A chaque fois qu'une série américaine sort du lot, ce n'est pas pour rien : justesse des dialogues, rythme parfait, intrigue au cordeau, qualité des images, etc. et nous, pauvres Européens nous ne leur arrivons pas à la cheville. Charles Ingalls et moi avons plongé dans l'univers de Dexter. Bilan : deux nuit blanches. L'histoire ? Celle d'un sociopathe qui appartient à la police de Miami. Il tue ses victimes selon un rituel précis. Attention, ses victimes sont de grands assassins que les flics n'ont jamais coincés.
En lisant ces ligne il y a de quoi avoir le frisson : quoi ? une resucée de Bronson années 70, une énième apologie de la justice par soi-même ? Mais non, Dexter, c'est beaucoup plus malin que cela.
Les Américains ont gardé de du code Hayes de triste mémoire une idée intéressante : de la censure naissent les plus grands chefs-d'oeuvre. D'où leur art à poser très clairement les questions-clé ( l'intelligence de la morale, la définition du Mal absolu, jusqu'où va l'imagination humaine dans le mal comme dans le bien)
Ils n'hésitent pas à baser leurs séries sur un manichéisme très fort... pour mieux l'analyser et lui tordre le cou. Succès et addiction garantis. prenez une pincée de puritanisme, un doigt de pulsion, une once de sang, un demi litre de sexe et vous aurez les meilleurs ingrédients.
Dexter rappelle - en beaucoup plus réussi - le polar scandinave Millenium. même personnage de l'asocial génial, mêmes allusions au Lévitique. Mais, alors que dans Millénium il y a des longueurs effarantes et une lourdeur constante, dans Dexter, c'est fluide et maîtrisé.
Autre coffret à chérir : l'intégrule de six feet under
A demain biz à Cath/Depoil/Resse
En lisant ces ligne il y a de quoi avoir le frisson : quoi ? une resucée de Bronson années 70, une énième apologie de la justice par soi-même ? Mais non, Dexter, c'est beaucoup plus malin que cela.
Les Américains ont gardé de du code Hayes de triste mémoire une idée intéressante : de la censure naissent les plus grands chefs-d'oeuvre. D'où leur art à poser très clairement les questions-clé ( l'intelligence de la morale, la définition du Mal absolu, jusqu'où va l'imagination humaine dans le mal comme dans le bien)
Ils n'hésitent pas à baser leurs séries sur un manichéisme très fort... pour mieux l'analyser et lui tordre le cou. Succès et addiction garantis. prenez une pincée de puritanisme, un doigt de pulsion, une once de sang, un demi litre de sexe et vous aurez les meilleurs ingrédients.
Dexter rappelle - en beaucoup plus réussi - le polar scandinave Millenium. même personnage de l'asocial génial, mêmes allusions au Lévitique. Mais, alors que dans Millénium il y a des longueurs effarantes et une lourdeur constante, dans Dexter, c'est fluide et maîtrisé.
J'ai beaucoup aimé les tous premiers 6 feet under. Puis c'est devenu assez déprimant, alors que les premiers traitements étaient très enlevés. Non ?
Rédigé par : Cath | 17 décembre 2009 à 19:21
je trouve que, globalement, les 6 ont bien tenu la route. quelques tunnels inévitables,c'est vrai mais j'ai "marché". je voulais savoir la fin. Et puis j'ai adoré la mère cingle ! J'ai une tante qui est son sosie ! (oh, à propos de sosie et de dragon familial il faut que je retourne sur ton blog te piquer la recette de vinaigrette pour ce soir)
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 17 décembre 2009 à 19:32