusement sur les perfs d'un Japonais (ou Coréen) qui pourrait inquiéter le Russe grrrrrand favori. "Ah, Nelson, son tango m'a touchée au coeur ! " "ma chère Annick, je vois que vous avez un faible pour les asiatiques, hu hu hu". Candeloro, déchaîné : "il faut sauver le soldat Bryan" ! Nelson :" euh... elle est très bonne, mon cher Philippe !"
Gros morceau de la soirée : la descente féminine.
Là, on ne ricane plus. la piste est monstrueuse. 8 heures du soir ; je grille clopes sur clopes. Ma fille : "quand est-ce qu'on dîne ?"Moi : "Tais-toi et regarde !" les filles s'élancent comme des ferrari fragiles (pléonasme) et les commentaires sportifs sont précis. Des fusées, des folles furieuses qui dévalent une spirale verglacée en un temps d'environ 1 mn 50 là où, péniblement, je mettrais une bonne demi-heure. Nous avons des Françaises en jeu. Oui mais... ce ne sera pas leur journée. Les Américaines attaquent en souplesse et nous laissent loin derrière. la seule vraie chance française (Nathalie Simon, qui porte la poisse, est en duplex de Val d'isère : virez-la !!!!) chute stupidement 10 mètres après son départ. faute de quarts. A ce niveau-là, ce n'est plus la scoumoune c'est Bécassine au sports d'Hiver. faiblement, la commentatrice "croit savoir que machine truquemuche a mal aux genoux en ce moment". Ca me rappelle Yannick Noah, repêché après chaque défaite par Jean-Paul Loth (une flêche lui aussi) pour cause d'adducteurs défaillants.
L'Américaine Lindsay Vonn, grande gagnante, est une beauté (le commentateur nous glisse qu'elle est mannequin maillot). la seconde aussi, dans un genre plus vulgos (tiare en plastique sur la tête à l'arrivée et lunettes-mouches très tape-à l'oeil). Enfin, une des dernières concurrentes (une Autrichienne terrible) s'explose au final sous mes hurlements. Baoum. tout sur le dos. Mais plus de peur que de mal.
Allez, un petit coup de sprint féminin en ski de fond. La première (plutôt fringante, c'est louche) est suédoise, je crois. la deuxième, une Polonaise, tombe carrément dans les pommes à l'arrivée. Même pas le temps de vomir dignement.
Et nous retrouvons, toujours aussi cerveau de bulot, nos amis du cross boarding. Je cite les présentateurs, Chistian Choupin, Doriane Vidal et marie-Christelle car cette fine équipe qui ignore la syntaxe, c'est en effet du lourd. je vous épargnerai donc les desciptions du très ennuyeux "hallpipe" (un tunnel de neige où des surfeurs font les guignols) pour vous dire que Brice de Nice n'est pas une caricature : IL EXISTE ! "Ah, Mathieu déchire, il fait bien ses runs, il est parti goofy et retourne en regular, quel beau twistburnette ! Ah, s'il était japonais, je dirait qu'il a été saké !"
A ce stade-là, j'arrête. Trop c'est trop.
je laisse Ingalls planté devant le curling où nous perdons (pour changer) contre de gros Anglais plus tout jeunes. Heureusement, France2 n'est pas en duplex avec ce petit village de la chatte perdue, haut lieu des espoirs français. Mais un grand merci à Wilfried Coulot, jeune commentateur tétanisé de timidité, qui souhaite plus de licenciés Français dans ce sport invraissemblable.
Un p'tit curling pour la route, mon Ingalls ? Et c'est parti pour les coups de balais !
Ingalls autant passionné par le curling que minouchette ici... qui ne se tient plus dès qu'un petit balai frétille à l'horizontale... il a fallu l'enfermer dans le placard après plusieurs courses poursuites autour des fils de la télé, une bougie renversée, un tapis massacré de cire, papa qui est sorti de sa torpeur pour demander "moins de bruit" et ma pomme incapable de remettre la main sur cette foutue zappette !
Je ne le ferai plus jamais, je le jure !!!
Pour la suite des JO, ce sera ici et NULLE PART AILLEURS...
ps : quelle descente infernale ! une perspective, vue d'en haut, à ch** dans ses bâtons !
Rédigé par : Cath | 18 février 2010 à 11:54
MDR ! Ingalls est très félin !
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 18 février 2010 à 12:02
certes.... mais ce n'est pas le môman de fléchir !
Rédigé par : Cath | 19 février 2010 à 11:14